En présentant ses lettres de créance à Herzog, Huckabee rappelle la menace iranienne
L'ambassadeur américain, qui a qualifié sa nomination par Donald Trump de "vocation divine" a averti des intentions de l'Iran : détruire Israël d’abord, et les États-Unis ensuite
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Après avoir présenté ses lettres de créance au président Isaac Herzog lundi, l’ambassadeur américain Mike Huckabee a déclaré que l’Iran voulait détruire Israël et les États-Unis.
« Ils ont toujours souhaité qu’Israël soit le premier à tomber, puis que ce soit au tour des États-Unis d’être détruits », a-t-il déclaré.
« Ou, pour le dire plus simplement, Israël est l’entrée et les États-Unis sont le plat de résistance. »
Samedi, l’administration Trump a achevé le deuxième cycle de négociations sur le programme nucléaire iranien.
Huckabee, un pasteur baptiste, a qualifié sa nomination par le président américain Donald Trump de « vocation divine ».
« Cette mission consiste à soutenir le peuple israélien pour la paix et la prospérité », a-t-il déclaré, ajoutant que le soutien à Israël était une « position divine ».
Comparant Huckabee à Abraham dans la Bible, Herzog a décrit sa nomination en tant qu’envoyé spécial comme « le reflet éclatant de l’amour, de l’amitié et du soutien du président envers l’État d’Israël ».
Abordant la menace iranienne, Herzog a déclaré que Téhéran « continue de poursuivre sa vision radicale de la domination régionale et de la déstabilisation, seul et par l’intermédiaire de ses mandataires, tout en poursuivant son programme d’armement nucléaire et en appelant ouvertement à la destruction d’Israël ».
« Je sais, Mike, que vous partagez notre chagrin et notre détermination absolue à voir tous les otages libérés des cachots du [groupe terroriste palestinien du] Hamas et rendus à leurs proches », a poursuivi Herzog.
« Instamment. Jusqu’au dernier. »
Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar a pour sa part rencontré le nouvel ambassadeur américain au ministère des Affaires étrangères, à Jérusalem, pour discuter du programme nucléaire iranien, selon le bureau de Saar.
Les deux hommes ont aussi évoqué d’autres « questions stratégiques » ainsi que le renforcement des liens bilatéraux, selon le communiqué israélien.
Saar a remercié Huckabee pour le soutien apporté par ce dernier depuis des décennies, estimant qu’Israël n’aurait pas pu rêver d’un meilleur ambassadeur américain.