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Cinquième cycle de pourparlers entre Washington et Téhéran sur le nucléaire vendredi à Rome

Le Guide suprême iranien a d'ores-et-déjà exprimé son scepticisme face à la perspective d'un accord avec les États-Unis et son ministre des Affaires étrangères a déclaré que l'Iran continuerait à enrichir de l'uranium

(À gauche) Le président américain Donald Trump à la Conservative Political Action Conference (CPAC), au Gaylord National Resort Convention Center d'Oxon Hill, dans le Maryland, le 22 février 2025. (AP Photo/Jose Luis Magana) ; (À droite) Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, rencontrant des politiciens et des représentants du gouvernement, à Téhéran, le 3 avril 2024. (Crédit : KHAMENEI.IR/AFP)
(À gauche) Le président américain Donald Trump à la Conservative Political Action Conference (CPAC), au Gaylord National Resort Convention Center d'Oxon Hill, dans le Maryland, le 22 février 2025. (AP Photo/Jose Luis Magana) ; (À droite) Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, rencontrant des politiciens et des représentants du gouvernement, à Téhéran, le 3 avril 2024. (Crédit : KHAMENEI.IR/AFP)

Le prochain cycle de pourparlers entre les États-Unis et l’Iran sur le programme nucléaire iranien se tiendra vendredi à Rome, a annoncé mercredi le chef de la diplomatie omanaise, médiateur dans les discussions entre Washington et Téhéran, qui a confirmé ces pourparlers.

Washington et Téhéran, ennemis depuis quatre décennies, ont entamé le 12 avril des négociations visant à conclure un nouvel accord pour encadrer le programme nucléaire de Téhéran, en échange d’une levée des sanctions qui étranglent son économie.

« Le 5e cycle de discussions entre l’Iran et les États-Unis aura lieu à Rome ce vendredi 23 mai », a écrit Badr al-Bussaidi sur son compte X.

À Téhéran, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, a indiqué dans un communiqué que l’Iran avait donné son accord « à une proposition présentée par Oman… pour organiser un nouveau cycle de pourparlers irano-américains » vendredi à Rome.

Ces discussions, sous médiation du sultanat d’Oman, représentent le plus haut niveau d’engagement entre les deux parties depuis le retrait unilatéral de Washington en 2018 de l’accord international sur le nucléaire iranien conclu trois ans plus tôt.

Les pays occidentaux, États-Unis en tête, et Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles.

Le président Masoud Pezeshkian (à gauche) et le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (AEOI), Mohammad Eslami, lors de la « Journée nationale de la technologie nucléaire », à Téhéran, le 9 avril 2025. (Crédit : Présidence iranienne/AFP)

Des responsables américains ont publiquement fait part de leur opposition à tout enrichissement d’uranium par l’Iran.

Téhéran, qui défend un droit au nucléaire civil, considère cette demande comme une ligne rouge, contraire aux dispositions du Traité de non-prolifération (TNP) dont l’Iran est signataire.

Scepticisme

Mardi, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a fait part de son scepticisme quant à l’issue de ces pourparlers.

« Nous ne pensons pas que [les pourparlers actuels] aboutiront à quelque résultat que ce soit », a-t-il déclaré lors d’un discours à Téhéran, ajoutant que nier le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium était « une grosse erreur ».

Dimanche, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, qui mène les négociations pour l’Iran, a affirmé que son pays continuerait à enrichir de l’uranium « avec ou sans accord » avec les États-Unis.

Son interlocuteur américain, l’émissaire pour le Moyen-Orient Steve Witkoff, avait estimé plus tôt que les États-Unis « ne pouvaient autoriser ne serait-ce qu’un pour cent de capacité d’enrichissement » à l’Iran.

Le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, s’adresse à un public notamment composé de fonctionnaires à Téhéran, en Iran, le 21 mars 2025. (Cabinet du guide suprême iranien via AP)

Les négociateurs américains devraient s’abstenir de « dire des bêtises », a tancé mardi Ali Khamenei, ultime décideur sur les questions stratégiques.

L’accord multilatéral conclu en 2015 avec l’Iran, prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions internationales, est devenu de facto caduc à la suite du retrait des États-Unis décidé en 2018, sous le premier mandat de Donald Trump.

L’accord, qui expire en octobre 2025, prévoit la possibilité de rétablir les sanctions internationales si l’Iran ne se conforme pas à ses engagements.

L’Iran enrichit actuellement l’uranium à 60 %, bien au-delà de la limite de 3,67 % fixée par l’accord nucléaire de 2015, alors qu’un taux de 90 % est nécessaire pour un usage militaire.

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