Israël en guerre - Jour 476

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Pour un élu haredi, le prix à payer par les soldats religieux signifie « quitter la religion »

La communauté du mouvement national-religieux, contrairement aux ultra-orthodoxes, effectue son service militaire obligatoire au sein de Tsahal

Yitzhak Pindrus, membre de l'United Torah Judaism, dirige une réunion du comité spécial à la Knesset à Jérusalem le 3 décembre 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Yitzhak Pindrus, membre de l'United Torah Judaism, dirige une réunion du comité spécial à la Knesset à Jérusalem le 3 décembre 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le député du parti Yahadout HaTorah, Yitzhak Pindrus, a déclaré lundi qu’il n’était pas en mesure d’apporter son soutien au service militaire obligatoire pour les Juifs ultra-orthodoxes – même si l’échec de sa communauté à intégrer l’armée signifiait que lui-même était gêné de « regarder les juifs [nationalistes-religieux] dans les yeux ».

La communauté du mouvement nationaliste-religieux, contrairement aux ultra-orthodoxes, effectue son service militaire obligatoire au sein de Tsahal.

Lors d’une conférence qui était organisée par l’Institut israélien de la démocratie, le législateur haredi a déclaré qu’il voyait « le prix qu’ils payaient en quittant ainsi la religion ».

« C’est la raison pour laquelle je refuse. Je vois bien le prix élevé qui est à payer », déclare-t-il.

Les dirigeants religieux et politiques ultra-orthodoxes se sont farouchement opposés à toute initiative visant à obliger les membres de la communauté à servir dans l’armée. Leurs exemptions de service de longue date ont été remises en cause au mois de juin, lorsque la Haute Cour de justice avait jugé que ces exemptions ne reposaient sur aucune base juridique.

La faction Yahadout HaTorah a exercé des pressions en faveur de l’adoption d’un projet de loi soutenu par le gouvernement, qui vise à inscrire ces exemptions dans le marbre de la loi. Ce projet est actuellement bloqué au sein de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, dont le président, Yuli Edelstein, membre du Likud, a déclaré que les besoins de Tsahal devaient passer en premier et que la commission ne ferait avancer la législation que si les législateurs parvenaient à un « large consensus » sur la question.

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