Tehila Katabi, 31 ans: amoureuse de la nature partie s’installer dans le sud d’Israël
Elle a été assassinée par le Hamas dans le kibboutz Holit, le 7 octobre
Le 7 octobre, soit moins de dix jours avant son 32e anniversaire, Tehila Katabi, habitante du kibboutz Holit, a été assassinée chez elle par des terroristes du Hamas.
Elle laisse derrière elle ses parents, Daniel et Rachel Katabi, ainsi que ses frères et sœurs Elinor, Yarden, Topaz et Lior. Ses obsèques ont eu lieu au cimetière de Gedera, le 11 octobre dernier.
Katabi s’était installée dans le kibboutz de son lieu de naissance – Gedera – avec son petit ami et leur chien Luka. Absent à ce moment-là, son petit ami a été épargné par l’attaque.
« Nous étions en appel vidéo avec elle quand c’est arrivé. Et d’un coup, elle a disparu », a expliqué sa famille à un journal local. « A ce moment-là, nous n’avons pas compris ce qui se passait. Nous craignons une chute de roquette. Qui aurait pu imaginer une chose pareille ? Qui aurait pu imaginer une chose pareille ? »
Aux dires de sa sœur, Katabi aimait énormément les randonnées et les animaux : la nature faisait partie intégrante de sa vie. Maintenant, a-t-elle déclaré à la radio de l’armée israélienne, je l’imagine assise sous un arbre, avec des amis, ou en train de courir pieds nus dans les champs.
Scolarisée à Gedera, elle y avait obtenu son diplôme au lycée régional avant d’aller poursuivre ses études à Tel Hai, dans le nord d’Israël.
« J’ai le cœur brisé. J’adresse mes condoléances les plus sincères à la famille Katabi, mes chers Daniel et Rachel, qui ont perdu leur fille bien-aimée Tehila, assassinée lors de cette maudite attaque surprise contre le kibboutz Holit », a déclaré Yoel Gamliel, le chef du conseil régional de Gedera.
Le chien du couple, Luka, se trouvait aux côtés de Katabi au moment de l’attaque, mais il a survécu et a été retrouvé par des militaires dans une voiture toute proche, deux jours plus tard, dans un état de malnutrition. Après avoir été vu par un vétérinaire, Luka a retrouvé son propriétaire, en deuil.
« Il n’y a pas de mots pour te décrire », a écrit la sœur de Katabi, Yarden Vanzovski, sur Facebook. « Il n’y a pas de mots non plus pour décrire le vide immense que tu laisses. Nous t’aimons ; tu nous manques. La douleur est permanente, tu étais la lumière dans l’obscurité ! Tu étais tellement heureuse avec ton amoureuse, tu ne méritais pas ça. »