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Analyse

La stratégie électorale de Netanyahu le garde en vie, mais sa couronne glisse

Comment un Premier ministre aux abois a été réduit à imposer de nouvelles élections à Israël, auront-elles un résultat différent, et qu'espère Liberman ?

David Horovitz

David est le fondateur et le rédacteur en chef du Times of Israel. Il était auparavant rédacteur en chef du Jerusalem Post et du Jerusalem Report. Il est l’auteur de « Un peu trop près de Dieu : les frissons et la panique d’une vie en Israël » (2000) et « Nature morte avec les poseurs de bombes : Israël à l’ère du terrorisme » (2004).

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'adresse aux médias à la Knesset à Jérusalem le 29 mai 2019, après avoir été contraint de dissoudre le Parlement et de convoquer de nouvelles élections (Crédit : Yonatan Sindel / Flash90).
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'adresse aux médias à la Knesset à Jérusalem le 29 mai 2019, après avoir été contraint de dissoudre le Parlement et de convoquer de nouvelles élections (Crédit : Yonatan Sindel / Flash90).

Pendant quelques heures après la fermeture des bureaux de vote à 22 heures le 9 avril, le principal adversaire du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le chef du parti Kakhol lavan Benny Gantz, avait cru avoir gagné. Se berçant d’illusions après un sondage télévisé inexact, il a même été jusqu’à prononcer un discours de victoire à l’intention de ses partisans.

Pendant près de sept semaines après la fermeture des bureaux de vote le jour du scrutin, Netanyahu a également pensé qu’il avait gagné, pour une raison plus crédible : Les dirigeants de six partis politiques, représentant 65 des 120 membres nouvellement élus de la Knesset, ont recommandé au président Reuven Rivlin de charger Netanyahu de former une coalition de gouvernement. Cette recommandation signifiait qu’ils s’engageaient à travailler en partenariat avec Netanyahu au sein du gouvernement, et le titulaire ne croyait pas déraisonnablement qu’il serait maintenant en mesure de réunir une majorité, même s’il conciliait habilement les priorités et les exigences contradictoires entre ses divers partenaires potentiels.

En fait, cependant, la tâche s’est révélée être au-delà de ses capacités – principalement parce que son ennemi juré Avigdor Liberman, chef du parti à cinq sièges Yisrael Beytenu, a refusé de rejoindre la coalition à moins qu’une loi régissant la conscription des hommes ultra orthodoxes dans l’armée israélienne, loi ayant une faible importance pratique mais une certaine valeur symbolique, soit adoptée telle quelle dans une loi.

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Ne comprenant pas que Liberman n’avait aucun désir d’être séduit, mais espérait plutôt empêcher Netanyahu de conserver son poste, le Premier ministre a trop tardé pour essayer de convaincre les différents responsables des deux partis ultra-orthodoxes à se soumettre aux exigences de Liberman, a manqué de temps et, plutôt que de laisser Rivlin offrir à l’un des 119 autres députés la possibilité de former une coalition, il a choisi de dissoudre le Parlement et de fixer de nouvelles élections au 17 septembre.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, (à gauche), avec le président Reuven Rivlin, durant une réunion pour discuter de la prolongation de la période de formation d’un nouveau gouvernement de coalition à la résidence du président à Jérusalem, le 13 mai 2019. (Crédit : Haim Zach (GPO)

Après tout ce drame politique, qui a atteint son apogée (ou plutôt sa profondeur) avec le vote de la Knesset par 74 voix contre 45 pour se dissoudre à minuit mercredi soir, une question clé se pose désormais : comment se déroulera la nouvelle campagne électorale ? ou plus précisément, si les électeurs israéliens, qui se sont exprimés en avril, vont choisir, cinq mois après, une configuration sensiblement différente pour la Knesset ?

Ou, plus précisément encore, si Netanyahu, le roi Bibi, le magicien  de la politique – qui pensait avoir gagné le 9 avril, qui a écarté la menace de défaite le 29 mai avec le dernier recours aux nouvelles élections, va se relever ou sera finalement détrôné le 17 septembre ou peu après. Netanyahu est-il maintenant fini – comme certains se sont précipités de l’affirmer – ou va-t-il encore s’imposer ?

Cette fois-ci, c’est un combat différent.

En avril, les Israéliens ont mis en balance leur appréciation de Netanyahu – notamment pour avoir protégé Israël des menaces extérieures et pour avoir établi de solides relations internationales avec les États-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde, certains États arabes et d’autres – et leurs préoccupations concernant sa prétendue criminalité, ses attaques contre les institutions démocratiques israéliennes et son habitude de se battre avec ses ennemis internes, tels que la gauche ou le secteur arabe.

