Un homme de St. Louis accusé de 8 alertes à la bombe dans des CCJ va plaider coupable
L'homme, qui avait nié ces accusations au moment de son arrestation, pourrait écoper de 5 ans de prison et de 250 000 $ d'amende
Un habitant de St. Louis, un ancien journaliste accusé d’être à l’origine de huit alertes à la bombe contre des institutions juives – ce qui s’agirait selon lui d’un complot visant à se venger d’une ancienne petite amie – plaidera coupable face à une accusation de cyber-harcèlement.
Juan Thompson, 32 ans, avait initialement nié les accusations devant une cour fédérale de la ville de New-York au mois d’avril. Mais les procureurs ont annoncé dans une lettre déposée auprès du tribunal que Thompson plaidera coupable lorsqu’il comparaîtra devant le tribunal le 12 juin, a fait savoir Reuters.
Avant d’être extradé de St. Louis vers New York, Thompson avait nié les accusations, affirmant qu’il n’avait aucune croyance antisémite et qu’il était piégé et pris pour cible parce qu’il était un homme noir.
Les accusations de cyber-harcèlement concernent huit alertes à la bombe contre des centres communautaires juifs et l’Anti-Defamation League, qui, selon les procureurs fédéraux, étaient des délits inspirés par une vague qui a englobé environ 150 alertes à la bombe contre des institutions juives lors des trois premiers mois de l’année.
Thomspson a été appréhendé le 3 mars pour les alertes, qui impliquent des peines allant jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 250 000 dollars.
Une mise en liberté provisoire avait été refusée au moment de son arrestation.
Presque trois semaines après que Thompson a été arrêté, un adolescent israélo-américain a lui aussi été appréhendé en Israël, soupçonné d’être à l’origine d’un nombre massif de ces alertes.