Prabesh Bhandari : l’étudiant népalais qui voulait construire une maison pour ses parents
Le jeune homme de 24 ans a été assassiné par les terroristes du Hamas au kibboutz Alumim, le 7 octobre
Prabesh Bhandari, 24 ans, un étudiant du Népal, originaire du district de Salyan, qui travaillait en Israël, a été assassiné par les terroristes du Hamas au kibboutz Alumim, le 7 octobre.
Il a été l’un des dix étudiants népalais à avoir perdu la vie lors du massacre commis par le Hamas dans le sud d’Israël.
« Cela faisait moins d’un mois qu’il était arrivé en Israël et un peu plus de trois semaines qu’il avait commencé son travail », avait commenté sa tante, Sobha Sejwal, devant les caméras d’Al-Jazeera peu après l’annonce de sa mort.
Selon sa famille, il était parti le 12 septembre pour Israël et il avait commencé, quelques jours plus tard, à récolter des agrumes. Il espérait passer une année à travailler et économiser de l’argent dans le but de faire construire une maison pour sa famille. Mais il n’aura jamais touché son premier mois de salaire.
Sa tante avait déclaré à Al-Jazeera que son neveu était calme, discipliné et déterminé : « Il était toujours le premier de sa classe », avait-elle raconté. « Il disait qu’il aurait une grande exploitation agricole, un jour, et qu’il nous donnerait tous un emploi ».
Un site d’information népalais a écrit qu’avant le départ de Bhandari pour Israël, le jeune homme avait dit à son parents : « Vous n’avez plus à trop vous inquiéter maintenant. Je suis allé à l’étranger et aujourd’hui, votre fils gagne de l’argent. Je ferai construire une nouvelle maison et je m’occuperai de vous ».
Son lycée, l’Académie Jyoti Punja, a fait savoir sur Facebook que « la vie de Bhandari a été tragiquement écourtée ».
« Depuis le tout début de ses études à l’Académie Jyoti Punja, Prabesh avait montré un engagement et une détermination exceptionnels », a écrit le lycée. « C’était un élève qui sortait de l’ordinaire et qui était constamment un exemple pour ses pairs. Son envie d’apprendre avait été évidente dès qu’il s’était inscrit dans notre établissement… Son parcours et ses ambitions dans la quête du savoir étaient une véritable source d’inspiration ».
L’école a noté qu’elle se souviendrait toujours de lui « non seulement pour ses réussites scolaires, mais aussi pour sa nature agréable, pleine de compassion ».