Le président américain Donald Trump sourit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, (à droite), après avoir signé la proclamation formelle reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, dans la salle de réception diplomatique de la Maison Blanche à Washington, le 25 mars 2019. (AP Photo/Susan Walsh)

Le vote de septembre mettra en jeu de nouveaux facteurs et de nouvelles considérations.

La réputation internationale de Netanyahu a été mise à mal par son échec dans la formation de sa coalition. Même son grand allié présidentiel américain, Donald Trump, qui lui a offert la souveraineté israélienne sur le Golan comme cadeau préélectoral exemplaire, a été déçu.

Les options de coalition de Netanyahu seront réduites, les ultra-orthodoxes et la droite religieuse étant ses seuls partenaires potentiels. Loin d’être un allié potentiel, nous savons tous aujourd’hui que Liberman, son ancien premier adjoint, ministre de la Défense et ministre des Affaires étrangères, est un ennemi politique résolu et puissant.

Netanyahu a clairement indiqué depuis le fiasco provoqué par Liberman de sa tentative de former une coalition qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher Yisrael Beytenu de gagner suffisamment de voix pour revenir à la Knesset et le hanter à nouveau. Mais une première nouvelle série de sondages, effectuée jeudi, suggère que ce sera impossible. Liberman est en hausse.

Yisrael Beytenu n’a pas particulièrement bien réussi en avril, remportant
4 % des suffrages nationaux pour cinq sièges. Que ce soit parce qu’il a tué les espoirs de la coalition de Netanyahu cette fois-ci, ou parce qu’il peut maintenant se présenter comme le véritable champion des droits laïcs israéliens – contrairement à Netanyahu, qu’il a qualifié de capitulateur en série au profit des ultra-orthodoxes – les sondages donnent pour le moment huit ou neuf sièges à Liberman.

Si Liberman s’en sort assez bien, il rêve sans doute du pouvoir monarchique à la tête d’une coalition d’unité tout à fait improbable… dans un Israël où l’improbable ne peut être si facilement écarté

Pour sa part, Netanyahu a essayé de faire passer Liberman pour un « saboteur en série » des gouvernements de droite, et affirme que le leader d’Yisrael Beytenu doit maintenant être considéré comme « partie de la gauche ». Mais c’est Netanyahu qui a tenté de séduire les centristes et les gauchistes dans sa coalition à la dernière minute.

Il semble possible que Liberman détienne à nouveau le pouvoir après le vote de septembre. Il pourrait redevenir faiseur de rois. Ou briseur de roi. S’il s’en sort assez bien, il rêve sans doute du pouvoir monarchique à la tête d’une coalition d’unité tout à fait improbable, sans les ultra-orthodoxes, post-Netanyahu… dans un Israël où l’improbable ne peut être si facilement écarté.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (au premier plan) et l’ancien ministre de la Défense Avigdor Liberman siègent à la Knesset, le 23 mai 2016. (AP Photo/Sebastian Scheiner, File)

Pendant ce temps, avec sa campagne gevalt dans les derniers jours de la bataille électorale d’avril, Netanyahu a contribué à faire chuter le parti de Naftali Bennett et Ayelet Shaked, HaYamin HaHadash, en dessous du seuil de la Knesset. Le parti Zehut de Moshe Feiglin a également manqué à l’appel. Shaked pourrait maintenant rejoindre le Likud. Mais Bennett est déterminé à se présenter à nouveau séparément, idéalement à la tête d’une nouvelle alliance de droite et religieuse, incluant peut-être Feiglin. Comme Liberman, Bennett est un ancien collaborateur et allié de Netanyahu qui est complètement mécontent. S’il revient à la Knesset en septembre, il n’est pas impossible que Bennett siège dans une coalition dirigée par Netanyahu. Mais il est certain qu’il étudiera aussi d’autres voies.

Le peu d’importance de la démocratie israélienne

Bien que M. Netanyahu ait indiqué au cours de la période précédant le vote d’avril qu’il ne chercherait pas à faire adopter une loi visant à l’aider à échapper aux poursuites dans les trois affaires pénales contre lui, il est immédiatement devenu clair après le scrutin que c’était précisément l’intention du Premier ministre.

Il comptait former une coalition qui soutiendrait ses efforts pour obtenir l’immunité contre les poursuites par l’intermédiaire de la Knesset, puis aurait légiféré pour empêcher la Cour suprême d’annuler cette immunité – en limitant de manière radicale les pouvoirs des juges par une clause dite de « dérogation » qui les empêcherait de casser des lois et décisions considérées anticonstitutionnelles.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, (à droite), rencontre la présidente de la Cour suprême Esther Hayut et le vice-président Hanan Melcer, au bureau du Premier ministre à Jérusalem, le 28 mai 2019. (Autorisation)

Il est difficile de savoir comment l’attitude du public à l’égard de Netanyahu pourrait être affectée par la prise de conscience qu’il avait l’intention de rétablir l’équilibre des pouvoirs au cœur de la démocratie israélienne – et de le faire, comme le procureur général l’a lui-même indiqué la semaine dernière, en raison de sa situation juridique personnelle plutôt que dans l’intérêt national.

