Israël en guerre - Jour 537

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La motion visant à évincer le député Ofer Cassif rejetée à la Knesset

Les charges retenues contre l'élu de l'alliance arabe radicale Hadash-Taal n'atteignent pas "le seuil criminel" nécessaire à sa destitution malgré les 85 voix favorables

Le député Hadash-Taal Ofer Cassif s'exprimant lors d'une discussion et d'un vote sur son éviction lors du plénum de la Knesset, à Jérusalem, le 19 février 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Le député Hadash-Taal Ofer Cassif s'exprimant lors d'une discussion et d'un vote sur son éviction lors du plénum de la Knesset, à Jérusalem, le 19 février 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Un vote de destitution sans précédent contre le député Ofer Cassif, du parti Hadash-Taal a échoué au plénum de la Knesset lundi, avec seulement 85 des 90 législateurs requis dans le corps de 120 sièges votant en faveur de l’expulsion du parlementaire d’extrême-gauche.

La tentative d’expulser Cassif de la Knesset fait suite à son soutien public au procès intenté par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice, qui a été qualifié de « trahison » par ses détracteurs.

Seul membre juif de l’alliance radicale Hadash-Taal à majorité arabe, Cassif a signé une pétition soutenant les revendications de Pretoria et a accusé les dirigeants israéliens de prôner des crimes contre l’humanité à l’encontre des Palestiniens.

En réponse, le député Oded Forer (Yisrael Beytenu) a décidé de recourir à un mécanisme juridique inutilisé dans la loi de suspension de 2016, en vertu duquel les parlementaires peuvent exclure un de leur confrères s’il s’avère qu’il a commis l’une des infractions suivantes, notamment « exprimer son soutien au combat armé d’un État ennemi ou d’une organisation terroriste contre l’État d’Israël ».

La procédure de destitution a aisément franchi les deux premières étapes du processus – soumettre une lettre signée par un minimum de 70 députés et obtenir le soutien d’au moins trois quarts de la commission de la Chambre – mais elle a échoué en plénière après avoir manqué de peu le soutien nécessaire.

Après le vote, les députés arabes ont serré Cassif dans leurs bras, tandis que ceux de droite ont crié leur déception, les deux camps semblant sur le point d’en venir aux mains.

Bien que la mesure ait été soutenue par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, elle n’a pas reçu le soutien nécessaire des leaders des partis Yesh Atid et HaMahane HaMamlahti, Yaïr Lapid et Benny Gantz.

Malgré la colère générale contre Cassif, la procureure générale adjointe Avital Sompolinsky et la conseillère juridique de la Knesset Sagit Afik ont toutes deux déclaré que les charges retenues contre lui n’atteignaient pas « le seuil criminel » nécessaire à sa destitution.

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