Tsahal reconnaît qu’un haut chef du Hamas n’a pas été tué lors d’une frappe à Gaza
Les médias palestiniens avaient précédemment rapporté que Haitham Hawajri faisait partie des personnes qui ont remis l'otage Keith Siegel à la Croix-Rouge
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

L’armée israélienne a reconnu qu’elle n’avait pas tué le commandant du bataillon Shati du groupe terroriste palestinien du Hamas en décembre 2023, après que les médias palestiniens ont rapporté que Haitham Hawajri faisait partie des personnes qui ont remis l’otage Keith Siegel à la Croix-Rouge samedi.
Dans un communiqué, Tsahal a déclaré qu’après que Hawajri a été pris pour cible le 3 décembre 2023, « il a été déterminé avec un haut niveau de probabilité par l’armée et [l’agence de sécurité intérieure] du Shin Bet qu’il avait été éliminé, suite à quoi une déclaration du porte-parole de Tsahal a été publiée à ce sujet ».
« Après un examen plus approfondi, il s’est avéré que la conclusion des renseignements sur laquelle le Directorat des Renseignements militaires et le Shin Bet se sont appuyés n’était pas correcte et que le terroriste n’avait pas été éliminé lors de cette frappe », a déclaré l’armée.
Le mois dernier, Tsahal avait reconnu ne pas avoir éliminé le commandant du bataillon Beit Hanoun du Hamas, comme annoncé précédemment.
En octobre, l’armée a déclaré qu’une annonce précédente sur l’élimination du commandant du bataillon Tel Sultan du Hamas était incorrecte, mais qu’il avait été tué lors d’une autre frappe.