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Les victimes du 7 octobre

Gideon et Noa Chiell, 24 et 27 ans : un frère et une sœur unis par le même tatouage

Depuis, d'autres membres de la famille se sont fait tatouer « Rien n’est impossible » en hébreu. Ce frère et cette sœur ont été assassinés lors de la rave Supernova, le 7 octobre

Les frères et sœurs Gideon et Noa Chiell, assassinés ensemble par des terroristes du Hamas lors de la rave Supernova, le 7 octobre 2023. (Autorisation)
Les frères et sœurs Gideon et Noa Chiell, assassinés ensemble par des terroristes du Hamas lors de la rave Supernova, le 7 octobre 2023. (Autorisation)

Noa Chiell, 27 ans, et Gideon « Gidi » Chiell, 24 ans, ont été assassinés par des terroristes du Hamas lors de la rave Supernova du 7 octobre dernier.

Ils ont été portés disparus pendant neuf jours, jusqu’à ce que leur corps soit identifié.

Les frères et sœurs, originaires de la petite ville d’Ahuzat Barak, dans le nord du pays, laissent dans la peine leurs parents, Aviela et Sagui, et un frère, Harel. Noa devait commencer sa maîtrise cet automne et Gidi avait créé « Radio Berlin », qui organisait des fêtes et des raves à Tel Aviv avec des DJ du monde entier.

Leur tante, Tzviya Chiell, a déclaré à Ynet News que « malgré leur différence d’âge, ils étaient très proches. Ils aimaient tous les deux les raves et y sont allés avec des amis.

Tzivya dit que la mort de Noa et Gideon « a ravagé la famille ». Elle rappelle qu’ils avaient le même tatouage en hébreu disant : « Il n’y a rien d’impossible », phrase qui figure sur la pierre tombale de leur grand-père.

Plusieurs membres de la famille se sont depuis fait tatouer le même tatouage sur le bras afin de leur rendre hommage.

Cette phrase, dit-elle, est devenue une sorte de testament qu’ils nous ont laissé : « Nous tomberons et nous nous relèverons, nous tomberons et nous nous relèverons, encore et encore, rien n’est impossible. »

La petite amie de Gideon, Alina Vorko, a écrit sur Instagram qu’ils venaient de s’installer ensemble, mais qu’ils n’avaient pas eu l’occasion de vivre autant de choses qu’ils l’auraient voulu ensemble.

« Nous n’avons jamais eu l’occasion de nous affaler sur le canapé et de regarder un film. Nous n’avons jamais eu l’occasion de préparer le dîner ensemble, d’écouter de la musique, de danser et d’être heureux, juste toi et moi », a-t-elle écrit. « Nous avons travaillé si dur ensemble pour notre maison, et nous n’avons jamais pu commencer à vivre ensemble comme nous le voulions. »

« Tu m’as appris à vivre, ce que c’est que de vivre vraiment, j’ai tellement changé grâce à toi, tu as fait de moi une meilleure personne jour après jour », a ajouté Vorko. « Je n’aurais pas pu rêver d’une personne plus parfaite que toi. Tu as été mon premier amour et le resteras pour la vie, mon véritable amour inconditionnel sans limite – l’univers m’avait fait un trop beau cadeau et il me l’a enlevé bien trop rapidement. »

Le colocataire de Noa, Lior Shemesh, lui a rendu hommage sur les réseaux sociaux, en écrivant : « Ma Noa, ma sœur, toi qui m’as toujours soutenue, tu répondais toujours présente quand j’avais besoin d’aide, le cœur brisé ou que je ne voulais pas aller seule au travail. »

« Ma Noa, mon modèle, la gardienne de mes secrets, ma partenaire de rigolade, de danse, mon amie inconditionnelle… Je t’aime ma Noa, tu vas me manquer. »

Leur frère cadet, Harel, a écrit sur Instagram à propos de sa relation avec ses frère et sœur morts.

« Ma Noa’le… Ta voix me manque tellement, je n’arrête pas de me demander où tu es. Je voudrais que tu viennes m’embêter comme tu aimais tant le faire… Viens m’embêter, comme tu sais si bien le faire », a-t-il écrit.

« Tu ne comprends pas à quel point toi et Gidi me manquez. Je me sens vide, en manque, c’est si dur », a écrit Harel. « Je vous en prie, revenez m’embêter, ne serait-ce qu’un peu, juste une fois. »

À Gidi, Harel a écrit : « Depuis que je suis tout petit, tu as été à mes côtés. Tu m’as tout appris, il n’y a pas beaucoup de grands frères comme toi… Nos conversations me manquent, assis à la terrasse d’un café ou juste au téléphone. Tu me racontais tes rêves et tu me demandais comment j’allais. »

« J’étais très fier de toi : je disais partout à quel point tu étais un champion. Je demandais à tout le monde s’ils connaissaient Radio Berlin », se souvient Harel. « Tu es mon modèle et tu le seras toujours. Je t’admire plus que je ne saurais le dire. »

« Tout ce que vous avez fait est réellement incroyable. Vous n’aimiez pas perdre du temps à dormir », a ajouté Harel. « Vous avez prouvé au monde que ‘rien n’est impossible’… Chaque fois que c’est dur, je me dis que Gidi n’abandonnerait pas et qu’il prouverait à tout le monde que ‘rien n’est impossible’ ».

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