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« J’aimerais qu’il reste quelque chose » : Un film sur la mémoire de la Shoah

Le réalisateur a suivi l’équipe de bénévoles du Mémorial de la Shoah qui recueille les témoignages et collecte les archives personnelles des déportés et de leurs proches

Capture d’écran du film "J'aimerais qu'il reste quelque chose" de Ludovic Cantais.
Capture d’écran du film "J'aimerais qu'il reste quelque chose" de Ludovic Cantais.

« J’aimerais qu’il reste quelque chose » est un film-documentaire sur la transmission de la mémoire de la Shoah. Réalisée par Ludovic Cantais, il est sorti en salles en 2019 et en DVD et VOD le 12 février dernier.

Dans son œuvre, le réalisateur suit l’équipe de bénévoles du Mémorial de la Shoah à Paris qui, chaque mardi après-midi, recueille les témoignages et collecte les archives personnelles des déportés et de leurs proches. Ils rassemblent ainsi photographies, objets et lettres qui racontent l’histoire.

« ‘J’aimerais qu’il reste quelque chose’ va à la rencontre de ceux qui racontent et donnent et de ceux qui écoutent et reçoivent pour sauvegarder et transmettre la mémoire des victimes de la Shoah », explique la note d’intention du film.

« Filmer ces moments fragiles et fugaces, quand l’intime entre dans l’institutionnel et le collectif. Cependant, une question demeurait : comment filmer la Shoah aujourd’hui dans les années 2010 en essayant de trouver un nouveau point de vue ? Je tenais mon sujet », dit Ludovic Cantais. « Ce film serait sur la transmission de la mémoire et comment ça se passe. Filmer ceux qui donnent, mais aussi ceux qui reçoivent. Ceux qui parlent et ceux qui écoutent. Filmer ce qui ne l’avait jamais été a priori, à savoir le collectage d’archives, leur indexation, penser, classer, trier comme dirait Perec. »

Dans le documentaire, un homme raconte : « Mon père est décédé en 1934. Mon frère et ma mère ont été déportés par le convoi numéro 66 : ma mère y a passé son 38e anniversaire. »

On découvre également l’histoire d’une famille déportée qui, en en sortant vivante, retrouve son logement occupé par les voisins qui les avaient dénoncés. Avant d’être accueillis par un : « Heureusement que nous étions là pour veiller sur vos affaires ! »

Le film, d’une durée de 80 minutes, a reçu le soutien de la Fondation du judaïsme français et de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Il a été tourné de janvier à novembre 2014.

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