Les haltes-garderies subventionnées par l’État rouvriront dimanche
Les enfants seront répartis en groupes de 17 enfants maximum par salle de classe ; le gouvernement assumera les coûts liés à la gestion des haltes-garderies sous ce format spécial

Les haltes-garderies subventionnées par le gouvernement, qui accueillent les moins de trois ans, rouvriront dimanche après qu’un accord de compensation financière a été trouvé, pour résoudre les problèmes posés par le confinement et les restrictions sanitaires imposées dans le cadre de cette crise.
Les enfants seront répartis en groupes de 17 maximum par salle de classe, et les haltes-garderie seront ouvertes à leurs heures habituelles tous les jours de la semaine. Les groupes pourront réunir des classes d’âges différents afin de respecter la limite d’effectifs et ne seront pas transférés vers d’autres établissements.
La priorité sera donnée aux enfants jugés dans le besoin conformément au système utilisé pour accorder des places dans les crèches gérées par les réseaux Wizo, Naamat et Emunah. Selon la Treizième chaîne, près de 30 % des enfants devront rester chez eux.
En vertu de cet accord, le gouvernement assumera les coûts liés à la gestion des haltes-garderie sous ce format spécial. L’accord a été conclu entre les organisations qui gèrent les établissements et les ministères des Finances, du Travail et des Affaires sociales.

Parallèlement, des milliers de crèches privées restent fermées, et leurs représentants rencontreront des responsables du ministère des Finances mercredi.
Les enfants âgés de 3 à 6 ans reprendront le chemin des écoles maternelles dès dimanche, par groupe de 18. Ils n’auront que trois jours de classe, afin de respecter la limite des effectifs, et les programmes de l’après-midi ont été suspendus, ce qui signifie que la journée prendra fin à 14 heures.
Les enfants seront répartis en groupes fixes et auront des salles de classes et des espaces extérieurs assignés.
Le retour des jeunes enfants dans les établissements est une mesure visant à permettre aux parents de reprendre le travail, à mesure que le déconfinement se fait.
Dans les écoles, les élèves de CP, CE1, CE2, Première et Terminale ont repris le chemin de l’école cette semaine, par petits groupes et avec des règles sanitaires strictes.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré lundi qu’il s’attendait à ce que tous les élèves israéliens soient de nouveau scolarisés d’ici la fin du mois. Les universités et établissements de l’enseignement supérieur rouvriront le 14 juin. Les écoles devront probablement accueillir les élèves en alternance, car elles ne disposent pas d’assez de salles de classe pour que tous les élèves puissent être présents tout en respectant les règles de distanciation physique.
Dans les écoles, les élèves ont été répartis en groupes fixes, conformément aux directives du ministère de la Santé. Chaque groupe s’est vu assigner des WC spécifiques.
Les écoles israéliennes ont été parmi les premières à fermer à la mi-mars, une mesure qui a été rapidement suivie par des mesures plus strictes qui ont quasiment mis l’économie à l’arrêt et contraint un grand nombre d’Israéliens à rester chez eux afin de prévenir une épidémie massive de Covid-19.

Les ministres du cabinet ont approuvé lundi une série de mesures d’assouplissement du confinement, initialement instaurées pour freiner la propagation du coronavirus. Les Israéliens sont désormais autorisés à dépasser le rayon de 100 mètres autour de leurs domiciles.
Plusieurs changements aux mesures d’urgence sont entrés en vigueur immédiatement, notamment la réouverture de certaines entreprises et commerces. D’autres devront attendre la semaine prochaine.
Le gouvernement a également approuvé des directives auxquelles certaines entreprises doivent se conformer pour pouvoir opérer, M. Netanyahu ayant averti lundi soir que si les taux d’infection dépassaient certains plafonds, les mesures de confinement pourraient reprendre.
Parallèlement, le ministère a autorisé la prolongation du programme controversé permettant au service de sécurité du Shin Bet de se servir des données personnelles des porteurs du coronavirus et a également prolongé jusqu’au 10 mai le couvre-feu imposé aux communautés majoritairement musulmanes pour le Ramadan.