L’aviation israélienne frappe un dépôt d’armes du Hezbollah dans la vallée de la Beqaa au Liban
Des avions de combat israéliens ont frappé un dépôt d’armes du Hezbollah dans la vallée de la Beqaa, au nord-est du Liban, il y a quelques minutes, selon l’armée.
D’après Tsahal, le site servait à stocker des armes utilisées par l’unité de défense aérienne du Hezbollah.
« La présence de ces armes dans la région constituait une menace pour l’État d’Israël et une violation flagrante des accords entre Israël et le Liban », ajoute l’armée.
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— Open Source Intel (@Osint613) April 8, 2025
Washington dit être au courant qu’un citoyen palestino-américain a été tué par Tsahal en Cisjordanie
Le département d’État américain a déclaré qu’il était au courant de l’assassinat par les forces israéliennes d’un adolescent américain d’origine palestinienne en Cisjordanie et qu’il cherchait à obtenir davantage d’informations sur la nature de ce qui s’est passé sur le terrain.
Un porte-parole du département d’État a fait ces commentaires aux journalistes en réponse à une question sur l’assassinat d’Omar Mohammad Rabea, 14 ans, et sur les coups de feu tirés sur deux autres adolescents.
Tsahal déclare que les troupes ont ouvert le feu sur des suspects qui lançaient des pierres sur les automobilistes sur une autoroute dans la région de Turmus Aya, mettant en danger la vie des civils.
À Gaza, Zamir donne comme objectif aux troupes de défaire la brigade de Rafah du Hamas

En visite dans le sud de la bande de Gaza aujourd’hui, le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Eyal Zamir, a déclaré aux troupes qu’il s’attendait à ce qu’elles battent la brigade Rafah du Hamas.
« Vous êtes revenus vous battre dans la bande de Gaza, dans une zone où les troupes de Tsahal opèrent pour la première fois. J’attends de vous que vous battiez la brigade de Rafah et que vous meniez à la victoire partout où vous vous battez », déclare Zamir aux troupes dans la zone dite du corridor de Morag.
En septembre, l’armée israélienne a déclaré que la brigade de Rafah du Hamas avait été vaincue, bien qu’elle n’ait pas opéré dans tous les quartiers de la ville, y compris dans une vaste zone située entre Rafah et Khan Younès, connue aujourd’hui sous le nom de « corridor de Morag ».
L’armée indique que le général Zamir a procédé à une évaluation avec le chef du commandement sud, le général de division Yaniv Asor, et le commandant de la 36e division, le général de brigade Moran Omer, qui dirige l’offensive dans le corridor de Morag.
La Haute Cour rend une décision provisoire : Netanyahu ne peut ni licencier le chef du Shin Bet pour le moment, ni limiter ses pouvoirs

La Haute Cour de justice a émis une injonction provisoire stipulant que le chef de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet, Ronen Bar, devra rester en fonction jusqu’à nouvel ordre, le temps que le gouvernement et le bureau de la procureure générale tentent de parvenir à un accord sur la manière de résoudre le litige juridique concernant son renvoi.
Par cette décision, la Cour officialise également sa proposition au gouvernement et à la procureure générale de parvenir à un tel accord et fixe aux parties jusqu’au 20 avril, soit le lendemain de Pessah, pour y parvenir.
Le secrétaire du cabinet, Yossi Fuchs, et les représentants du bureau de la procureure générale se sont montrés disposés à dialoguer sur la manière de résoudre le différend, après que le juge Noam Sohlberg a initialement suggéré au tribunal de renvoyer l’affaire devant la commission consultative chargée des nominations aux postes de haut niveau de la fonction publique afin qu’elle émette une recommandation.
La Cour indique également au gouvernement qu’il ne peut prendre aucune mesure pour révoquer Bar de ses fonctions tant que l’injonction provisoire est en vigueur, ni déclarer qu’il a trouvé son remplaçant, et qu’il ne doit pas entraver son autorité en tant que chef du Shin Bet ni modifier les relations de travail entre le gouvernement et l’agence de sécurité intérieure.
Abbas demande au Hamas de cesser de donner des « excuses » à Israël à Gaza

Le dirigeant de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, appelle le groupe terroriste palestinien du Hamas à cesser de fournir à Israël des « excuses » pour poursuivre son opération militaire à Gaza.
Israël a interrompu l’acheminement des aides à Gaza le 2 mars, dans le but de faire pression sur le Hamas pour qu’il accepte de prolonger la première phase de l’accord de cessez-le-feu, qui a permis la libération des otages.
Le groupe terroriste palestinien, de son côté, a refusé de prolonger la première phase, qui aurait permis d’allonger l’arrêt des combats et de libérer d’autres otages.
Face à cette impasse, Israël a repris les combats à Gaza le 18 mars, avec des bombardements aériens massifs, suivis d’une nouvelle opération terrestre.
Dans son communiqué, Abbas appelle le Hamas à « cesser de prendre des décisions irresponsables pour épargner à notre peuple les conséquences de l’agression [israélienne] ».
Cette déclaration souligne que des otages israéliens sont toujours détenus à Gaza. « Arrêtez de donner à l’occupant des excuses pour poursuivre son génocide. »
Il appelle le Hamas, qui dirige Gaza depuis 2007, suite à un coup d’État sanglant qui avait alors chassé du pouvoir le parti d’Abbas, le Fatah, à « adhérer à la position officielle palestinienne et aux initiatives arabes ».
Après l’audience agitée, la Cour exhorte les parties à trouver un compromis sur le renvoi du chef du Shin Bet avant la fin de Pessah

