Moins d’examens au bagrout pour les lycées, fermés jusqu’à nouvel ordre
Le ministère de l'Education prépare plusieurs options et assure que les lycéens pourront finir leur cursus malgré la crise du COVID-19
Les lycéens israéliens présenteront un nombre réduit d’épreuves pour le baccalauréat israélien, le bagrout, dans le contexte de la propagation du coronavirus, a annoncé mercredi le ministère de l’Education.
Les examens commenceront le 22 juin et les lycéens auront entre trois et cinq examens, au lieu des six ou sept habituellement.
Il y aura un examen obligatoire en mathématique, et en anglais, hébreu ou arabe (selon la langue choisie par le lycéen).
Les lycéens peuvent passer un examen en éducation civique, littérature, histoire ou études bibliques. Ils peuvent aussi passer le test dans des matières scientifiques : la chimie, la physique, la biologie ou l’informatique.
L’arrêt des cours sera pris en compte dans les notations et les examens seront étalés sur une période de cinq semaines, avec seulement une matière par semaine. Dans certaines matières, le contrôle continu sera pris en compte et les lycéens seront examinés à l’aide de QCM.

Le ministre de l’Education Rafi Peretz a expliqué que le projet avait été conçu pour s’assurer que les lycéens seraient en capacité d’obtenir leur diplôme de fin d’étude, et ce, malgré les perturbations causées par l’épidémie.
« Nous avons préparé des solutions alternatives à l’avance dont l’objectif principal est d’aider les lycéens. Nous travaillons donc pour nous assurer que tous les lycéens puissent bien passer leur examen de fin d’étude, a-t-il déclaré. Nous espérons que la propagation [du coronavirus] aura fortement diminué après Pessah et que nous pourrons revenir à la routine, même s’il s’agira d’une routine différente, afin de remettre les lycéens sur des bons rails ».
Selon le site d’information Walla, le ministère se prépare à trois scénarios : une réouverture des écoles, une fermeture prolongée avec l’enseignement à distance, et une réouverture des écoles mais avec des restrictions.
Mercredi pourtant, Shmuel Abuav, le directeur général du ministère de l’Education, a déclaré qu’il était peu probable que les écoles rouvrent leurs portes le 19 avril, après les vacances de Pessah. Lundi, le directeur général du ministère de la Santé Moshe Bar Siman-Tov avait fait des commentaires allant dans ce sens.

(David Cohen/Flash90)
Les 2,2 millions d’élèves israéliens des écoles élémentaires, des collèges et lycées sont à la maison depuis le 13 mars.
Les écoles proposent maintenant une formation à distance, qui a été brièvement interrompue le 18 mars à cause d’un conflit syndical, avant de reprendre quelques jours plus tard.
Pourtant, les plateformes d’enseignement à distance, présentées comme un service dernier cri par les autorités, ont rencontré de nombreuses difficultés. Aussi bien les parents que les enseignants se sont plaints que le système était sous-équipé pour répondre à la demande.
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