Alors que les problèmes juridiques de Netanyahu ont été un facteur majeur dans le vote d’avril – le Premier ministre ayant déclaré que les médias, l’opposition, la police et le ministère public s’étaient ligués pour le faire déloger – cela a maintenant pris de l’ampleur pour devenir une lutte pour le sort de la démocratie israélienne. Il semble peu probable que cela déplace les électeurs de la droite vers la gauche ou vice-versa, mais cela s’avérerait significatif même si cela n’affectait que la participation (dont nous parlerons plus loin).

Le Likud est resté avec lui

Certains opposants à Netanyahu ont soutenu qu’il était inacceptable qu’il nous condamne tous à de nouvelles élections mercredi soir, alors qu’une approche plus élégante aurait été de reconnaître la défaite, de retourner voir Rivlin et de permettre au président de laisser un autre candidat former un gouvernement. Une telle critique est ridicule. Les politiciens cherchent à se faire élire. Et ensuite réélire. Netanyahu avait une option légale par laquelle il pouvait continuer à essayer d’être réélu, et il l’a prise.

Le Président Reuven Rivlin, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d’autres chefs de parti posent pour une photo de groupe lors de la cérémonie de prestation de serment des membres de la Knesset, le 30 avril 2019. (Photo par Noam Revkin Fenton/Flash90)

Ce qui est le plus révélateur dans son recours à un autre tour de scrutin, c’est qu’il a facilement réussi à obtenir l’appui de la majorité à la Knesset. Il craignait que les députés de son propre Likud et d’autres partis potentiels de la coalition ne le trahissent – qu’ils ne votent contre la dissolution du Parlement – et qu’ils œuvrent pour que quelqu’un d’autre soit proclamé Premier ministre.

Mais le vote pour la dissolution a été adopté par 74 voix contre 45 (avec le député Roy Folkman de Koulanou comme seul absent). Seuls les travaillistes (six sièges), Meretz (quatre sièges) et Kakhol lavan de Gantz (35 sièges) ont voté contre la dissolution du Parlement. Le Likud tout entier, les deux partis ultra-orthodoxes, l’Union des partis de droite et les deux partis arabes ont tous voté pour de nouvelles élections. (Les partis arabes sont sur le point de fusionner et espèrent améliorer la prochaine fois les 10 sièges qu’ils ont remportés en avril.)

Dans la perspective du mois de septembre, une question centrale est de savoir si ce soutien inconditionnel à Netanyahu à l’intérieur du Likud va tenir. Dans la course effrénée à l’échéance du 29 mai, Netanyahu a rapidement adopté une résolution au secrétariat du Likud garantissant qu’il reste le candidat de son parti au poste de Premier ministre. Et il semble probable que le parti restera avec lui pendant la campagne, à condition que le Likud continue à bien se positionner dans les sondages sous sa direction.

Le parfum du désespoir

Mais les sondages seront-ils bons pour lui ? Netanyahu conservera-t-il le soutien qui a donné 35 sièges au Likud le 9 avril ? Ou bien la base de droite de Netanyahu sera-t-elle consternée par les preuves du désespoir du Premier ministre et de sa disposition à faire appel aux opposants politiques de longue date pour l’aider à le sauver ?

Après avoir mené une campagne dénigrant les partis d’opposition en tant que partis de gauche faibles et dangereux, que pourraient penser certains de ses fidèles électeurs du fait qu’il a cherché à séduire les membres de Kakhol lavan et la direction du Parti travailliste, calomniée et affaiblie à entrer dans son gouvernement ?

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’adresse aux médias à la Knesset à Jérusalem le 29 mai 2019, après avoir été contraint de dissoudre le Parlement et d’organiser de nouvelles élections. (Yonatan Sindel/Flash90)

Il était prêt à donner le poste de vice-ministre de la Défense au numéro 2 du Parti travailliste. Il a offert au malheureux dirigeant travailliste Avi Gabbay le poste de ministre des Finances (qu’il avait déjà promis à Kahlon). Il a promis des postes d’ambassadeurs, et même la présidence (pour Amir Peretz, du Parti travailliste) selon certaines informations. Après avoir critiqué la prétendue intervention excessive de la Cour suprême, il a changé son fusil d’épaule et aurait dit à Gabbay qu’il abandonnerait ses efforts pour juguler la Cour – tout cela dans sa quête de dernière minute de majorité.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu se retourne pour parler au chef du Parti travailliste Avi Gabbay lors du vote de la Knesset pour sa dissolution et la tenue de nouvelles élections, dans la nuit du 29 mai 2019. (Capture d’écran Ynet)

Et le plus accablant, peut-être, c’est que tout cela a échoué. Il a donné et donné – et il était si soupçonneux dans ses offres et ses promesses qu’il a été réduit à laisser Gabbay le filmer – et n’a rien obtenu en retour, le même comportement qu’il a eu pendant des années, se moquant des gouvernements travaillistes pour leur attitude à l’égard des Palestiniens.

