Évasion fiscale : Bar Refaeli et sa mère auraient conclu un accord judiciaire
Tzipi Refaeli devra passer 16 mois en prison en vertu d'un accord, sa fille y échappe ; elle devra également payer une amende et 8 millions de shekels d'arriérés d'impôts
La mannequin Bar Refaeli et sa mère auraient signé un accord avec les procureurs pour régler les accusations d’évasion fiscale.
Selon l’accord, la mannequin évitera la prison, mais devra effectuer neuf mois de travaux d’intérêt général, tandis que Tzipi Refaeli purgera 16 mois derrière les barreaux, a rapporté vendredi le site d’information Ynet.
Les deux femmes devront également payer une amende de quelques millions de shekels et 8 millions de shekels (2 millions d’euros) d’arriérés d’impôts, selon le rapport.
L’accord devrait être présenté prochainement au tribunal de Tel Aviv.
Les procureurs allèguent que Bar Refaeli, 34 ans, et sa mère ont caché des dizaines de millions de shekels de revenus provenant des autorités fiscales.
Tzipi Refaeli fait également face à des accusations connexes, en attendant une audience, de blanchiment d’argent et d’autres délits de fraude fiscale.
Les démêlés judiciaires de Bar Refaeli sont liés au fait qu’elle devait payer des impôts pendant les années 2009-2012 en fonction de l’endroit où elle habitait, en Israël ou à l’étranger. Les autorités affirment que Mme Refaeli a menti en disant qu’elle vivait principalement à l’étranger, et qu’elle n’a pas déclaré aux autorités fiscales israéliennes les revenus, les cadeaux coûteux et les rabais qu’elle a obtenus pendant cette période.
Elle affirme qu’elle ne savait rien des efforts déployés pour dissimuler ses revenus pendant cette période.
En juillet, elle a fait appel devant la Haute Cour de justice contre une décision d’un tribunal inférieur qui lui a ordonné de payer des impôts sur 8 millions de shekels pour des revenus à l’étranger au cours des années 2009-2010. Elle avait fait valoir que sa relation passée avec la star de cinéma hollywoodienne Leonardo DiCaprio était suffisamment étroite pour être considérée comme une unité familiale – ce qui fait qu’elle s’est installée aux États-Unis plutôt qu’en Israël.