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Des chercheurs auraient réussi à empêcher le mélanome de s’étendre au cerveau

Les cellules du mélanome activent et empruntent une voie inflammatoire, selon une équipe de l'université de Tel Aviv parvenue à réduire les métastases chez les souris

Image d'un dermatologue qui vérifie un grain de beauté d'un patient pour détecter des signes d'un mélanome. (AlexRaths; iStock par Getty Images)
Image d'un dermatologue qui vérifie un grain de beauté d'un patient pour détecter des signes d'un mélanome. (AlexRaths; iStock par Getty Images)

Des chercheurs de l’université de Tel Aviv pensent avoir trouvé la « voie »  qu’empruntent les cellules de mélanome pour se propager au cerveau, et pensent aussi avoir trouvé une façon d’empêcher cela.

L’étude a été réalisée sur des souris mais a également été validée sur des échantillons de tissu cérébral humain où le mélanome s’est étendu, ont indiqué les chercheurs.

« Le mélanome est le cancer de la peau le plus mortel en raison de son haut taux de métastase, souvent au cerveau », a expliqué la professeure Neta Erez, du département de Pathologie à la faculté de médecine Sackler, de l’université de Tel Aviv, qui a dirigé l’étude.

« Le pronostic des patients au cerveau métastasé est très sombre », a souligné Erez.

Les patients décédaient de métastases situées ailleurs dans le corps avant qu’elles ne soient repérées dans le cerveau. Cependant, grâce à l’amélioration des traitements et à l’allongement de la durée de vie, « l’incidence des métastases cérébrales diagnostiquées augmente. Comprendre comment et pourquoi les métastases cérébrales se produisent est un défi urgent auquel font face les chercheurs en cancérologie actuellement », a déclaré Erez.

Les chercheurs ont tenté de comprendre comment ces cellules se propageaient dans le cerveau, et comment l’on pouvait empêcher cette propagation. Au cours de leurs travaux, ils ont pris des souris atteintes de métastases cérébrales du mélanome spontanées et ont étudié la façon dont elles réagissaient avec le cerveau.

Les astrocytes sont les cellules les plus présentes dans le tissu cérébral. Leur rôle est de protéger le cerveau et de maintenir ses fonctions en réparant le tissu. Si un astrocyte détecte un dommage au niveau du tissu, comme par exemple un AVC, il déclenche une alarme et commence à sécréter des facteurs inflammatoires qui attirent des cellules immunitaires vers le cerveau.

« Nous avons découvert que ces cellules du mélanome peuvent activer ces voies inflammatoires qui conduisent au cerveau, et ensuite détourner ces voies », a expliqué Erez dans une interview téléphonique. « Elles déclenchent des sécrétions inflammatoires et ensuite profitent de cette voie qui leur permet d’atteindre le cerveau ».

Quand les chercheurs ont utilisé des manipulations génétiques pour neutraliser les récepteurs dans les cellules du mélanome, ils sont parvenus à bloquer la capacité des cellules tumorales à répondre au signalement de l’astrocyte. « Le développement des métastases cérébrales a été considérablement diminué », a déclaré l’université dans un communiqué.

La recherche, a souligné Erez, a été menée sur des souris, et non sur des humains. Mais les chercheurs ont validé leurs résultats sur des métastases cérébrales de patients qui avaient été opérés. Ils ont trouvé que chez les humains, les astrocytes expriment le même facteur inflammatoire – le CXCL10 – et que les cellules tumorales humaines expriment le même récepteur, le CXCR3, comme chez les souris.

« Cela suggère qu’un mécanisme identique opère chez les humains », affirme le communiqué.

« Nos découvertes suggèrent que bloquer cette voie pourrait empêcher les métastases cérébrales », assure Eretz. « L’axe CXCL10-CXCR3 pourrait potentiellement être une cible pour la prévention des métastases cérébrales du mélanome. »

Les chercheurs se penchent désormais sur ce qui déclenche l’inflammation dans le cerveau, qui favorise les métastases.

La recherche, publiée dans Cell Reports le 13 août, a été menée par d’anciens étudiants de l’université de Tel Aviv, les docteurs Hila Doron et Malak Amer, en collaboration avec le professeur Ronit Satchi-Fainaro, également de la faculté de médecine Sackler, de l’université de Tel Aviv,

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