Mandelblit remonté contre le suivi d’une réunion du cabinet par un journaliste
Dimanche, lors d'une réunion très tôt, le journaliste de Kan Michael Shemesh a réussi à rapporter des propos en temps réel

Le procureur général Avichai Mandelblit a menacé mercredi d’ouvrir une enquête criminelle si l’on accorde de nouveau à un journaliste un accès non autorisé à une réunion du cabinet.
Dimanche, lors d’une réunion très tôt, le journaliste de Kan Michael Shemesh a réussi à rapporter des propos en temps réel, après qu’un participant lui a donné un accès complet à la visioconférence.
« Un membre du gouvernement ou un fonctionnaire a autorisé la participation à une réunion du cabinet, en profitant de la confiance qu’on lui a accordée, à une personne qui n’a normalement pas le droit d’assister à la réunion, c’est un abus de son autorité et une infraction à ses devoirs selon la loi », a écrit Avichai Mandelblit dans une lettre officielle.
Il a dit ignorer l’identité de la personne ayant autorisé le journaliste à suivre la réunion.
Les compte-rendus des réunions du cabinet israélien sont considérés comme top secret et toute fuite est techniquement illégale.
Réagissant à la décision, Michael Shemesh a écrit sur Twitter que « le fait que le procureur général veuille ouvrir une enquête criminelle contre des ministres et des journalistes pour les arrêter de faire fuiter des réunions du cabinet devrait inquiéter chaque membre des médias et chaque citoyen dans un pays démocratique ».