Ukraine : un tag d’Hitler retrouvé sur un mur près d’un site de pèlerinage juif
Cet acte de vandalisme antisémite a été perpétré près de la tombe du rabbin Nachman dans la ville d'Uman ; le graffiti a été rapidement recouvert
Un graffiti représentant Adolf Hitler a été retrouvé sur un mur près de la tombe du rabbin Nachman, une figure hassidique du 18e siècle, dans la ville ukrainienne d’Uman, a déclaré vendredi l’ambassadeur d’Israël auprès de l’Ukraine.
L’ambassadeur Joel Lion a posté sur son compte Twitter une image du graffiti antisémite et a écrit : « À #Uman, pas loin de la tombe du rabbin Nachman. Des #Antisémites ont peint un graffiti du plus grand meurtrier de Juifs dans l’Histoire ».
Plus tard vendredi, Lion a publié une photo montrant que le graffiti avait été recouvert.
« Nous saluons la réaction rapide des autorités ukrainiennes », a-t-il écrit.
In #Uman, not far away from Rabbi Nachman's grave. #Antisemites painted a graffiti of the biggest murderer of Jews in History. #NeverAgain begins by fighting any kind of #Antisemitism as defined by @TheIHRA#Ukraine should strongly condemn and bring the perpetrators to justice. pic.twitter.com/6vK59IMkGp
— Joel Lion???? (@ambassadorlion) October 11, 2019
La police locale a arrêté un suspecté du crime. Il pourrait encourir jusqu’à 5 ans de prison, a annoncé le site d’information Maariv.
Des dizaines de milliers d’Israéliens font annuellement le pèlerinage lors de Rosh HaShana vers la ville – le lieu de sépulture sert de point de rassemblement du nouvel an juif.
Uman, une ville de 70 000 résidents, est située dans le centre de l’Ukraine, à 240 kilomètres au sud de Kiev et à 320 kilomètres au sud d’Odessa.
Le pèlerinage a entraîné des frictions fréquentes entre les pèlerins, principalement Israéliens, et les résidents locaux, dont beaucoup voient d’un mauvais œil le bouclage du quartier par la police. Des rixes de rue ne sont pas rares.
Une autre question tourne autour du commerce interne qui s’est développé entre les pèlerins. Certains résidents locaux affirment que cela détruit les bénéfices qui proviennent du tourisme conventionnel.