Le président de la Cour suprême, Isaac Amit, enjoint le gouvernement et le bureau de la procureure générale de trouver un compromis dans le litige juridique entourant le limogeage du chef de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet, Ronen Bar, à l’issue d’une audience de onze heures et au cours de laquelle les recours déposés pour demander à la Cour de revenir sur sa décision ont été examinés.
Pour commencer, le juge Noam Sohlberg suggère de son propre chef que le gouvernement soumette l’affaire à la commission consultative chargée de nommer le chef du Shin Bet afin qu’elle émette une recommandation, comme la procureure générale l’a elle-même demandé au gouvernement avant de licencier Bar.
Les juges ont ensuite quitté la salle d’audience pour discuter de leur approche. À leur retour, Amit a suggéré aux deux parties de trouver un accord sur la manière de résoudre le conflit avant la fin de la fête de Pessah. Cependant, Yossi Fuchs, le secrétaire du cabinet, qui était présent au tribunal, a insisté pour qu’un accord soit trouvé avant le début de Pessah, qui commence ce samedi soir.
« Nous ne voulons pas fixer de date limite, nous encourageons le dialogue », a expliqué Amit, ajoutant que si les deux parties ne parvenaient pas à un accord, le tribunal serait amené à statuer sur les recours déposés contre le licenciement de Bar.
Bar est censé quitter ses fonctions ce jeudi, mais il semble probable que le tribunal soit amené à reporter cette date afin que les parties puissent régler le différend à l’amiable.
Le secrétaire américain à l’Énergie envisage des sanctions plus sévères contre l’Iran faute d’accord
Le secrétaire américain à l’Énergie, Chris Wright, a déclaré que l’Iran pouvait s’attendre à des sanctions plus sévères s’il ne parvenait pas à un accord avec le président Donald Trump concernant son programme nucléaire.
« Je m’attends sans aucun doute à des sanctions très sévères contre l’Iran, qui devraient l’inciter à abandonner son programme nucléaire », a-t-il déclaré dans une interview à CNBC.
Mercredi, Wright entamera une tournée de près de deux semaines dans trois pays du Moyen-Orient, dont l’Arabie saoudite, marquant sa première visite en tant que responsable américain auprès du dirigeant de facto de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a déclaré à Reuters une source proche du dossier.
Le ministre néerlandais des Affaires étrangères convoque l’ambassadeur d’Israël au sujet de Gaza
Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Veldkamp, a convoqué l’ambassadeur d’Israël aux Pays-Bas pour discuter de la situation à Gaza, indique le gouvernement dans un communiqué.
Il précise que la réunion aura lieu mercredi.
Morgan Ortagus qualifie le Hezbollah de « cancer qui doit être désarmé au plus vite »

