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Projet de loi pour retirer les subventions des artistes « déloyaux » envers l’Etat

"En tant que ministre de la Culture, je ne me contenterai pas d'être un distributeur de billets", a prévenu Miri Regev

La ministre de la Culture et des Sports Miri Regev en conférence de presse à Jérusalem, le 31 août 2015 (Crédit : Marc Israël Sellem/Pool)
La ministre de la Culture et des Sports Miri Regev en conférence de presse à Jérusalem, le 31 août 2015 (Crédit : Marc Israël Sellem/Pool)

La ministre israélienne de la Culture et des Sports Miri Regev a présenté mercredi un projet de loi controversé visant à couper les subventions aux institutions culturelles qui ne seraient pas « loyales » envers l’Etat d’Israël.

Ce projet de loi présenté devant la commission parlementaire de l’Education vise à confier à Mme Regev (Likud), le pouvoir de décider si les créations théâtrales et cinématographiques notamment respectent une série de critères d’attribution de subventions.

Jusqu’à présent, ces prérogatives relevaient du ministère des Finances. Mais, selon Mme Regev, elles n’étaient pas appliquées avec rigueur.

« En tant que ministre de la Culture, je ne me contenterai pas d’être un distributeur de billets », a-t-elle prévenu devant la commission.

Parmi les institutions culturelles concernées par ces coupes figurent celles qui « nient l’existence de l’Etat d’Israël comme Etat juif et démocratique, qui incitent au racisme, à la violence, au terrorisme, qui soutiennent la lutte armée ou des actes terroristes d’un Etat ennemi ou d’une organisation terroriste, qui présentent la fête de l’indépendance d’Israël comme un jour de deuil, qui déshonorent le drapeau national ou d’autres symboles de l’Etat ».

Le texte, qui reprend ainsi en durcissant la loi déjà en vigueur, doit être voté en trois lectures par le Parlement avant d’être appliqué.

Tout en assurant qu’elle ne souhaitait pas imposer « une censure et mettre en cause la liberté d’expression », la ministre a souligné qu’elle entendait avoir « le pouvoir de déterminer qui doit recevoir de l’argent public ».

« Les institutions culturelles qui se livrent à des menées subversives contre l’Etat d’Israël ne recevront rien, un point c’est tout », a-t-elle assuré.

Ce texte a été dénoncé par les députés de l’opposition, ainsi que par de nombreux artistes et commentateurs.

« Ce texte relève d’un patriotisme idiot », a affirmé lors de la réunion le député Ilan Gilon, du Meretz. Un parlementaire de l’Union sioniste Zoher Bahloul a critiqué cette « menace à la liberté indispensable à l’existence de toute culture ».

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