Le président chinois Xi en Arabie saoudite, Egypte et Iran la semaine prochaine
La Chine importe le pétrole du Moyen-Orient et se garde de s'impliquer dans les tensions et les conflits qui divisent la région

Le président chinois Xi Jinping effectuera une visite d’Etat la semaine prochaine en Arabie Saoudite, en Egypte et en Iran, a annoncé vendredi la diplomatie chinoise.
Il s’agira de la première visite de Xi Jinping dans ces pays en tant que chef d’Etat.
Xi effectuera ces visites du 19 au 23 janvier, a écrit le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang, dans un communiqué publié sur le site internet du ministère.
Cette tournée de Xi Jinping intervient alors qu’un diplomate chinois a appelé lundi l’Iran et l’Arabie saoudite à faire preuve « de calme et de retenue » dans leurs relations, à l’occasion de visites successives la semaine dernière dans les deux pays.
Ryad et Téhéran sont à couteaux tirés depuis l’exécution le 2 janvier en Arabie Saoudite du dignitaire chiite saoudien Nimr al-Nimr, figure de l’opposition politique condamné pour « terrorisme ».
L’exécution a entraîné des attaques contre les représentations diplomatiques saoudiennes en Iran, suite à quoi Ryad a rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran.
Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Zhang Ming a rencontré la semaine dernière de hauts responsables saoudiens puis iraniens, au cours de visites de deux jours dans chacun des deux pays, avait indiqué la diplomatie chinoise.
En Arabie saoudite, Zhang avait exprimé « l’espoir que toutes les parties concernées fassent preuve de calme et de retenue » et entreprennent « des efforts concertés » pour une désescalade des tensions dans leurs relations, selon le communiqué chinois.
A Téhéran, l’envoyé de Pékin a répété les mêmes exhortations « au calme et à la retenue », et a déclaré espérer « que toutes les parties travaillent de concert pour préserver la paix et la stabilité dans la région », d’après un autre communiqué.
La Chine dépend du Moyen-Orient pour l’essentiel de ses importations en pétrole, mais elle se garde habituellement de s’impliquer dans les tensions et conflits qui divisent la région.