Lors de deux interviews mardi, Morgan Ortagus, l’envoyée spéciale adjointe du président américain au Moyen-Orient, a critiqué le Hezbollah, qualifiant le groupe terroriste chiite libanais de « cancer » et affirmant qu’il devait être désarmé dès que possible.
Dans l’interview accordée à la chaîne saoudienne Al Arabiya, Ortagus a décrit le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah comme un « cancer ».
« Quand vous avez un cancer dans le corps, vous ne vous contentez pas d’en traiter une partie, vous l’enlevez complètement », a-t-elle déclaré.
« Les dirigeants libanais peuvent soit laisser le pays s’enfoncer davantage dans l’abîme, soit reprendre leur destin en main. S’ils prennent la décision difficile, ils bénéficieront du soutien des États-Unis », a-t-elle ajouté.
Ces interviews faisaient suite à la deuxième visite d’Ortagus au Liban, au cours de laquelle elle a rencontré le président et le Premier ministre libanais nouvellement élus, ainsi que des membres du Parlement et d’autres responsables du gouvernement.
Dans un autre entretien accordé à la chaîne libanaise LBCI, l’envoyée a déclaré qu’il était particulièrement important, selon elle, que le Hezbollah ne soit pas représenté au sein du nouveau gouvernement libanais.
Toutefois, concernant la possibilité d’une normalisation des relations entre Israël et le Liban, elle a déclaré que le sujet n’avait pas été abordé lors de ses rencontres avec les responsables libanais. « Il faut apprendre à marcher avant de courir. Nous en sommes encore à l’étape de l’apprentissage », a-t-elle déclaré.
Gaza: pour Macron, la reprise de l’aide humanitaire est « la priorité » face à une situation « intenable »
Le président français, Emmanuel Macron, a affirmé mardi, lors d’une visite en Egypte, que la reprise de l’aide humanitaire à Gaza était « la priorité des priorités » dans le territoire palestinien ravagé par la guerre depuis dix-huit mois.
« La situation aujourd’hui est intenable et elle n’a jamais été aussi grave », a déclaré le président français à al-Arich, ville du Sinaï égyptien située non loin de Gaza. « Nous appelons d’abord à une reprise le plus rapidement possible de l’aide humanitaire », a-t-il ajouté. La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent du groupe terroriste palestinien du Hamas en Israël le 7 avril 2023.
A la Haute Cour, un plaignant accuse Netanyahu de vouloir transformer le Shin Bet en « Stasi »
Le chef du Mouvement pour un gouvernement de qualité en Israël, l’avocat Eliad Shraga, a accusé le Premier ministre et le gouvernement d’essayer de transformer l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet en « Stasi » – la force de police secrète qui était très redoutée au sein de l’Allemagne de l’Est communiste.
S’exprimant devant la Haute Cour de justice dans le cadre de l’audience consacrée au licenciement par le gouvernement du chef du Shin Bet, Ronen Bar, Shraga a affirmé également que le Premier ministre Benjamin Netanyahu cherchait à mettre en place un nouveau chef qui lui serait spécifiquement loyal au sein de l’agence.
« Il n’est pas possible que quelqu’un qui fait l’objet d’une enquête puisse se réveiller un matin et renvoyer son enquêteur », a affirmé Shraga en référence au scandale du « Qatargate » – même si ce sont les proches collaborateurs de Netanyahu, et non le Premier ministre lui-même, qui sont soupçonnés dans cette affaire.
Shraga a aussi fait référence à une déclaration envoyée par Bar au tribunal avant l’audience, dans laquelle il déclarait que Netanyahu lui avait demandé de dire au tribunal de district de Jérusalem – qui préside son procès pénal – que des problèmes de sécurité l’empêchaient de témoigner régulièrement.
Il a souligné les propos tenus par le représentant de Netanyahu au tribunal, Zion Amir, au sujet de « l’échec », selon ce dernier, de Bar à s’attaquer aux réservistes qui menaçaient de refuser de servir au sein de Tsahal pendant les manifestations des opposants au projet de refonte radicale du système judiciaire israélien dans les mois qui avaient précédé l’attaque du 7 octobre.
« Ils voulaient que le chef du Shin Bet utilise ses outils contre les personnes qui avaient cessé leur service volontaire et qui protestaient. N’est-ce pas la Stasi ? C’est ce que le Shin Bet doit faire, utiliser des outils invasifs contre les soldats de Tsahal ? », a interrogé Shraga.
Il a également dénoncé les scènes chaotiques qui se sont déroulées dans la matinée au tribunal, lorsqu’un tumulte a éclaté dans la salle d’audience, forçant les juges à interrompre la procédure pendant plus d’une heure. Il a évoqué « une journée dont on se souviendra comme d’une honte éternelle », disant que les perturbations étaient comparables à « l’introduction d’une idole dans le sanctuaire ».
L’avocat Boaz Arad, qui représente le Mouvement pour l’intégrité dans le gouvernement, a lu dans son exposé une liste de ce qu’il a qualifié de violations de procédure de la part du gouvernement lors du licenciement de Bar.
Arad a indiqué que le gouvernement avait ignoré les instructions du bureau de la procureure-générale sur la manière de procéder au licenciement de Bar, tout en omettant de détailler spécifiquement les raisons pour lesquelles le gouvernement disait avoir perdu confiance en lui, afin de permettre à Bar de se défendre lors d’une audience du cabinet.
« L’incapacité à démontrer un seul exemple de manque de confiance témoigne du comportement irréfléchi qui a précédé le licenciement [de Bar]… et reflète la colère du Premier ministre à l’égard du chef du Shin Bet, qui a poursuivi les enquêtes sur ses conseillers et violé ce qu’il considère comme l’obligation de confiance personnelle que le chef du Shin Bet doit au Premier ministre », a dit Arad.
« Le Premier ministre ne veut pas de confiance dans le chef du Shin Bet, mais une loyauté sans limite », a-t-il ajouté.
L’Iran ne démantèlera pas ses programmes nucléaires et de missiles, en raison de la menace d’Israël – responsables iraniens

