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Aide à Gaza : L’ONU veut une hotline directe avec l’armée israélienne

Jamie McGoldrick, coordinateur spécial adjoint des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, à son bureau de Jérusalem, le 31 octobre 2018. (Crédit : Raphael Ahren / Times of Israel)
Jamie McGoldrick, coordinateur spécial adjoint des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, à son bureau de Jérusalem, le 31 octobre 2018. (Crédit : Raphael Ahren / Times of Israel)

L’ONU veut pouvoir avoir une ligne directe de communication avec l’armée israélienne pour mieux se comprendre et acheminer l’aide à Gaza de manière sûre et efficace, a affirmé vendredi le coordinateur humanitaire pour les territoires palestiniens.

Plutôt que d’échanger à travers des organes de liaison, les Nations unies et autres acteurs humanitaires « doivent parler à ceux qui font feu », a déclaré Jamie McGoldrick aux journalistes à Genève, au terme d’une mission de trois mois.

S’exprimant en visioconférence depuis Jérusalem, il a expliqué « qu’en cas d’incident de sécurité grave, nous n’avons pas de hotline » avec l’armée israélienne.

L’armée n’a « jamais travaillé avec des acteurs humanitaires dans ce type d’environnement. Ils ne comprennent pas comment nous fonctionnons, ne comprennent pas notre langage et notre objectif. Et nous ne comprenons pas leurs attentes ». « Il y a un certain degré de méfiance et d’incompréhension auquel nous devons remédier. Nous voulons travailler avec eux différemment », a indiqué M. McGoldrick.

Il a affirmé qu’avant même les frappes israéliennes meurtrières sur un convoi de l’ONG américaine World Central Kitchen (WCK) à Gaza début avril, les humanitaires avaient expliqué à Israël que le système de notification humanitaire présentait des « défauts ».

« Nous demandons un certain nombre de choses depuis le premier jour », a déclaré M. McGoldrick.

« Nous devons nous adresser aux personnes qui font feu et contrôle les armes, et nous devons nous entendre », a-t-il dit, affirmant que « les systèmes de déconfliction et de notification ne sont pas adaptés ».

« Nous devons disposer d’une hotline et pouvoir leur parler », affirmant qu’il n’y a pas eu « d’amélioration notable » depuis début avril et que les humanitaires craignent toujours pour leur sécurité, a-t-il insisté, indiquant avoir rencontré cette semaine le commandant en chef israélien de la région Sud, Yaron Finkelman.

« Nous avons insisté sur le fait que nous devions disposer d’un système qui nous permette d’être en sécurité », a-t-il déclaré.

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