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Syrie: toute attaque à l’arme chimique serait « très mal avisée » selon Washington

Le fait que Damas ait encore des armes chimiques montre que "soit la Russie est incompétente, soit elle coopère avec Assad", a jugé le secrétaire américain à la Défense

James Mattis, secrétaire d'Etat américain à la Défense, dans l'avion pour la Jordanie, le 20 août 2017. (Crédit : Paul Handley/AFP)
James Mattis, secrétaire d'Etat américain à la Défense, dans l'avion pour la Jordanie, le 20 août 2017. (Crédit : Paul Handley/AFP)

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis, en visite à Oman, a averti dimanche que toute nouvelle attaque à l’arme chimique par le régime syrien serait « très mal avisée ».

« Nous avons été très clairs sur le fait qu’il serait très mal avisé (pour le régime syrien) d’utiliser des armes chimiques contre la population et les civils sur n’importe quel champ de bataille », a déclaré M. Mattis à des journalistes à l’occasion de ce séjour dans le Golfe.

L’avertissement de M. Mattis, qui a rappelé le précédent des raids américains de l’an dernier en Syrie à la suite d’une attaque à l’arme chimique, intervient au milieu d’informations sur le recours au chlore par les forces du président Bachar al-Assad contre le fief rebelle dans la Ghouta orientale, près de Damas.

Jim Mattis a indiqué avoir reçu des informations sur l’utilisation et l’existence de symptômes qui pourraient être causés par le chlore, mais ne pas disposer à ce stade de preuves concluantes sur un tel usage.

En avril 2017, le président Trump avait ordonné un tir de missile contre une base aérienne du régime syrien après que Washington a déclaré que cette installation avait été utilisée pour lancer une attaque meurtrière au gaz sarin sur une ville voisine.

L’utilisation du chlore comme arme est interdite par la loi internationale et la Russie était censée superviser la destruction de l’arsenal chimique syrien.

« Déplorable » veto russe

Le fait que Damas ait encore des armes chimiques montre que « soit la Russie est incompétente, soit elle coopère avec Assad », a jugé M. Mattis.

En Syrie, la région assiégée de la Ghouta orientale est la dernière poche contrôlée par les rebelles près de Damas. Les forces du régime y mènent une offensive depuis trois semaines. Leurs bombardements ont tué 1 111 civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Le chef du Pentagone a également critiqué la Russie pour son soutien au régime d’Assad depuis 2015 et sa participation aux opérations contre les rebelles.

M. Mattis a refusé de dire clairement si l’utilisation d’armes chimiques suffirait à déclencher une riposte militaire américaine.

« Le président dispose d’une marge de manœuvre politique complète pour prendre la décision qu’il juge appropriée », a-t-il déclaré.

« Il y a d’autres pays occidentaux qui ont été en contact avec nous et qui surveillent de très près la situation. »

Le 2 mars, la présidence française a rapporté un entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Donald Trump, affirmant que « la France et les Etats-Unis ne tolèrer(aient) pas l’impunité » en cas « d’utilisation avérée » d’armes chimiques en Syrie.

Stabilité dans le Golfe

M. Mattis doit également évoquer lors de sa visite à Oman la guerre au Yémen entre des rebelles soutenus par l’Iran et des forces gouvernementales appuyées par l’Arabie saoudite et des pays du Golfe.

« Je veux entendre ce que le sultan (Qabous d’Oman) a à dire sur la guerre civile » au Yémen, a déclaré M. Mattis. Oman a accueilli dans le passé des discussions entre les belligérants.

M. Mattis a rappelé que « la cohésion dans le Golfe est cruciale pour maintenir la stabilité dans la région », en référence à la crise opposant depuis juin 2017 le Qatar à l’Arabie saoudite, aux Emirats et à Bahreïn.

En revanche, il est resté silencieux sur la Corée du Nord alors que le président Trump pourrait rencontrer Kim Jong Un : « Dans la situation où nous sommes, le risque de malentendu reste élevé donc je préfère laisser ceux qui sont directement engagés dans les discussions répondre aux questions. »

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