Des responsables iraniens ont déclaré à Reuters que les objectifs du président américain Donald Trump pour les prochains pourparlers étaient jugés « inacceptables » par Téhéran.
Ils estiment qu’au-delà de la question nucléaire, les États-Unis veulent aussi faire avancer d’autres sujets, notamment l’influence iranienne au Moyen-Orient et son programme de missiles balistiques, ce qui, selon eux, équivaut à une fin de non-recevoir.
« Trump veut un nouvel accord : mettre fin à l’influence régionale de l’Iran, démanteler son programme nucléaire et mettre un terme à ses activités relatives aux missiles. Téhéran estime que ces demandes sont inacceptables. Notre programme nucléaire ne peut pas être démantelé », a affirmé un haut responsable iranien.
« Notre défense n’est pas négociable. Comment Téhéran pourrait-il déposer les armes alors qu’Israël possède des ogives nucléaires ? Qui nous protégera si Israël ou un autre pays nous attaque ? », a déclaré un autre responsable.
Selon un sondage, 1/3 des Israéliens sont favorables à ce que le gouvernement ignore la décision de la Cour Suprême sur le limogeage de Bar

Selon un récent sondage de l’Institut israélien de la démocratie, plus d’un tiers des Israéliens juifs pensent que le gouvernement devrait passer outre l’ordonnance que pourrait prendre la Cour Suprême pour invalider le limogeage du chef des services de sécurité du Shin Bet, Ronen Bar.
La droite est traditionnellement méfiante envers le pouvoir judiciaire mais ce nouveau sondage semble faire état d’une forte augmentation du refus de sa décision à droite, ce qui semblait impossible et ce qui pourrait bien faire tomber le pays dans une crise constitutionnelle.
Selon le sondage mené la semaine dernière auprès de près de 750 personnes parlant hébreu et arabe, 54 % des Juifs pensent que le gouvernement devrait respecter la décision de la Cour, 36 % non.
Parmi les Arabes, 71 % pensent que le gouvernement devrait respecter la décision de la cour et 8 % non. Si l’on considère la population générale, 56,5 % pensent que la décision de la Cour doit être respectée, 31 % non.
96,5 % des électeurs de gauche et 73 % des électeurs de droite pensent qu’il faut respecter la décision de la Cour, tandis que 32 % sont d’accord avec cette position à droite – et, si l’on se fie aux tendances de vote des élections de 2022 à la Knesset, « aucun parti de droite n’est majoritairement en faveur du respect des décisions de la Cour Suprême », a précisé l’IDI.
Le mois dernier, le gouvernement a limogé Bar en précisant qu’il quitterait ses fonctions avant le 10 avril. Il demeure jusqu’alors en poste en application du référé de la Cour Suprême, qui examine aujourd’hui les recours contre son limogeage.
Les ministres de Netanyahu ont refusé de dire s’ils se conformeraient à une décision qui irait contre la volonté du gouvernement. Netanyahu a fait valoir que la Cour n’avait pas compétence pour intervenir dans une telle décision, car selon lui, la nomination et le limogeage du chef du Shin Bet relèvent d’une question de sécurité pour laquelle, selon la tradition et les précédents, la Cour a presque toujours refusé de statuer, faute d’expertise en la matière.
La Cour Suprême donne brièvement la parole à l’avocat d’une personne endeuillée favorable au limogeage de Bar

Le président de la Cour suprême, Isaac Amit, a autorisé l’avocat de familles dont des proches ont été tués, le 7 octobre, à dire leur opposition aux recours contre la décision du gouvernement de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar.
La décision prise par Amit d’accorder à l’avocat Yehudah Puah 10 minutes pour plaider sa cause a fait suite à l’agitation qu’a connue la Cour dans la matinée, lorsqu’un père endeuillé a reproché aux juges d’examiner les recours susceptibles de maintenir Bar à son poste contre la volonté du gouvernement, ce qui a provoqué un tollé dans la salle d’audience et à l’extérieur, les manifestants estimant que la Cour n’avait pas compétence pour invalider le limogeage.
Puah a accusé Bar de négligences, qui, selon lui, ont entraîné la mort des enfants de ses clients.
« Il aurait dû être limogé dès le 8 octobre. Le fait que le gouvernement n’ait pas fait ce qu’il aurait dû faire est un crime, mais il est tout-à-fait inacceptable que le chef du Shin Bet, qui n’a pas donné l’alerte malgré les renseignements qu’il avait, soit toujours en fonction », a déclaré Puah.
« Dans la mesure où le gouvernement a pris la décision [de limoger Bar], elle devrait entrer en vigueur. »
Les juges évoquent des problèmes de procédure concernant le limogeage de Bar – le gouvernement est sur la défensive

