Washington estime que le Hezbollah n’est pas sur le point d’entrer en guerre
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
WASHINGTON – Les États-Unis n’ont pas « vu d’indication » que le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah était prêt à rejoindre pleinement la guerre du groupe terroriste palestinien du Hamas contre Israël mais restent « préoccupés par les attaques continues contre Tsahal dans le nord » par le groupe terroriste, a déclaré le président du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
Kirby a ajouté que les États-Unis suivront les déclarations du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans le discours télévisé très attendu qu’il prononcera demain, le premier depuis le début de la guerre.
Les analystes ont noté une frustration croissante des dirigeants du Hamas face à l’implication limitée du Hezbollah dans la guerre en cours, le groupe terroriste libanais ayant tiré environ 100 missiles sur Israël depuis l’assaut du 7 octobre, tout en s’abstenant de tirer des salves plus intenses ou de lancer une invasion terrestre similaire à celle que le Hamas a réussi à lancer. Le Hezbollah a toutefois intensifié ses tirs sur Israël aujourd’hui, dans ce qui semble être une escalade avant le discours de Nasrallah.
Lors du point de presse de la Maison Blanche, Kirby a également continué à défendre le Qatar, malgré les questions répétées sur l’accueil de responsables du Hamas à Doha.
« Le Qatar a des lignes de communication avec le Hamas que presque personne d’autre n’a (…) Il serait irresponsable… que nous n’ayons pas toutes les conversations possibles (…) Ce serait une faute professionnelle diplomatique », a-t-il déclaré.