Israël en guerre - Jour 561

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« Je ne peux pas marcher librement dans ma ville », déplore le maire de Beit Shemesh après une agression

Shmuel Greenberg s'est attiré les foudres des populations les plus extrémistes parmi les ultra-orthodoxes en donnant l'ordre de démanteler les structures construites illégalement, y compris les synagogues

Le maire de Beit Shemesh, Shmuel Greenberg (avec le casque), est sauvé par la police d'une foule d'extrémistes ultra-orthodoxes, le 19 mars 2025. (Capture d'écran/X)
Le maire de Beit Shemesh, Shmuel Greenberg (avec le casque), est sauvé par la police d'une foule d'extrémistes ultra-orthodoxes, le 19 mars 2025. (Capture d'écran/X)

Après avoir été agressé par la foule dans la soirée de samedi – des dizaines d’extrémistes ultra-orthodoxes l’avaient attaqué ainsi que sa famille – le maire de Beit Shemesh, Shmuel Greenberg, a déploré la restriction de sa liberté de déplacement suite aux menaces qui pèsent dorénavant sur lui.

Dans une interview qui a été accordée au site d’information Walla suite à cet incident – sa voiture avait été renversée et son fils, un adolescent, avait été légèrement blessé – Greenberg, qui est membre du parti ultra-orthodoxe Degel Hatorah, s’est interrogé : « Comment est-ce possible ? »

La vidéo de la scène montre des juifs hassidiques vêtus de noir qui balancent le véhicule d’avant en arrière. Des cris se sont entendre en arrière-plan. Sur une autre vidéo, le maire, portant un casque, sort précipitamment d’un bâtiment, aidés par les véhicules blindés de la police, tandis que la foule en délire le poursuit en le traitant de « nazi ». Embarqué dans une autre voiture, il avait dû quitter les lieux en toute hâte.

« Je suis le maire ici, mais je suis aussi un être humain. Je ne peux pas me promener librement dans ma ville. La ville est censée être un espace public où chacun peut se promener sans crainte », a-t-il déclaré.

Greenberg – ancien soldat de Tsahal, qui avait eu une maîtrise en politique publique et qui occupait jusqu’à une date récente le poste de haut responsable de l’éducation au sein de la municipalité de Jérusalem – s’est attiré les foudres des populations les plus extrémistes parmi les ultra-orthodoxes de Beit Shemesh en raison des ordres donnés par son administration de démanteler les structures construites illégalement, y compris les synagogues.

« J’ai eu le sentiment que ma vie était réellement en danger. La police a exigé que je mette un casque – ils m’ont jeté des pierres, des bâtons et des bouteilles. Sans la police, les choses se seraient terminées différemment », a-t-il expliqué à Walla.

Pour les extrémistes, « je suis un symbole du gouvernement. À une époque comme celle-ci, où les Haredim tentent de s’opposer au gouvernement par tous les moyens, chaque symbole devient une cible », a-t-il ajouté.

Cet incident est loin d’être la première attaque commise à l’encontre d’un maire de Beit Shemesh.

Au mois d’août 2023 – c’était la deuxième attaque en moins de deux mois – des dizaines d’extrémistes avaient déclenché une émeute devant une école locale alors que le maire de l’époque, Aliza Bloch, visitait le bâtiment. Les émeutiers avaient lancé des objets, allumé un feu et vandalisé sa voiture, la retenant en otage pendant près de deux heures. La police était intervenue pour le secourir.

Si les violences ont considérablement diminué ces dernières années, les extrémistes cherchent depuis longtemps à imposer par la force leur mode de vie aux habitants, affichant des panneaux appelant à la pudeur, arrachant des drapeaux israéliens. Ils avaient incendié un magasin de téléphones portables dans le quartier ultra-orthodoxe modéré de Ramat Beit Shemesh Alef, l’année dernière.

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