Les juges de la Cour Suprême chargés de l’examen des recours formés contre la destitution du chef du Shin Bet, Ronen Bar, semblent remettre en cause les arguments du gouvernement relatifs à la compétence que lui confèrerait la loi pour limoger le chef de la sécurité, quelles que soient les circonstances, et ils ont mis en évidence l’existence de plusieurs vices de procédure dans la prise de décision.
La Cour a repris ses travaux après une courte pause-déjeuner.
L’avocat Zion Amir, qui représente le Premier ministre et le gouvernement, estime que le gouvernement a « totale compétence », en vertu de la loi, pour nommer et limoger le chef du Shin Bet, mais le juge conservateur Noam Sohlberg et la juge libérale Daphne Barak Erez ont rappelé que les obligations et principes du droit administratif continuaient de s’appliquer.
« Ce tribunal statue depuis les années 1960 qu’aucun organe [gouvernemental] n’a de pouvoir discrétionnaire total », a répondu Barak Erez à Amir.
Sohlberg et Barak Erez ont souligné que Bar n’avait pas eu suffisamment de temps pour se préparer à l’audience disciplinaire devant le gouvernement et qu’on ne lui avait pas donné la liste précise des faits qui lui étaient reprochés.
Le président de la Cour suprême, Isaac Amit, a pour sa part rappelé qu’aucun haut fonctionnaire du Shin Bet n’avait à ce jour été limogé par le gouvernement.
Amir a rétorqué que la situation sécuritaire en Israël depuis le 7 octobre était elle aussi sans précédent.
Amit a indiqué que l’opinion de la procureure générale selon laquelle la décision de limoger Bar aurait dû être soumise au comité consultatif pour les hautes nominations était « correcte » et ajouté d’autres questions de procédure concernant le limogeage de Bar.
Sohlberg a déclaré lors de l’audience qu’il aurait aimé entendre Bar de façon à clarifier certains points de cette affaire car « aucun des huit auteurs de recours n’a fourni de faits probants sur lesquels m’appuyer, en tant que juge. »
L’avocat Aner Helman, qui représente la procureure générale, a déclaré à la Cour que Bar pouvait être à la barre sous la demi-heure pour une instance à huis clos, si les juges le souhaitaient.
Le Hezbollah ferait entrer clandestinement des armes par voie maritime – média

Selon un reportage en langue arabe qui a cité une source occidentale, le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah utiliserait une route maritime pour faire passer clandestinement des armes de l’Iran vers le Liban, après la fermeture de la plupart de ses voies terrestres et aériennes.
Selon le reportage du média saoudien al-Hadath, le Hezbollah réaffirme son contrôle sur le port maritime de Beyrouth, qui avait été en grande partie détruit lors d’une gigantesque explosion en 2020. Du nitrate d’ammonium stocké sur le site avait pris feu, provoquant une explosion qui avait tué plus d’une centaine de personnes, blessé au moins 4 000 autres et causé des dégâts sans précédent dans toute la capitale libanaise.
Les tentatives visant à enquêter sur le rôle du Hezbollah dans le stockage des explosifs sur le site civil ont été bloquées à répétition par des politiciens et d’autres personnalités liées au groupe terroriste chiite libanais soutenu par l’Iran.
La source occidentale citée dans le reportage craint que la reprise de l’utilisation du port par le Hezbollah ne mette en danger ses opérations alors que le pays tente de se remettre de la campagne militaire menée par Israël contre le mandataire iranien l’an dernier.
L’utilisation par l’Iran de la Syrie comme voie terrestre pour la contrebande d’armes aurait pris fin avec la chute du dictateur syrien Bashar el-Assad en décembre. Israël a également menacé de mettre hors service l’aéroport international de Beyrouth s’il était utilisé pour faire entrer des armes iraniennes, alors que le Hezbollah cherche à se réarmer.
Le reportage cite plusieurs responsables du Hezbollah et de l’Iran qui seraient impliqués dans les tentatives d’établissement de la route maritime, y compris des membres de la Force Al-Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le bras armé du régime iranien.
Gantz : le chahut « déchirant » est une fenêtre sur les divisions créées par le gouvernement
Le chef du parti de HaMahane HaMamlahti, Benny Gantz, dénonce les agitations qui ont fortement perturbé une audience de la Haute Cour sur le licenciement du chef du Shin Bet, Ronen Bar, affirmant que le chaos présente l’image « d’un État et d’une société déchirés » et d’un « gouvernement qui fait tout pour nous déchirer ».
Sur Instagram, Gantz qualifie l’incident de « déchirant ».
Iran: un accord peut être trouvé si les Etats-Unis en ont la volonté (chef de la diplomatie)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a estimé mardi qu’un accord pouvait être trouvé avec les Etats-Unis si ces derniers en avaient la volonté lors des pourparlers sur le nucléaire prévus ce weekend à Oman.
« Si l’autre partie a la volonté nécessaire et suffisante, un accord peut être trouvé. En fin de compte, la balle est dans le camp de l’Amérique », a déclaré M. Araghchi, selon l’agence officielle Irna, ajoutant que « l’objectif principal » de Téhéran était d’obtenir la levée des sanctions.
Le président de la Cour déclare que Netanyahu a soulevé des questions de conflit d’intérêts au sujet de Ronen Bar
Le président de la Cour suprême, Isaac Amit, affirme que les propos du Premier ministre Benjamin Netanyahu ont suscité des inquiétudes quant à l’existence d’un conflit d’intérêts lors du limogeage du directeur du Shin Bet, Ronen Bar, dans la mesure où Netanyahu a déclaré que les actes d’accusation lancées contre ses assistants pour mauvaise manipulation de documents classifiés étaient politiquement motivés pour lui nuire.
Amit, qui préside une audience au cours de laquelle sont présentées les pétitions visant à bloquer le limogeage de Bar, a fait ces commentaires en réponse au représentant juridique de Netanyahu, l’avocat Zion Amir, qui a rejeté les affirmations laissant entendre que ce licenciement créerait un conflit d’intérêts en raison de l’implication du Shin Bet dans les enquêtes menées contre les proches de Netanyahu. Il a dit que ces accusations étaient « vides » et de dénuées de fondement.
« Le Premier ministre s’est immiscé dans cette affaire, il a déclaré que les actes d’accusation ‘sont émis contre [ses assistants], mais le but est de me nuire, c’est une chasse aux sorcières’ », déclare Amit.
Amir a estimé que l’implication de Bar dans une enquête ultérieure sur le travail présumé des assistants de Netanyahou pour le Qatar constituait en soi un conflit d’intérêts pour le chef du Shin Bet, puisqu’il savait qu’il était sur le point d’être licencié.
« C’est un cri du ciel », déclare-t-il.
Des responsables de la coalition soutiennent les manifestants qui perturbent la Cour suprême

