Reïm : Des familles endeuillées plantent des semis sur le site du massacre de Nova
Un millier de personnes se sont jointes au projet du JNF et ont planté 200 plants sur le site du massacre du 7 octobre ; les proches espèrent redonner vie au lieu de l'attaque
Certaines familles endeuillées dont les proches ont été tués lors de l’assaut meurtrier du groupe terroriste palestinien du Hamas au Festival Supernova se sont jointes dimanche à un groupe juif de protection de la nature pour planter des arbres sur le site de la rave-party, à proximité du kibboutz Reïm.
Un millier de personnes ont planté environ 200 semis dans la terre brûlée du parking de Reïm, où des milliers de festivaliers faisaient la fête à l’aube du 7 octobre, lorsque des dizaines de terroristes palestiniens armés ont déferlé sur le site.
Selon la police, 364 personnes ont été tuées par balle, matraquées ou brûlées lors de la rave qui s’est déroulée dans une zone de broussailles parsemée d’arbres non loin du kibboutz. Quarante autres personnes y ont été prises en otage par le Hamas et emmenées de force à Gaza.
Il s’agit de la plus grande effusion de sang commise lors de l’attaque dévastatrice du groupe terroriste, qui a fait au total 1 200 morts et a déclenché une vaste opération israélienne visant à éliminer le Hamas, qui dirige la bande de Gaza depuis qu’il en a pris le contrôle à la suite d’un coup d’État sanglant en 2007.
La plantation d’arbres a eu lieu quelques jours avant Tou BiShvat – soit le 15e jour du mois hébraïque de Shvat – la fête juive des arbres, des fruits, de la nature qui est marquée par un repas festif à base de fruits et de noix.
Ce jour est également une journée de sensibilisation à l’écologie en Israël, marquée par la plantation d’arbres.
« Je n’arrive toujours pas à croire que nous plantons un arbre au lieu de serrer notre enfant dans nos bras », a déclaré à Reuters Ella Bahat, dont le fils Dror a été tué lors du festival.
Les membres de la famille ont pleuré en plantant des arbres aux côtés du Fonds National Juif (JNF/KKL), dans l’espoir d’apporter une nouvelle vie sur ce lieu de mort et de profanation.
« Nous l’avons enterré quatre jours plus tard, le 11 octobre, et ce fut le premier jour du reste de notre vie », a déclaré Idan, le père de Bahat.
« J’espère vraiment que, d’une manière ou d’une autre, d’en haut, ils apporteront un peu de paix sur Terre. »
L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.