Israël en guerre - Jour 476

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Les zones d’ombres de la marche contre les violences policières à Paris

"Israël casse-toi!" "séparation du Crif et de l'Etat" des slogans bien éloignés des problèmes auxquels sont confrontés les quartiers populaires ont été entendus lors de cette marche contre les violences policières

Manifestation du mouvement BDS à New York, en octobre 2015. (Crédit : Facebook/BDS)
Manifestation du mouvement BDS à New York, en octobre 2015. (Crédit : Facebook/BDS)

Dimanche 19 mars, la marche dite « pour la justice et la dignité » a rassemblé une foule conséquente entre la République et la Nation.

A l’origine de cette manifestation, organisée le jour de la commémoration des attentats de Toulouse, une volonté de faire entendre la voix des quartiers populaires suite aux agressions policières. En premier ligne de la marche se trouvaient d’ailleurs les familles de victimes de violence policière.

Comme le rappelle Ikwan Info, site militant dédié à l’observation « de l’islam politique et des Frères musulmans » plusieurs associations et personnalités, telle Assa Traoré, sœur d’Adama Traoré, victime de violences policières, se sont exprimées dans Le Monde pour expliquer pourquoi elles ne participerait pas à cette marche.

« Certaines organisations, comme le PIR, instrumentalisent cette marche afin de devenir porte-parole des quartiers populaires. Alors qu’ils n’y mettent jamais les pieds ! »

Le Parti des Indigènes de la République s’est d’ailleurs attribué la deuxième ligne de la Marche.

Parmi les associations, des collectifs pro-palestiniens portaient des affiches où l’on pouvait lire « boycott d’Israël Etat assassin » ou « séparation du Crif et de l’Etat ».

« Les slogans collectifs, rappelle Ikwan présent à la marche, mêlent hommage aux victimes de violences policières, « Israël casse toi ! », [et] « libérez Georges Abdallah ! »

On retrouve parmi les signataires Nacira Guénif, la sociologue, qui, appelée comme témoin au procès de Georges Bensoussan, avait cru bon d’expliquer que l’expression arabe « espèce de juif » ne pouvait être considéré comme un insulte, mais comme une simple expression.

Mais aussi Tariq Ramadan, et l’Islamic Human Right Watch association pro-Khomeiny qui avait, rappelle le site, « demandé la libération du Cheikh Omar Abdel Rahman, leader spirituel de l’organisation terroriste Al-Jama’a al-Islamiyya, et emprisonné pour sa participation à l’attentat du World Trade Center de 1993 ».

Des revendications bien loin des violences policières émaillant la vie des quartiers populaires.

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