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Selon une étude d’Oxford, les chances de vie intelligente ailleurs sont faibles

Une étude utilise les statistiques pour évaluer la durée de l'évolution sur Terre et conclut que l'existence d'autres civilisations intelligentes est très improbable

Cette image réalisée par le télescope Hubble Space Telescope de la NASA/ESA montre la galaxie spirale M106 avec des informations supplémentaires provenant d'astronomes amateurs. (Crédit : STScI/AURA), R. Gendler via AP, File)
Cette image réalisée par le télescope Hubble Space Telescope de la NASA/ESA montre la galaxie spirale M106 avec des informations supplémentaires provenant d'astronomes amateurs. (Crédit : STScI/AURA), R. Gendler via AP, File)

Les chances statistiques qu’il y ait une autre vie intelligente dans l’univers sont très faibles, selon une nouvelle étude qui a été réalisée par l’université d’Oxford.

Dans cette étude, les scientifiques du Future of Humanity Institute prennent pour théorie que l’évolution de la vie sur Terre a dépendu en grande partie de séries de « transitions évolutionnaires ». Au vu du caractère tardif de l’évolution de la vie intelligente sur notre planète, les chances d’un développement semblable sur d’autres – avant qu’elles ne soient plus en mesure d’accueillir la vie et de maintenir leur développement – sont hautement improbables, ont-ils déclaré.

« Il a fallu approximativement 4,5 milliards d’années pour le déroulement d’une série de transitions évolutionnaires qui ont mené à la vie intelligente sur Terre », ont-ils écrit dans l’étude publiée le mois dernier. « Dans un autre milliard d’années, la luminosité croissante du Soleil rendra la Terre inhabitable pour la vie complexe. »

« En associant ces facteurs au rythme dispersé des transitions évolutionnaires les plus importantes et aux précédents plausibles, on peut conclure que les moments de transition attendus excèdent probablement la durée d’existence de la Terre, peut-être même par de nombreux ordres de grandeur », ont-ils écrit. « Ce qui suggère en conséquence que la vie intelligente est probablement exceptionnellement rare. »

Pour tirer leurs conclusions, les scientifiques ont observé des modèles statistiques pour déterminer la probabilité que les séquences de transitions évolutionnaires survenues sur Terre aient pu avoir lieu ailleurs.

Sur cette image diffusée par la NASA, la comète Neowise, à gauche, apparaît à l’est, au dessus de la Terre, une image prise par la Station spatiale internationale, le 5 juillet 2020. (Crédit : NASA via AP)

« Nous avons pris pour hypothèse que ce qui est arrivé sur Terre est typique de ce qui peut arriver sur les autres planètes – pas avec un calendrier semblable, mais qu’il y a certaines choses dont la vie a besoin sous forme de séquences pour produire des observateurs intelligents », a commenté Anders Sandberg, de l’université d’Oxford, auprès du Daily Mail.

L’étude souligne le fait qu’il a fallu plus d’un milliard d’années pour que la vie passe des prokaryotes (organismes unicellulaires) aux eukaryotes (organismes nucléaires), ce qui signifie qu’une telle transition est hautement improbable.

Elle remarque également que cela ne fait que six millions d’années que les êtres humains existent sur Terre, et que l’homo sapiens n’est arrivé qu’il y a environ 200 000 ans.

« Certaines transitions semblent n’être survenues qu’une seule fois dans toute l’histoire de la Terre – ce qui suggère une hypothèse qui rappelle les propos de Gould qui avait dit que si la ‘bande passante de la Terre’ devait être rejouée, la chance de voir se développer quelque chose de semblable à l’intelligence humaine serait immensément petite », dit l’étude en évoquant le biologiste spécialiste de l’évolution Stephen Jay Gould.

Cette image réalisée par le télescope Hubble Space Telescope de la NASA/ESA montre les « Piliers de la création de l’Eagle Nebula ». (Crédit : NASA, ESA/Hubble, Hubble Heritage Team via AP)

« Ce que nous avons ajouté, c’est une approche statistique qui nous autorise à avoir une estimation du niveau d’improbabilité que de telles choses se produisent », a expliqué Sandberg. « Nous avons observé des données sur la manière dont s’est étendue la vie sur Terre en tentant de savoir combien de phases avaient pu se dérouler pour ce faire et, en résultat, nous avons tenté de déterminer les niveaux de difficulté les plus probables du processus. »

« Et cela nous a finalement indiqué que oui, nous sommes une planète improbable », a-t-il continué.

Sandberg a toutefois noté que si des scénarios de vie intelligente sur d’autres planètes étaient improbables, cela ne signifiait pas pour autant que les êtres humains devaient cesser de chercher.

« Nos résultats ne signifient pas que ce soit une perte de temps d’observer l’univers », a-t-il continué. « Les données pourront toujours être trompeuses, indépendamment de la minutie des raisonnements et des statistiques. »

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