La droite fait obstacle à Rima Hassan au Parlement européen
La juriste anti-Israël briguait la vice-présidence de la sous-commission des Droits de l'homme mais en a été empêchée par ses opposants
Rima Hassan, nouvelle eurodéputée du parti radical de gauche La France insoumise, ne sera pas troisième vice-présidente de la sous-commission des Droits de l’homme (DROI), malgré le souhait de son groupe parlementaire The Left. Inconnue au Parlement européen avant le vote, l’égérie de l’extrême gauche radicale française anti-Israël a été empêchée par François-Xavier Bellamy des Républicains.
« Après le 7 octobre, elle a déclaré que les actions du Hamas étaient légitimes, ce qui la disqualifie à jamais pour parler de droits de l’homme », a déclaré l’eurodéputé de la droite française. Après avoir pris connaissance de la possible nomination de la juriste pro-palestinienne, Bellamy a alerté son groupe, le Parti populaire européen. Son président, Manfred Weber, a décidé de bloquer, avec le soutien des libéraux de Renew, l’élection d’Hassan à ce poste stratégique.
Accorder ce poste à la députée insoumise reviendrait à lui offrir une tribune permanente alors qu’elle a qualifié les attentats du 7 octobre d’actions légitimes, a multiplié les provocations anti-Israël et milite pour une « Palestine libre de la mer au Jourdain ».
Malgré l’avertissement du Parti populaire européen, le groupe The Left refuse de changer de candidat. En conséquence, le groupe de droite a fait reporter le vote à septembre. « Si après les vacances, The Left ne change pas de candidate, on fera battre Rima Hassan », avertit le PPE.
En réponse, Rima Hassan a comme à son habitude dans ses écrits publics adressés à ses ennemis semblé menacer François-Xavier Bellamy dans un message sur X, postant : « La lâcheté qui vous anime ici est la même que celle qui est dans votre regard vide et fuyant quand je vous croise dans les couloirs du Parlement européen. Tremblez. Ce n’est que le début. »
Il y a quelques jours, une « pétition pour la destitution de la nationalité française de Rima Hassan », une mesure très difficile à mettre en œuvre, a été lancée. Elle a recueilli près de 13 000 signatures.