Israël en guerre - Jour 476

Rechercher

Soupçons de financement étranger : des perquisitions dans un institut de formation d’imams de la Nièvre

L'enquête porte sur des soupçons de non-déclaration de financements en provenance notamment du Qatar

Larabi Becheri, doyen de l'Institut européen des sciences humaines (IESH) pose pour les photographes à Saint-Léger-de-Fougeret, dans le centre de la France, le 28 octobre 2020. (Crédit : Philippe DESMAZES / AFP)
Larabi Becheri, doyen de l'Institut européen des sciences humaines (IESH) pose pour les photographes à Saint-Léger-de-Fougeret, dans le centre de la France, le 28 octobre 2020. (Crédit : Philippe DESMAZES / AFP)

Des perquisitions ont été menées, mercredi 4 décembre, à l’Institut de formation d’imams IESH, dans la Nièvre, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de non-déclaration de financements en provenance notamment du Qatar.

Le parquet de Nevers a confirmé à l’Agence France-Presse une « grosse opération policière de perquisitions » menée mercredi matin, terminée à la mi-journée.

Selon une source proche du dossier, cette enquête porte sur des soupçons de blanchiment, d’abus de confiance ainsi que de non-respect de l’obligation de déclaration de financements étrangers, inscrite dans la loi de lutte contre le « séparatisme » adoptée en 2021.

La procureure de Nevers, Anne Lehaître, n’a pas détaillé l’enquête en cours, indiquant simplement qu’elle « débutait » et concernait « des infractions financières qui entrent dans la catégorie du blanchiment ».

« L’opération de perquisition a été fructueuse », a précisé la procureure, sans plus de précisions.

L’IESH a été fondé à l’initiative de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF, devenue Musulmans de France), qui gravite dans l’orbite de la confrérie islamiste des Frères musulmans, d’où le Hamas palestinien est issu.

Dans le cadre d’un entretien avec l’AFP, le doyen de l’IESH, Larabi Becheri, avait en 2020 reconnu que son institut était né en 1992 « sur une idée » des Musulmans de France, qualifiés de « terroristes » par l’Arabie saoudite. Mais « il n’y a pas de Frère musulman ici », avait assuré M. Becheri, qui n’était pas joignable ce mercredi.

L’établissement de quelque 200 étudiants a été le premier du genre à voir le jour en France, dans un coin reculé du Morvan, sur les terres électorales de François Mitterrand qui voulait favoriser une formation « à la française » des imams, un credo plus tard repris par Emmanuel Macron.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.