Des champs palestiniens détruits près de Netiv Haavot
200 oliviers et vignobles ont été endommagés à Bayt Sakarya, à un kilomètre de l'avant-poste qui a été évacué avant d'être rasé cette semaine
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Près de 200 vignes et oliviers ont été détruits dans un village palestinien mitoyen à l’avant-poste de Netiv Haavot, qui a été évacué cette semaine avant sa démolition, sur ordre de la cour.
La police a ouvert une enquête sur cet apparent crime de haine à Beit Sakarya, où les résidents ont découvert jeudi matin la phrase en hébreu « Stop au terrorisme agricole » peinte à la bombe sur un rocher, en référence aux attaques réciproques en Cisjordanie ces derniers mois, sur les biens des Israéliens par les Palestiniens et inversement.
Selon le groupe Yesh Din, il s’agit du second acte de vandalisme à Beit Sakarya au cours des deux dernières semaines.
La semaine dernière, des récoltes ont été détruites et des termes en hébreu en été tagués dans un autre incident, dans le village de Burin, au nord de la Cisjordanie.
[mappress mapid= »4683″]
La phrase « Stop au terrorisme agricole » avait également été peinte sur l’unique meule de foin qui n’a pas été incendiée.

Dimanche, la police a relâché un jeune de 17 ans, originaire de Bnei Brak, qui a été assigné à résidence. Il est suspecté d’avoir commis un certain nombre de ces attaques dites « prix à payer » contre les villages palestiniens.
Il a été libéré deux semaines après sa mise en détention et n’a pas eu la possibilité de contacter un avocat.
Un deuxième mineur du nord de la Cisjordanie a également été libéré, même si les charges retenues à son encontre seraient moins graves dans la mesure où il a pu rencontrer un avocat durant sa période d’emprisonnement.
Ces arrestations surviennent dans un contexte de séries de crimes de haine commis à l’encontre des Palestiniens, dont l’abattage de dizaines d’oliviers, l’incendie d’une mosquée, des jets de pierres dans les vitres de voitures, des pneus crevés et des graffitis appelant au meurtre des Arabes.