Le Qatar estime qu’il est « trop tôt » pour envisager le déplacement des Gazaouis
Par ailleurs, Doha se dit prêt à jouer le rôle de médiateur lors de potentielles futures négociation entre les États-Unis et l'Iran

Le Qatar a indiqué qu’il était trop tôt pour parler du déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza et que Doha était occupé à essayer de mettre en place la deuxième phase de l’accord entre Israël et le Hamas, qui pourrait mettre fin à la guerre en cours.
Interrogé par Fox News sur le fait de savoir si la proposition du président américain Donald Trump d’attribuer le contrôle de Gaza aux États-Unis aiderait ou nuirait aux pourparlers sur le cessez-le-feu, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed Al-Ansari, a déclaré : « Je ne pense pas que ce soit le moment de commencer à commenter des idées spécifiques ».
« Nous savons que la partie palestinienne est très traumatisée par les déplacements. Mais là encore, il est trop tôt pour en parler, car nous ne savons pas comment la guerre va se terminer », a-t-il ajouté.
Lors de son entretien avec le Premier ministre israélien mercredi, Trump a réitéré sa proposition de déplacer la population palestinienne de Gaza vers l’Égypte, la Jordanie ou tout autre pays arabe qui serait volontaire le temps que la reconstruction de l’enclave soit achevée.
Al-Ansari a également précisé que le Qatar était prêt à servir de médiateur entre l’administration Trump et l’Iran pour la stabilité de toute la région.
« Nous avons, même pendant la première administration Trump, travaillé avec l’administration pour obtenir un arrangement avec les Iraniens. Et nous pensons que c’est le rôle que nous pouvons jouer maintenant, nous sommes prêts à le faire », a-t-il déclaré.
Mercredi, Donald Trump a dit vouloir un accord avec l’Iran pour limiter son programme nucléaire au strict domaine civil. En attendant, le président américain a relancé sa campagne de « pression maximale » sur Téhéran, notamment en s’efforçant de réduire à zéro ses exportations de pétrole.