Hai Zfati, 25 ans : ce grand fan du Beitar Jérusalem ne faisait que « répandre la joie »
Il a été assassiné par des terroristes du Hamas en tentant de fuir le festival de musique Supernova le 7 octobre
Hai (Haim) Zfati, âgé de 25 ans et originaire de Kiryat Ata, a été assassiné par des terroristes du Hamas en tentant de fuir les lieux du festival de musique Supernova, le 7 octobre.
Il était venu à la rave avec son grand ami, Orel Peso. Lorsque l’attaque a commencé, ils ont essayé de quitter les lieux en voiture avant de se décider à partir à pied et de se réfugier dans un abri anti-aérien situé au bord de la route.
Il a appelé sa mère pour lui demander d’envoyer de l’aide, puis lui a envoyé une vidéo de l’intérieur de l’abri et sa géolocalisation précise. C’est à 8 heures du matin qu’il a donné son dernier signe de vie.
Hai et Orel ont tous deux été assassinés à l’intérieur de l’abri, attaqué par des terroristes du Hamas qui ont tiré à l’intérieur et lancé des grenades sur les festivaliers.
Hai a été inhumé à Kiryat Ata le 10 octobre. Il laisse dans la peine ses parents, Hedva et Dror, ainsi que son frère Ron et sa sœur Eden.
Selon la nécrologie officielle, deuxième enfant de la fratrie, Hai est né à Jérusalem : quand il avait 6 ans, il est venu s’installer avec sa famille à Kiryat Ata, non loin de Haïfa, et a été scolarisé à proximité de Kiryat Haim et Kiryat Bialik.
Une fois les études secondaires terminées, il a fait son service militaire dans l’armée israélienne, au sein de la brigade Givati. Dès le début de son service, il s’est blessé à la jambe et a été hospitalisé pendant six semaines, ce qui a mis un coup d’arrêt définitif à sa carrière militaire.
Malgré les séquelles de cette blessure, il a travaillé dans le restaurant de hamburgers Ruben, à Kiryat Ata, avant de travailler dans un restaurant de shawarma et de revenir à Ruben pour gérer le département alimentaire. Sa famille a dit de lui qu’il aimait travailler dans la restauration et être entouré de nourriture.
Par-dessus tout, ont déclaré ses proches, il était un fan inconditionnel du club de football Beitar Jérusalem – dont il s’était fait tatouer un grand logo dans le dos et dont le symbole est gravé sur sa pierre tombale. Hai consacrait son temps libre aux festivals de musique et à la danse : dès qu’il le pouvait, il faisait la fête en musique et partait se défouler presque tous les week-ends.
Sa mère, Hedva, a déclaré à un site d’informations sportives que Hai était « un fan inconditionnel du Beitar… C’était un garçon heureux qui avait deux amours dans la vie – le beitar et la danse, et il a été tué lors d’un festival de danse. »
« Son amour pour le Beitar était sa priorité… Je suis sa mère et son grand amour, mais le Beitar était son second amour », a ajouté Hedva. « Sa chambre est remplie de foulards, de drapeaux, de t-shirts du Beitar. »
Elle a ajouté que sa mort était « extrêmement dure, une perte énorme. Mon fils n’est plus là, comme une fleur que l’on a arrachée. Nous sommes sous le choc, abasourdis et tristes. »
La sœur de Hai, Eden, a écrit sur Instagram : « Mon Hai – tu resteras à jamais gravé dans mon esprit. »
« Je t’aime tellement que j’en ai mal partout, jusqu’aux os », a-t-elle ajouté. « Tu étais la joie, la lumière et ton sourire était irrésistible : maintenant, tu es là-haut en train de répandre ta joie, mon ange de pureté. »
Plus tard, Eden a écrit que tout ce qu’elle voulait, c’était « que tu reviennes ne serait-ce qu’un instant. Juste une fois pour m’asseoir à tes côtés, avec une bière, sur le balcon. Juste une fois pour te serrer dans mes bras, te faire un énorme câlin pour que tu ne repartes pas… J’ai besoin de commencer ma journée avec toi, juste toi et moi, une bouteille de bière et une vue magnifique, nous aimions tellement faire ça. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.