Le ministre de la Justice, Yariv Levin, et d’autres membres du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu semblent soutenir les manifestants qui ont bruyamment perturbé une audience de la Haute Cour sur le licenciement du chef du Shin Bet, Ronen Bar, ce qui a entraîné un long retard dans la procédure.
« Les cris entendus aujourd’hui dans la salle de la Cour suprême font écho aux cris de millions de personnes, dont les droits sont bafoués et dont le choix démocratique qu’ils ont fait dans les urnes leur est retiré par une poignée de juges arrogants et détachés », a déclaré Levin.
« Pendant des décennies, cela s’est fait discrètement, avec une apparence de respectabilité, et lorsque des voix critiques se sont élevées, elles ont été immédiatement réduites au silence », poursuit-il. « Au cours des deux dernières années, depuis que j’ai mis la réforme juridique sur la table, la vérité a éclaté au grand jour. Le peuple, qui demande une vraie liberté à la veille de Pessah, ne peut plus être réduit au silence. »
L’audience de mardi matin a été interrompue à plusieurs reprises par des manifestants, dont Tally Gotliv, membre du Likud, qui a fait valoir qu’elle ne pouvait pas être destituée parce qu’elle bénéficiait de l’immunité parlementaire.
Elle a été expulsée de la salle d’audience après avoir immédiatement interrompu les débats à la reprise de l’audience après une suspension d’une heure en raison des protestations.

