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Défier la gravité

Un ado vise l’équipe olympique pour le saut en hauteur, mais sous quel drapeau ?

JJ Harel, 14 ans, devra choisir entre le drapeau américain, australien ou israélien s'il arrive à se qualifier pour le stade olympique

JJ Harel montre ses médailles de l'AAU. (Crédit : Lucy Harel/JTA)
JJ Harel montre ses médailles de l'AAU. (Crédit : Lucy Harel/JTA)

LOS ANGELES (JTA) – JJ Harel, âgé de 14 ans à peine et mesurant déjà 1,88 m, sait qu’il devra faire face à une rude concurrence dès que retentira le coup de départ des épreuves d’athlétisme aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028.

Mais sa première épreuve sera de décider sous quel drapeau il entrera dans le stade olympique : le drapeau américain, australien ou israélien.

Dans n’importe quelle autre famille, on considérerait ce genre de réflexions comme les fantasmes d’un esprit adolescent sur-stimulé. Cependant, pour les sceptiques, il suffit à JJ de leur montrer les 27 médailles internationales qu’il a remportées l’année dernière à l’âge de 13 ans, notamment aux Maccabiades en Israël, où il s’est classé premier au saut en hauteur et deuxième au triple saut dans la catégorie des moins de 18 ans, après avoir demandé et obtenu une autorisation spéciale pour y participer puisqu’il était mineur.

Ensuite, il y a le record du saut en hauteur qui lui a valu un article dans le Los Angeles Times cette semaine.

Le mois dernier, Harel a participé aux Jeux olympiques juniors de l’American Athletic Union (AAU), l’une des plus grandes compétitions d’athlétisme pour les jeunes dans le monde, où il a remporté trois médailles d’or et a franchi 1,80 m au saut en hauteur, battant ainsi un record pour la catégorie des 14 ans et moins qui tenait depuis 42 ans (il n’avait que 13 ans à l’époque). Harel a également remporté l’or au triple saut et au javelot, et il a été le seul athlète à obtenir le statut de All American dans cinq épreuves, un titre décerné uniquement aux huit meilleurs athlètes du pays pour chaque épreuve.

JJ (Joshua Jayden) a hérité de sa triple nationalité de son père, Oren, 47 ans, né à Houston, et de sa mère Lucy, originaire d’Australie. Oren Harel a servi dans l’armée israélienne. Il a ensuite étudié à Cornell, où il a rencontré Lucy qui participait à un programme d’échange de l’université de Sydney. Après deux ans à Manhattan, et après les attentats du 11 septembre, le couple s’est installé à Sydney pendant 10 ans, où sont nés leurs trois enfants. La famille s’est ensuite installée en Israël pendant deux ans avant de déménager à Los Angeles en 2013.

Le président américain Joe Biden, le premier ministre Yair Lapid et le président Isaac Herzog à la cérémonie d’ouverture des Maccabiades à Jérusalem, le 14 juillet 2022. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

JJ est maintenant au lycée catholique Chaminade, dans la banlieue de Los Angeles, à West Hills. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi ses parents n’avaient pas placé leur fils dans une école publique ou juive, Harel a répondu que Chaminade, réputé pour son programme sportif exceptionnel, offrait un haut niveau d’entraînement sur piste, alors que les écoles juives n’en offraient aucun. Son père a tout de même discuté au préalable avec les responsables de l’école pour s’assurer que son fils ne serait pas contraint de participer aux services religieux catholiques du matin.

Selon JJ, sa judéité n’est jamais évoquée, même s’il porte occasionnellement un collier avec une étoile de David et ne mange pas de viande non casher (comme son père, il mange parfois du bœuf non casher ou d’autres choses selon la situation, mais jamais de porc).

Lorsqu’il était trop jeune pour connaître les noms des religions non juives, et qu’il voulait savoir si un autre enfant était juif comme lui, JJ demandait « es-tu juif ou es-tu porc ? ».

JJ semble être autant concentré sur ses études universitaires que sur ses activités sportives, étant le seul élève de première année de son école actuelle à suivre des cours de mathématiques pré-calcul. Oren Harel a fait remarquer que le grand père de JJ a travaillé pour la NASA pendant une vingtaine d’années au début des années 1970, contribuant à la recherche pour les projets d’exploration spatiale Voyager 2 et Galileo.

« Parfois, quand les autres me demandent quelles sont les capacités [de JJ], je plaisante et leur dis que son grand-père a travaillé pour la NASA et que c’est peut-être comme ça qu’il a appris le secret pour défier la gravité », a déclaré Oren Harel.

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