Naftali Bennett souhaite de bonnes vacances à 1,5 million d’écoliers israéliens
Ce vendredi marque la fin d'une année scolaire ; sur Twitter, le ministre de l'Education a déploré, avec ironie, la durée de ces vacances

Ce vendredi marque le dernier jour de l’année scolaire pour près d’un million et demi d’élèves de maternelle et de primaire en Israë, ainsi que pour près de 90 000 enseignants et membres du corps professoral.
Les structures d’éducation spécialisées seront encore ouvertes un mois, jusqu’au 30 juillet.
Sur le ton de la plaisanterie, le ministre de l’Education Naftali Bennett, père de quatre enfants, a publié ce matin sur Twitter une photo de son café et d’un bol de pastèque, avec la légende « le dernier vendredi calme de l’année scolaire. Monsieur le ministre de l’Education, ECOURTEZ LES VACANCES ! »
Cette publication est une référence aux plaintes d’innombrables parents israéliens qui se plaignent que les vacances scolaires sont trop longues, ce qui complique leurs propres obligations professionnelles.
שישי בוקר שקט אחרון לשנה״ל זה.
שר החינוך, ת ק צ ר א ת ה ח ו פ ש ו ת! pic.twitter.com/6iDPxLsyz5— Naftali Bennett נפתלי בנט (@naftalibennett) June 29, 2018
Au cours de l’année écoulée, Bennett a introduitune initiative, dont le coût s’élevait à 400 millions de shekels, visant à ajouter 11 jours d’école à l’année scolaire pour les enfants de maternelle et jusqu’en troisième année de primaire. Cela s’ajoute aux programmes de centres aérés pour les trois plus petites classes du primaires, organisés par les écoles pour la troisième année.
Dans un communiqué officiel, Bennett a déclaré jeudi qu’il « espère que chaque élève aura de belles expériences à la plage, à la piscine, en randonnées, en famille, mais pas seulement ». Les élèves sont encouragés à « passer des vacances riches d’expériences. Et le important : prenez soin de vous ».
Le financement des jours d’école supplémentaires est en partie à la charge des parents, qui paient un tarif en fonction du revenu moyen de la municipalité. Les municipalités les plus aisées facturent 30 shekels par enfant et par jour, soit un total de 330 shekels par an et par enfant. Les municipalités de la classe moyenne tarifient ces journées à 20 shekels, soit 220 shekels par an et par enfant. Les municipalités abritant une population défavorisée ne paient pas ces jours supplémentaires.
Dans les écoles qui proposent des centres aérés privés pendant les vacances, les programmes existants continueront, mais les parents n’auront pas à payer pour ce service, ou ne paieront qu’un tarif très réduit.