La ministre de la Culture, Miki Zohar, a également rejeté la responsabilité des perturbations sur les juges, déclarant que si « les scènes qui se sont déroulées ce matin à la Cour suprême sont difficiles, elles sont le résultat d’un activisme judiciaire qui s’accroît depuis de nombreuses années ».
« Il est clair qu’une grande partie de notre peuple n’est plus disposée à accepter un comportement contraire à toutes les valeurs démocratiques », a-t-elle ajouté.
Le ministre de l’Éducation, Yoav Kisch, a quant à lui tweeté que « lorsque la Haute Cour s’arroge les pouvoirs de la Knesset et du gouvernement, des pouvoirs qui ne sont pas les siens, il est naturel que de nombreux citoyens aient le sentiment que c’est l’endroit où ils sont censés crier. »
Au lieu de rejeter les pétitions contre le licenciement de Bar, les juges « poursuivent la discussion sur une question où la loi est claire pour tout le monde », ajoute-t-il. « Le chef du Shin Bet doit cesser ses fonctions le 10 avril. »
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, qui avait poussé au limogeage de Bar, affirme qu’il est « regrettable que le chef du Shin Bet s’accroche aux cornes de l’autel, au lieu de prendre conscience de la situation et de rentrer chez lui ».
« Il essaie encore et encore de rester au pouvoir à son poste. Ce n’est pas démocratique, ce n’est pas professionnel – et il ne réussira pas », déclare-t-il dans un message vidéo.
De l’autre côté du spectre politique, Yair Golan, le président du parti d’opposition Les Démocrates, a tweeté que la « machine à poison de Netanyahu est entrée à la Cour suprême dans le but de terroriser les juges – c’est ainsi que la mafia opère ».
Tsahal ouvre le feu sur une Palestinienne qui aurait jeté des pierres et tenté de poignarder des soldats
Une Palestinienne qui aurait lancé des pierres sur des soldats et des véhicules israéliens au carrefour de Gitai Avisar, près de la grande implantation d’Ariel en Cisjordanie, et qui aurait tenté de commettre un attentat à l’arme blanche, a été abattue par les troupes, selon l’armée.
Selon Tsahal, les soldats ont ouvert le feu sur la femme après qu’elle a brandi un couteau en leur direction.
L’état de la femme n’est pas clair. L’incident n’a pas fait d’autres blessés.
Lapid accuse Netanyahu d’exploiter les familles endeuillées dans une « émeute orchestrée à la Cour suprême »
Le chef de l’opposition Yair Lapid accuse le Premier ministre Benjamin Netanyahu et ses alliés d’instrumentaliser les familles qui ont perdu des soldats le 7 octobre ou au cours de la guerre qui a suivi pour promouvoir son agenda politique et saper les procédures judiciaires, après qu’une audience de la Haute Cour sur les pétitions contre le limogeage du directeur du Shin Bet, Ronen Bar, ait été perturbée par des manifestants, dont un père endeuillé et la députée du Likud, Tally Gotliv.
« L’émeute orchestrée à la Cour suprême et l’exploitation honteuse de la douleur des familles endeuillées par Netanyahu et ses partisans est une initiative pathétique du gouvernement criminel du 7 octobre qui tente de porter atteinte à l’État de droit et à notre vie commune en Israël », a déclaré Lapid.
Son parti Yesh Atid annonce également qu’il a retiré les candidatures de ses députés aux commissions de nomination du procureur général et du médiateur judiciaire de l’État, déclarant qu’il « ne participera pas à la poursuite de la destruction systématique du système judiciaire et au démantèlement du statut des garde-fous ».
« À la lumière des événements d’aujourd’hui, dans lesquels le gouvernement place une fois de plus les considérations politiques au premier plan, le parti ne participera pas aux actions inappropriées et offensives de la coalition et ne coopérera pas avec toute tentative d’agir de manière terrifiante et de dénigrer la démocratie israélienne », a déclaré Yesh Atid dans un communiqué.
Le médiateur judiciaire supervise les procédures disciplinaires à l’encontre des juges. Le mois dernier, la Knesset a adopté une loi qui modifie radicalement la manière dont le poste est pourvu, en créant une nouvelle commission de sept membres.
La commission parlementaire de la Knesset et la commission constitutionnelle de la Knesset doivent choisir cet après-midi les représentants de la Knesset pour les comités de sélection du médiateur et du procureur général.
Des résidents d’implantation accusés d’avoir incendié une salle de mariage en Cisjordanie
Des Palestiniens affirment que des résidents d’implantation israéliens ont mis le feu à une salle de mariage dans le village de Bidya, au centre de la Cisjordanie, au cours de la nuit.
Des images de la scène montrent un incendie qui ravage le bâtiment.
Des images montrent également des graffitis peints sur les murs de la ville, où l’on peut lire « Vengeance », « Mort aux Arabes » et « Combattez l’ennemi, pas l’ami ».
Israeli settlers set fire to a Palestinian wedding hall in Bidya, near Salfit, Nablus.
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— Palestine Highlights (@PalHighlight) April 8, 2025
L’incident n’a pas fait de blessés.
Un média israélien indique que la police a ouvert une enquête, mais il n’y a pas de confirmation immédiate de la part des autorités israéliennes.
A la reprise de l’audience, la Cour Suprême expulse une députée du Likud pour cause de chahut

Pour la première fois dans l’histoire de la Cour Suprême, son président, Isaac Amit, a ordonné l’expulsion de la députée Tali Gotliv de l’audience consacrée à l’examen des recours contre le limogeage du chef du Shin Bet, Ronen Bar. La députée avait repris son chahut au retour de la suspension de l’audience.
Amit venait de reprendre l’audience et de dire que l’audience se tiendrait désormais à huis clos dans cette même salle d’audience en raison des constantes interruptions de séance dues à Gotliv et d’autres.
Alors qu’Amit parlait d’un chahut « grave », Gotliv l’a de nouveau interrompu, ce qui a valu une nouvelle interruption de séance et l’expulsion de la députée de la salle d’audience, ajoutant qu’il était « scandaleux » que le « pouvoir législatif ne laisse pas le pouvoir judiciaire faire son travail ».
Avant cela, la salle d’audience et ses environs ont été le théâtre d’incidents répétés : le père d’un jeune homme mort au combat à Gaza a notamment reproché aux juges de la Cour de tenir cette audience, ce qui avait conduit Amit à suspendre l’audience pendant près d’une heure.
Des agents de sécurité avaient expulsé l’homme de la salle d’audience, à la grande colère de ceux qui le soutenaient, tandis qu’à l’extérieur de la salle d’audience, partisans et opposants du gouvernement s’affrontaient.
La Cour Suprême suspend l’audience sur Bar après une longue interruption d’un père endeuillé

Le président de la Cour suprême, Isaac Amit, a ordonné une interruption de l’audience consacrée aux recours contre le limogeage du chef du Shin Bet, Ronen Bar, suite à des interruptions répétées, à commencer par le long discours d’un père, Itzik Bontzel, dont le fils est mort pendant la guerre contre le Hamas.
Bontzel a reproché à la Cour d’avoir examiné ces recours, car il estime que les mains de Bar « sont couvertes de sang » et que dans la mesure où il avait endossé la responsabilité des défaillances ayant empêché de déjouer les attaques du 7 octobre, il n’y avait pas de raison d’examiner les recours demandant d’invalider son limogeage.
Des agents de sécurité ont évacué Bontzel de la salle d’audience.
Le président de la Cour suprême, Isaac Amit, a consulté la juge Daphne Barak Erez durant plusieurs minutes, tandis que Bontzel criait ses critiques à la Cour, avant d’annoncer que les juges feraient une pause et donneraient les nouvelles règles de l’audience.
« Aucune juridiction au monde ne fonctionne de la sorte », a déclaré le juge Yitzhak Amit, président de la Cour, en ordonnant la suspension de l’audience environ une demi-heure seulement après son ouverture.
Une députée du Likud menacée d’expulsion de l’audience de la Cour Suprême sur le limogeage de Bar

