Israël en guerre - Jour 566

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Le terroriste d’Istanbul n’avait pas prévu de viser des Israéliens, selon Jérusalem

Le bureau du contreterrorisme d’Israël a déterminé que le terroriste de l’EI cherchait à nuire à l’industrie du tourisme de la Turquie

La police turque, la médecine légale et les services d'urgence travaillent sur la scène d'une explosion sur l'avenue piétonne Istiklal à Istanbul le 19 mars 2016. (Crédit : AFP / Bulent KILIC)
La police turque, la médecine légale et les services d'urgence travaillent sur la scène d'une explosion sur l'avenue piétonne Istiklal à Istanbul le 19 mars 2016. (Crédit : AFP / Bulent KILIC)

Le bureau du contreterrorisme du bureau du Premier ministre a déclaré dimanche que le terroriste kamikaze de l’Etat islamique (EI) qui a tué trois touristes israéliens à Istanbul le mois dernier n’a pas ciblé spécifiquement le groupe parce qu’il était israélien, mais visait le tourisme en Turquie en général.

Le bureau avait plut tôt ce mois-ci publié un avertissement de voyage appelant les Israéliens à éviter de se rendre de Turquie, et appelant ceux qui y étaient à partir dès que possible, citant « des menaces terroristes immédiates et réelles dans tout le pays ». L’alerte disait que les terroristes de l’EI en Turquie avaient de « grandes capacités » à mener d’autres attaques contre des cibles touristiques.

Quelques jours après, la police turque avait publié un avertissement national prévenant de possibles attaques jihadistes ciblant les juifs et les chrétiens, avaient annoncé des agences de presse officielles.

Le bureau a annoncé dimanche que les agences de sécurité israéliennes avaient mené une enquête d’un mois sur l’explosion du 19 mars, qui a tué un Iranien et trois Israéliens, Simha Dimri, 59 ans, Avraham Goldman, 70 ans, et Yonathan Suher, 40 ans, dans une rue commerciale passante d’Istanbul. Les autorités turques avaient identifié le terroriste comme un membre local de l’EI.

La nouvelle évaluation semblait s’appuyer d’une évaluation précédente du ministère de la Défense, qui a déterminé qu’il y avait des « bases raisonnables pour penser que l’attaque visait des Israéliens ».

La police turque éloigne les gens après une explosion dans une rue piétonne et commerçante à Istanbul le 19 mars 2016. (Crédit : AFP / Bulent KILIC)
La police turque éloigne les gens après une explosion dans une rue piétonne et commerçante à Istanbul le 19 mars 2016. (Crédit : AFP / Bulent KILIC)

La déclaration du ministère du 5 avril ne précisait pas les « bases raisonnables ». Cependant, cela a permis de rendre éligible aux aides nationales spéciales les 14 victimes israéliennes de l’attaque et leurs familles.

L’avertissement de voyage d’Israël pour la Turquie reste en place malgré une nouvelle évaluation sécuritaire.

Dans les jours suivants l’attaque, des médias turcs avaient annoncé que le terroriste avait suivi le groupe depuis son hôtel vers un restaurant, et avait attendu que les touristes sortent avant de faire exploser sa bombe. Cependant, ni Jérusalem ni Ankara n’ont confirmé ces affirmations.

L’EI a été accusé de quatre des six attentats à la bombe qui ont secoué la Turquie ces huit derniers mois, y compris une double attaque-suicide pendant un rassemblement pour la paix dans la capitale, Ankara, en octobre dernier, et qui avait fait 103 morts.

Une branche radicale du parti des travailleurs kurdes rebelle (PKK) a revendiqué les deux autres attaques.

Simha Dimri (à gauche), 60 ans, Yonathan Süher (au centre), 40 ans, et Avraham Goldman (à droite), 69 ans, les trois Israéliens qui ont été tués dans un attentat suicide à Istanbul en Turquie, le 19 mars, 2016 (Crédit : autorisation des familles / Facebook via JTA)
Simha Dimri (à gauche), 60 ans, Yonathan Süher (au centre), 40 ans, et Avraham Goldman (à droite), 69 ans, les trois Israéliens qui ont été tués dans un attentat suicide à Istanbul en Turquie, le 19 mars, 2016 (Crédit : autorisation des familles / Facebook via JTA)

Suite à la série d’attaques, le corps diplomatique américain avait ordonné en mars que les familles des diplomates américains et du personnel militaire quittent leur poste dans le sud de la Turquie pour des raisons de sécurité.

Des dizaines de milliers d’Israéliens visitent la Turquie voisine chaque année, malgré des relations diplomatiques tendues entre les deux pays. Un reportage de la Deuxième chaîne avait montré ce mois-ci que plus de 110 000 Israéliens prévoyaient de passer leurs vacances en Turquie pendant Pessah, malgré l’avertissement de voyage.

L’avertissement de voyage a été publié pendant des inquiétudes sécuritaires importantes en Turquie en raison des combats en cours contre les combattants de l’EI en Irak et en Syrie voisine.

L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.

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