Le ministère de la Santé confirme le premier cas de virus du Nil occidental de 2025
Le nombre de moustiques porteurs du virus croît chaque année ; les autorités locales doivent renforcer la surveillance et la lutte contre les moustiques

Le ministère de la Santé a confirmé jeudi le premier cas de virus du Nil occidental de l’année, chez un patient hospitalisé dans le centre d’Israël.
Le ministère de l’Environnement a également signalé la détection d’un moustique porteur du virus, capturé dans la zone du Conseil régional d’Eilot, dans le sud du pays. Les autorités locales des zones concernées ont été appelées à renforcer la surveillance et les opérations de lutte contre les nuisibles.
Chaque année, entre juin et novembre, le nombre de moustiques porteurs du virus du Nil occidental augmente, tout comme le nombre de cas humains signalés.
En 2024, Israël avait enregistré un nombre inhabituellement élevé de cas de fièvre du Nil occidental chez l’homme.
Il s’agit du premier cas humain confirmé et de la première détection de moustique infecté pour l’année 2025. Les autorités précisent que l’ampleur de la maladie ne peut être prédite d’une année à l’autre, et rappellent que les collectivités locales ont la responsabilité de prendre toutes les mesures nécessaires pour limiter les nuisances liées aux moustiques.
Le virus du Nil occidental est transmis à l’homme par les piqûres de moustiques infectés. Il ne se transmet pas d’une personne à l’autre.
La maladie se manifeste généralement par de la fièvre, des maux de tête, une faiblesse générale, des douleurs musculaires et articulaires, une conjonctivite, une éruption cutanée, ainsi que, parfois, des nausées et des diarrhées.
Environ 80 % des personnes infectées par le virus du Nil occidental ne présentent aucun symptôme. Près de 20 % peuvent développer des symptômes modérés, comme de la fièvre, des maux de tête et des courbatures.
Moins de 1 % des cas peuvent entraîner des complications graves, telles qu’une méningite ou une inflammation aiguë du cerveau (encéphalite).
Les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est affaibli sont considérées comme les plus à risque.
Le ministère de la Santé recommande l’utilisation de produits et de dispositifs anti-moustiques pour prévenir les piqûres, en particulier dans les zones résidentielles.