Le président de la Cour suprême, Isaac Amit, a menacé d’expulser la députée du Likud, Tali Gotliv, de l’audience consacrée à l’examen des recours contre le limogeage du chef du Shin Bet, Ronen Bar, audience qu’elle a interrompue à plusieurs reprises depuis ce matin.
« Députée Gotliv, vous êtes dans une salle d’audience, pas à la Knesset, s’il vous plaît, ne l’interrompez pas », a dit Amit.
Gotliv a rétorqué qu’elle bénéficiait de l’immunité et qu’elle ne pouvait pas être expulsée de la Cour.
Le juge en chef de la Cour Suprême ouvre l’audience en qualifiant le limogeage de Bar de sans précédent

La Cour Suprême israélienne a ouvert, sous la présidence du président de la Cour suprême, Isaac Amit, ainsi que du nouveau vice-président Noam Sohlberg et de la juge Daphne Barak-Erez, les travaux de l’audience à fort enjeu pour examiner les recours formés contre la décision controversée du gouvernement de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar.
L’audience sera retransmise en direct sur Internet.
On a jusqu’à entendu les manifestants scander « Vous n’avez aucune autorité » lorsque les juges sont entrés.
Amit a ouvert l’audience en qualifiant la décision du gouvernement de limoger Bar de « sans précédent ».
La décision de limoger Bar dans le cadre d’une enquête du Shin Bet sur l’implication de proches collaborateurs du Premier ministre dans le scandale du Qatargate a incité l’opposition et les groupes de surveillance du gouvernement à déposer des recours auprès de plus haute juridiction d’Israël.

Ils accusent Netanyahu d’avoir tenté d’entraver l’enquête et limogé Bar pour raison politique, et ont demandé à la Cour d’invalider cette décision, selon eux prise en plein conflit d’intérêts et avec des arrière-pensées.
Netanyahu et le gouvernement ont réagi en faisant valoir que la direction du Shin Bet était une question de sécurité sur laquelle la Cour n’avait pas compétence ; que le gouvernement n’avait plus confiance en Bar sur le plan professionnel ; que l’idée de forcer le gouvernement à travailler avec Bar nuirait à la sécurité nationale ; et enfin qu’il n’y a aucun conflit d’intérêts puisque Netanyahu n’est pas suspect dans l’affaire du Qatargate.
Le ministre de la Justice, Yariv Levin, a déclaré que si la Cour décidait de réintégrer Bar dans ses fonctions, le gouvernement refuserait purement et simplement de travailler pour le forcer au dèpart.
Selon certains spécialistes, la Cour pourrait hésiter à invalider cette décision en raison du pouvoir discrétionnaire du gouvernement sur les questions d’embauche et licenciement du chef du Shin Bet, et pourrait tenter de trouver une solution garantissant que le gouvernement nomme un successeur sur des considérations purement professionnelles.
La Cour ne devrait pas rendre sa décision aujourd’hui-même.
La foule se presse à la Cour suprême avant l’audience concernant le licenciement de Ronen Bar

Une foule compacte de journalistes, activistes et autres personnes se sont massées devant la Cour suprême, à Jérusalem, où une audience doit bientôt se tenir sur les recours concernant la décision controversée du gouvernement de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar. L’audience sera présidée par le président de la Cour suprême, Isaac Amit, aidé du nouveau vice-président, Noam Sohlberg, et de la juge Daphne Barak-Erez.
Sur une vidéo, on a pu voir des gardes en train d’empêcher un groupe de personnes d’entrer pour assister à cette audience.
Parmi les personnes présentes au palais de justice se trouvent l’ancien chef de la police Roni Alsheich, l’ancien chef du Shin Bet Yoram Cohen et l’ancien chef du Mossad Tamir Pardo, qui ont tous servi sous l’autorité du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a rappelé la chaîne N12.
L’audience sera retransmise en direct sur Internet.
Netanyahu quittera les États-Unis pour Israël mardi après une visite décevante
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu décollera mardi à midi de la base aérienne d’Andrews, près de Washington, pour Israël, a annoncé son bureau.
Il reviendra après ce qui est considéré comme une visite décevante à la Maison Blanche, au cours de laquelle le président américain Donald Trump a refusé de s’engager à supprimer les droits de douane sur les importations israéliennes et a annoncé des négociations directes avec l’Iran sur son programme nucléaire.
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