Il a donné et donné – et n’a rien obtenu en retour

Les députés du Likud, homme et femme, ont fait consciencieusement ce que Netanyahu leur a demandé mercredi, et ont voté pour mettre fin à leur propre mandat. Certains d’entre eux étaient de nouveaux venus qui n’avaient même pas encore prononcé leur premier discours. Ils l’ont fait parce qu’ils croient que Netanyahu est capable de faire en sorte qu’ils puissent tous retrouver leur poste en septembre. Ils resteront avec lui tant que les sondages montreront que c’est le cas.

Mais ils sont capables de se retourner contre lui et de l’accuser d’abandonner ses principes, si les chiffres commencent à changer. Et le Likud a, en Gideon Saar, qui a rompu les rangs pour conseiller à Netanyahu de ne pas modifier les lois d’immunité de la Knesset, un homme politique qui attend son heure pour mener la charge.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu serre la main de Gideon Saar (à droite) à son arrivée au centre du patrimoine Menachem Begin à Jérusalem, le 11 mars 2019. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

De petits changements qui pourraient s’additionner

Il peut sembler logique de supposer que peu de choses changeront quand Israël retournera aux urnes si peu de temps après les dernières élections. Mais la façon dont le système fonctionne n’a pas besoin de changer grand-chose pour obtenir un résultat très différent.

Cinq sièges de droite ont disparu lorsque Bennett et Feiglin n’ont pas réussi à franchir le seuil. Le Parti travailliste a connu une situation catastrophique et pourrait disparaître la prochaine fois, ou renaître sous la houlette d’un nouveau dirigeant et/ou par le biais d’une éventuelle fusion avec Meretz. Kakhol lavan, une union de trois factions disparates, pourrait se déchirer au cours des trois prochains mois, ou, avec Gantz maintenant un peu plus expérimenté, pourrait se renforcer.

Benny Gantz, le chef du parti Kakhol lavan, s’exprime lors d’une discussion sur un projet de loi visant à dissoudre le Parlement, à la Knesset à Jérusalem le 29 mai 2019. (Noam Revkin Fenton/Flash90)

Le secteur arabe, où le taux de participation était faible en avril, pourrait être galvanisé par la colère contre la diabolisation de Netanyahu, ou pourrait rester à distance en plus grand nombre dans un sentiment croissant de marginalisation. Les partis ultra-orthodoxes, avec Liberman comme nouveau croque-mitaine, ne manqueront pas de voter en grand nombre ; d’autres Israéliens, dont certains en ont assez de leurs politiciens, pourraient s’abstenir. De petits changements dans le taux de participation peuvent entraîner des changements significatifs dans la répartition des sièges à la Knesset, générant à leur tour différentes possibilités de coalition.

Une course contre la montre

Netanyahu pensait, non sans raison, qu’il avait gagné les élections du 9 avril. Il envisageait alors de mettre sur pied une coalition qui ferait avancer le projet de loi pour l’aider à éviter les poursuites et le maintenir au Cabinet du Premier ministre à court terme.

Le 29 mai, il a entrepris un revirement complet. Il n’avait pas de gouvernement et il risquait de voir Rivlin charger quelqu’un d’autre de le remplacer comme Premier ministre, ce qui le rendait complètement vulnérable contre les poursuites qui l’attendent. Son audience préalable à l’inculpation est prévue pour début octobre, et le procureur général souhaiterait rendre une décision finale sur les trois affaires – dans lesquelles Netanyahu fait face à trois chefs d’accusation de fraude et d’abus de confiance, et un de corruption – d’ici la fin de l’année.

Benjamin Netanyahu, (deuxième à gauche), à la Cour suprême de Jérusalem, le 14 février 2016. (Crédit : Gili Yohanan/POOL)

Sa manœuvre à minuit, imposant de nouvelles élections, était sa seule issue. Elle le maintient en fonction au moins jusqu’en septembre (et lui garantit de devenir le Premier ministre d’Israël le plus longtemps au pouvoir le 16 juillet). Cela laisse ouverte la possibilité qu’il puisse gagner à nouveau et, dans la course contre la montre de l’accusation du procureur de l’État, il est possible qu’au cours des premières semaines d’un nouveau gouvernement, la loi soit adoptée de force pour le sauver d’un procès au pénal probable.

Netanyahu, en bref, est toujours dans la bataille.

Mais la couronne commence à glisser.

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