Israël en guerre - Jour 368

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Conférence sur le Proche Orient le 15 janvier à Paris, sans Israéliens ni Palestiniens

"La France est attachée à la tenue d'une réunion à Paris pour relancer le processus de paix au Proche Orient qui est aujourd'hui bloqué, et réaffirmer la nécessité de deux Etats", a déclaré Ayrault

Le président français François Hollande (au centre), le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon (au centre, à gauche), le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault (au centre, à droite), le secrétaire d'Etat américain John Kerry (4° à droite), la responsable des Affaires étrangères de l'UE Federica Mogherini (3° à droite) et des responsables pour la photo de groupe de la conférence sur l'initiative pour la paix au proche Orient, organisée à Paris le 3 juin 2016. (Crédit : AFP Photo/Pool/Kamil Zihnioglu)
Le président français François Hollande (au centre), le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon (au centre, à gauche), le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault (au centre, à droite), le secrétaire d'Etat américain John Kerry (4° à droite), la responsable des Affaires étrangères de l'UE Federica Mogherini (3° à droite) et des responsables pour la photo de groupe de la conférence sur l'initiative pour la paix au proche Orient, organisée à Paris le 3 juin 2016. (Crédit : AFP Photo/Pool/Kamil Zihnioglu)

La France organisera le 15 janvier une nouvelle conférence internationale sur le Proche Orient, avec quelque 70 pays, mais sans les parties concernées, pour réitérer le soutien de la communauté internationale à la solution à deux états, israélien et palestinien, a indiqué jeudi la diplomatie française.

« La France est attachée à la tenue d’une réunion à Paris pour relancer le processus de paix au Proche Orient qui est aujourd’hui bloqué, et réaffirmer la nécessité de deux Etats », a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, précisant que la date était fixée au 15 janvier.

Au total, quelque 70 pays devraient être représentés, et Paris compte toujours inviter dans la foulée le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour leur rendre compte des travaux de la conférence, a indiqué l’entourage d’Ayrault, en visite à Beyrouth.

Netanyahu, très hostile à toute approche internationale du conflit israélo-palestinien, avait déjà rejeté, début décembre, l’idée française d’une rencontre avec Abbas à Paris, lors d’une conversation téléphonique avec le président François Hollande.

Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères et du développement international, parle aux journalistes avant qu'il ne prenne la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies à New York, le 10 Juin 2016. (Crédit : AFP/Kena Betancur)
Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères et du développement international, parle aux journalistes avant qu’il ne prenne la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies à New York, le 10 Juin 2016. (Crédit : AFP/Kena Betancur)

« On a toujours l’ambition de les inviter », a déclaré à l’AFP l’entourage d’Ayrault.

Paris avait convié le 3 juin une trentaine de ministres et représentants de pays arabes et occidentaux, de l’ONU et de l’Union européenne, pour réaffirmer solennellement la viabilité de la solution à deux Etats.

L’ambition première était de reconvoquer une conférence internationale avec les parties avant la fin de l’année, mais Israël refuse toute approche multilatérale du conflit et réclame des négociations directes avec les Palestiniens. Les dernières discussions entre les parties, sous égide américaine, ont échoué au printemps 2014 et depuis le processus de paix est totalement gelé.

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit examiner ce jeudi un projet de résolution égyptien réclamant qu’Israël cesse ses activités d’implantations en Cisjordanie et à Jérusalem Est. Les milieux diplomatiques s’interrogent sur la possibilité que les Etats-Unis, alliés indéfectibles d’Israël s’abstiennent, ce qui constituerait une grande première. Le président élu Donald Trump a appelé les Etats-Unis à mettre leur veto à cette résolution.

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