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Frappes sur l’Iran : L’espace aérien israélien fermé ; trafic général fortement perturbé

L'Iran, l'Irak et la Jordanie ferment aussi leur espace aérien face à l’escalade ; les avions qui devaient atterrir à Ben Gurion sont redirigés vers Chypre et la Grèce ; El Al évacue ses avions d'Israël

Illustration : Le hall de départ vide, à l'aéroport Ben Gurion, le 9 novembre 2020. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)
Illustration : Le hall de départ vide, à l'aéroport Ben Gurion, le 9 novembre 2020. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)

De nombreuses compagnies comme Air India, Emirates ou Air France ont supprimé ou dérouté des dizaines de vols vendredi matin après les frappes israéliennes sur le territoire iranien.

Israël, l’Iran, mais aussi l’Irak et la Jordanie ont fermé leur espace aérien vendredi matin, provoquant l’annulation de nombreux vols vers et depuis le Moyen-Orient, ou prévoyant un survol de la région.

L’aéroport international Ben Gurion est fermé aux arrivées et aux départs jusqu’à nouvel ordre, suite à l’offensive majeure lancée dans la nuit de jeudi à vendredi par Israël contre l’Iran et son programme nucléaire, les compagnies aériennes ont commencé à annoncer la suspension de leurs vols.

La chaîne N12 a indiqué que l’aéroport devrait rester fermé pendant les trois à quatre prochains jours, mais cette information n’a pas été confirmée. Un porte-parole de l’Autorité aéroportuaire israélienne (IAA) a déclaré au Times of Israel qu’aucune déclaration officielle ni estimation n’avait été publiée.

La compagnie aérienne nationale israélienne El Al Airlines a annoncé la suspension de ses vols à destination et en provenance d’Israël jusqu’à dimanche. Plusieurs vols qui devaient atterrir ont fait demi-tour ou ont été déroutés vers Chypre ou la Grèce.

El Al et Israir ont toutes deux déclaré vendredi qu’elles déplaçaient leurs avions hors d’Israël alors que le pays se préparait à des représailles.

Avis au public sur le site web de l’aéroport Ben Gurion, 13 juin 2025. (Crédit : Capture d’écran)

Vols déroutés

Selon le site Flight Aware, les vols Delhi-Vienne et Bombay-Londres de vendredi matin s’apprêtaient à entrer dans l’espace aérien iranien quand Israël a lancé son attaque, et les avions ont fait demi-tour vers leur aéroport d’origine.

Plusieurs vols qui devaient atterrir à Dubaï ont été déroutés tôt vendredi matin. Un vol Emirates reliant Manchester à Dubaï a été dérouté vers Istanbul et un vol Flydubai en provenance de Belgrade a été dérouté vers Erevan, en Arménie.

Le vol Londres-New Delhi d’Air India venait aussi d’entrer dans l’espace iranien quand il s’est dérouté vers l’espace aérien irakien, avant d’arriver en Inde avec près d’une heure de retard, selon le même site.

« A cause de la situation en Iran », plusieurs vols d’Air India entre l’Inde et les Etats-Unis ou l’Europe ont dû s’arrêter vendredi dans des aéroports européens, saoudiens ou émiratis, a indiqué la compagnie sur son site.

Annulations et suspensions

Air France a également annoncé vendredi la suspension « jusqu’à nouvel ordre » de ses vols entre Paris et Tel Aviv, mais maintient ses vols vers le Liban et les autres aéroports de la région.

Lufthansa, premier groupe de transport aérien européen, a aussi suspendu ses liaisons avec Téhéran jusqu’au 31 juillet, a prolongé celles avec Tel-Aviv sur la même période et évitera l’espace aérien des deux pays, ainsi que celui de l’Irak, « jusqu’à nouvel ordre ».

Sa filiale helvétique, Swiss, s’est alignée sur ces décisions, choisissant en plus de suspendre ses vols vers Beyrouth et de ne pas reprendre ses vols vers Tel Aviv jusqu’au 25 octobre.

Les compagnies aériennes du Golfe ont quant à elles annulé vendredi plusieurs vols en provenance et à destination de l’Irak, la Jordanie, le Liban, l’Iran et la Syrie.

Les aéroports internationaux de Dubaï, qui proposent de nombreux vols vers la région, ont fait part vendredi de nombreux « annulations ou reports en raison des fermetures des espaces aériens en Iran, en Irak et en Syrie », d’après un communiqué posté sur le réseau social X.

L’aéroport d’Abou Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, a mis en garde contre « des perturbations de vol » attendues « tout au long de la journée ».

Même cas de figure dans les aéroports internationaux de Dubaï, qui font part d' »annulations ou reports en raison des fermetures des espaces aériens en Iran, en Irak et en Syrie », d’après un communiqué posté sur X.

Emirates, la plus grande compagnie aérienne au Moyen-Orient basée à Dubaï, a annoncé vendredi l’annulation de ses vols de et vers l’Irak, la Jordanie, le Liban et l’Iran.

Sur le site Internet du transporteur aérien, plusieurs vols prévus pour vendredi, et un vol prévu samedi pour Téhéran, étaient affichés comme annulés.

Qatar Airways, compagnie étatique et autre gros transporteur régional, a également assuré avoir « annulé temporairement ses vols vers l’Iran et l’Irak en raison de la situation actuelle dans la région. »

La compagnie aérienne low-cost hongroise Wizz Air a informé ses passagers des annulations et perturbations de vols, invoquant « l’évolution de la situation dans la région ».

La compagnie aérienne low cost Flydubai a annoncé la suspension de ses vols vers Amman, Beyrouth, Damas, l’Iran et Israël, ainsi que l’annulation, le déroutement ou le retour à leur aéroport de départ de plusieurs autres vols.

Selon les données de Flightradar24, Qatar Airways a annulé ses deux vols prévus vendredi à destination de Damas. La compagnie aérienne a ensuite déclaré vendredi avoir temporairement annulé ses vols vers l’Iran et l’Irak « en raison de la situation actuelle dans la région ».

Des avions de combat de l’armée de l’air israélienne décollant pour mener des frappes en Iran, tôt le matin du 13 juillet 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Israël a déclaré vendredi avoir pris pour cible des installations nucléaires, des usines de missiles balistiques et des commandants militaires iraniens au début de ce qu’il a qualifié d’opération prolongée visant à empêcher Téhéran de se doter de l’arme atomique, baptisée Opération « Rising Lion ».

La prolifération des zones de conflit à travers le monde représente une charge de plus en plus lourde pour les opérations et la rentabilité des compagnies aériennes, et constitue un problème croissant en matière de sécurité. Selon le cabinet de conseil en risques aériens Osprey Flight Solutions, six avions commerciaux ont été accidentellement abattus et trois autres ont frôlé la catastrophe depuis 2001.

« La situation est encore incertaine -– les opérateurs doivent faire preuve d’une grande prudence dans la région pour le moment », selon Safe Airspace, un site web géré par OPSGROUP, une organisation associative qui partage des informations sur les risques liés aux vols.

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