LIBÉRÉE : Ofelia Roitman, une mère, et grand-mère chérie des siens
Indiquant que des terroristes se trouvaient dans sa maison, cette éducatrice de profession a envoyé un dernier SMS à 9h37 depuis le kibboutz Nir Oz, le 7 octobre 2023
Ofelia Roitman a été libérée le 28 novembre dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu temporaire négocié par le Qatar et les États-Unis entre le Hamas et Israël. Voici l’histoire de sa capture.
Ofelia Roitman, 77 ans, est portée disparue depuis le matin du 7 octobre, lorsque des terroristes palestiniens du Hamas ont lancé un assaut sur le kibboutz Nir Oz, où Ofelia vit depuis 38 ans.
Ofelia était en contact avec sa famille aux premières heures de la matinée, leur racontant ce qui se passait au kibboutz, alors que des terroristes déferlaient sur les maisons et la communauté, tuant, agressant et kidnappant des dizaines de personnes.
À 9h37, la famille a reçu un dernier message d’Ofelia : « S’il vous plaît, envoyez de l’aide, les Palestiniens sont ici. »
Quelques heures plus tard, des soldats israéliens ont vérifié la maison d’Ofelia Roitman et n’ont trouvé aucune trace de son corps – ni d’une quelconque lutte.
Sa fille, Natalie Madmon, a déclaré dans une vidéo qu’ils avaient l’impression qu’elle avait quitté la maison vivante, bien qu’ils n’aient reçu aucun signe de Gaza, aucune photo ni vidéo postée par le Hamas non plus.
Cette mère de trois enfants et grand-mère de neuf petits-enfants est éducatrice de profession. Elle avait immigré d’Argentine en Israël et vivait à Nir Oz depuis lors, après avoir passé cinq ans comme directrice d’une école juive en Argentine.
« Je veux que ma mère revienne », a déclaré Natalie.