Israël en guerre - Jour 466

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« La Passagère », un film sur la terrible vérité d’un camp d’extermination nazi

Ce chef-d'œuvre polonais montre la terrible et froide vérité d'un camp d'extermination nazi, et s’intéresse à la façon "ordinaire" de devenir tortionnaire

« La Passagère » (« Pasażerka ») est un film polonais d’Andrzej Munk et Witold Lesiewicz sorti en 1963. Il ressort au cinéma en version restaurée, en France, ce mercredi 25 janvier, à l’occasion de la journée de commémoration du 78e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau.

Tourné en grande partie dans ce camp entre 1961 et 1963, le scénario se base sur l’expérience des camps de Zofia Posmysz, prisonnière d’Auschwitz et de Ravensbrück, qui en a tiré une pièce de théâtre.

Alors que le réalisateur du film est mort accidentellement pendant le tournage, l’œuvre a été terminée par l’équipe d’après ses notes et photos de repérage.

Il représente un chef-d’œuvre sur la terrible et froide vérité d’un camp d’extermination nazi, et s’intéresse à la façon « ordinaire » de devenir tortionnaire.

Figure essentielle de la Nouvelle vague polonaise, né en 1921 à Cracovie, Andrzej Munk a étudié l’architecture et le droit avant de se consacrer au cinéma à l’école de Lodz. Il est devenu opérateur des actualités polonaises, puis réalisateur de films documentaires. Remarqué pour sa vision intelligente et ironique du nouveau mode de vie polonais, il a signé plusieurs courts métrages avant de se lancer dans l’aventure du moyen métrage (« Les hommes de la croix bleue » en 1956), et du long en 1957 avec « Un homme sur la voie », qui lui a valu une renommée immédiate. Ses films suivants ont connu un succès sans cesse croissant jusqu’à son dernier long-métrage, « La Passagère ». Il est mort d’un accident de voiture pendant le tournage, à l’âge de 41 ans.

Deux ans plus tard, ses amis et collaborateurs ont voulu terminer le film avec les éléments existants. Cette œuvre hybride est composée d’images fixes avec une voix off et de longues séquences filmées à l’intérieur du camp.

« Paradoxalement, le récit acquiert une force qui lui donne une énorme portée éthique : faire œuvre de mémoire, avec une construction en forme de souvenir », écrit le communiqué du film.

Celui-ci a reçu le Prix Fipresci et la mention spéciale au festival de Cannes 1964, et le Prix de la critique italienne ainsi que le Prix Pasinetti à la Biennale de Venise 1964.

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