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Les Palestiniens saluent la fin de l’ère Trump et accueillent Biden

"Au moins, nous ne nous réveillerons plus chaque matin en nous attendant au pire", a déclaré le chef de la diplomatie de l'AP à l'agence de presse palestinienne Ma'an

Le vice-président américain Joseph Biden (à gauche) avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avant leur réunion à Ramallah, en Cisjordanie, le 10 mars 2010. (AP Photo / Tara Todras-Whitehill)
Le vice-président américain Joseph Biden (à gauche) avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avant leur réunion à Ramallah, en Cisjordanie, le 10 mars 2010. (AP Photo / Tara Todras-Whitehill)

Les responsables palestiniens ont souhaité la bienvenue à Joe Biden à son poste de nouveau président des États-Unis mercredi – mais au-delà de cette joie, ils semblaient également être heureux de voir son prédécesseur Donald Trump partir.

Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a félicité Biden dans une déclaration laconique.

« Nous sommes impatients de travailler ensemble pour la paix et la stabilité dans la région et dans le monde », a déclaré Abbas.

Le leader de l’AP s’est dit prêt à un « processus de paix global et juste qui répond aux aspirations du peuple palestinien à la liberté et à l’indépendance ».

Des responsables de Ramallah ont salué la défaite de Trump. Les Palestiniens étaient furieux de ce qu’ils considéraient comme un soutien disproportionné de Trump à Israël, qui s’est notamment traduit par la décision américaine de transférer l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, par un plan de paix qui, selon eux, favorisait Israël et ne leur apportait pas d’État, et par des coupes budgétaires dans l’aide américaine à Ramallah. L’administration Trump a, pour sa part, considéré Ramallah comme intransigeant et peu enclin au compromis.

L’AP a rompu ses liens avec Washington après le transfert de l’ambassade de Jérusalem en 2017, mais espère que l’arrivée de l’administration Biden sera l’occasion de reprendre ces relations. Ramallah espère que Biden inversera plusieurs politiques de l’administration Trump, notamment en rétablissant l’aide aux réfugiés palestiniens, que l’administration Trump a supprimée en 2017.

Le vice-président américain Joseph Biden (à gauche) et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas saluent la presse avant leur rencontre à Ramallah, en Cisjordanie, le 10 mars 2010. (AP Photo/Tara Todras-Whitehill)

L’AP espère également que Biden rouvrira la mission de l’Organisation de libération de la Palestine à Washington, dont Trump a ordonné la fermeture en 2018, expulsant l’envoyé de l’OLP, Hussam Zomlot.

Dans un tweet mercredi soir, Zomlot n’a pas explicitement commenté l’entrée en fonction de la nouvelle administration Biden mais a plutôt célébré le départ de Trump.

« Trump a quitté la Maison Blanche. Nous, le peuple palestinien, ses dirigeants, ma femme et mes enfants qui avons été expulsés des États-Unis à cause de Trump, avons des raisons de célébrer. Nous nous sommes tenus fiers et immunisés contre [le] tyran. Nous resterons debout jusqu’à ce qu’il y ait la liberté, la justice et l’égalité pour le peuple palestinien », a déclaré Zomlot.

Le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Riyad al-Maliki, a qualifié l’ancien président comme : « rien que de mauvaises nouvelles pour les Palestiniens. »

« Les conseillers sympathisants sionistes – qui travaillaient dans l’intérêt d’Israël et utilisaient leurs positions pour faire ce que les autres étaient incapables de faire – partent avec [Trump]. Au moins, nous ne nous réveillerons pas chaque matin en nous attendant au pire », a déclaré al-Maliki à l’agence de presse palestinienne Ma’an.

Le groupe terroriste du  Hamas a exigé que Biden « corrige le cours historique des politiques américaines erronées et injustes envers notre peuple. »

« Il y a peu de regret quant au départ de Trump du gouvernement américain, car il est le plus grand sponsor de l’injustice, de la violence et de l’extrémisme dans le monde, et le partenaire direct de l’occupation israélienne », a déclaré le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhum.

Barhum a appelé la nouvelle administration Biden à respecter « le peuple palestinien et ses choix démocratiques », une référence possible à la victoire du Hamas aux élections parlementaires palestiniennes de 2006. Les États-Unis ont refusé de coopérer avec la faction palestinienne après qu’elle ait obtenu une majorité de sièges au sein de l’assemblée législative palestinienne.

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