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Le ronflement des femmes ménopausées, un élément qui pourrait sauver des vies – étude

Patients et médecins évoquent rarement la question, ce qui explique que l'apnée du sommeil soit peu diagnostiquée alors qu'elle peut causer des maladies et même la mort

Illustration : une femme reçoit de l’oxygène pendant son sommeil, en traitement de l’apnée du sommeil. (Crédit : Perboge via iStock par Getty Images)
Illustration : une femme reçoit de l’oxygène pendant son sommeil, en traitement de l’apnée du sommeil. (Crédit : Perboge via iStock par Getty Images)

Les professionnels de santé du monde entier pourraient sauver des vies et prévenir la maladie en s’intéressant davantage au ronflement de leurs patientes ménopausées, indiquent des chercheurs israéliens.

Selon une étude évaluée par des pairs, publiée par le Journal of Clinical Medicine, il existerait un très grand nombre de cas d’apnée du sommeil non détectés chez les femmes. Cette forme d’apnée est fréquente chez les femmes ménopausées, du fait des changements hormonaux.

Selon la professeure Ilana Eli de l’Université de Tel Aviv, qui a dirigé la recherche, ce sous-diagnostic tient au fait que les femmes sont réticentes à l’idée de dire aux médecins qu’elles ronflent. Elles pensent que ce n’est pas féminin [et se taisent], mettant leur santé en danger, car le ronflement est un facteur de risque d’apnée du sommeil, explique-t-elle.

L’apnée du sommeil est un trouble du sommeil potentiellement grave caractérisé par des arrêts et reprises de la respiration, provoquant une maladie et, dans certains cas, la mort, explique-t-elle. L’apnée du sommeil peut entraîner des problèmes de santé, tels que des problèmes cardiovasculaires, de l’hypertension, une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral.

Eli, professeur de médecine dentaire et experte en troubles du sommeil, a constaté qu’une femme sur 10 environ âgée de 55 ans et plus qui ronflait développait une apnée du sommeil – une proportion nettement plus élevée que chez les femmes plus jeunes – mais qu’une infime partie étaient diagnostiquées, donc privées du traitement, qui se résume souvent à une simple administration d’oxygène pendant la nuit.

« Beaucoup de femmes pensent à tort qu’il n’est pas approprié pour une femme d’admettre ronfler », explique Eli. « Mais c’est une information médicale importante, et il serait bon que les médecins s’intéressent davantage au ronflement et demandent aux femmes ménopausées si elles ronflent. »

Illustration : Une femme ronfle alors que son mari se couvre les oreilles (Crédit : karenfoleyphotography via iStock de Getty Images)

Les femmes ménopausées qui font de l’apnée du sommeil souffrent souvent de fatigue inexpliquée, de maux de tête, de douleurs musculaires au réveil et de troubles de sommeil. Pour certaines, parler du ronflement à un médecin pourrait les aider à évaluer leurs autres problèmes de santé et peut-être comprendre que l’apnée du sommeil en est la cause, suggéré Eli.

« L’absence de diagnostic précoce est particulièrement perceptible dans l’une des populations cibles: les femmes de plus de 50 ans, qui souffrent d’une augmentation des troubles respiratoires du sommeil dus aux changements hormonaux induits par la ménopause. Nous voulions examiner et caractériser le phénomène au sein de cette population afin donner l’alerte si nécessaire », commente-t-elle.

Eli et ses collègues ont écrit dans leur étude que les dentistes, qui ne sont généralement pas impliqués dans la détection de l’apnée du sommeil, devraient, en plus des médecins, être invités à identifier les cas d’apnée du sommeil.

« Faire un diagnostic dentaire qui aille au-delà de la cavité buccale et prêter attention aux symptômes quotidiens courants, tels que sb [bruxisme du sommeil ou grincement des dents], ronflement, raideur musculaire ou maux de tête au réveil, peut aider les dentistes à détecter les premiers signes d’AOS [apnée du sommeil] », ajoutent-t-ils.

« Ceci est particulièrement important chez les femmes d’âge moyen qui pourraient ne pas être conscientes des risques médicaux encourus et qui souvent ne fournissent pas ces informations à leurs soignants », a résume le document.

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