Une deuxième lettre de menace de mort envoyée à une juge de la Cour suprême
La juge de la Cour suprême Anat Baron a reçu une deuxième lettre de menace de mort, a rapporté dimanche la Treizième chaîne

La juge de la Cour suprême Anat Baron a reçu une deuxième lettre de menace de mort, a rapporté dimanche la Treizième chaîne. Cette lettre est arrivée quelques heures après que la justice a annoncé qu’un autre courrier de menace avait été envoyé à la juge.
La nouvelle lettre contenait des « menaces claires sur sa vie », rapportait la chaîne.
La police a ouvert une enquête. Selon des médias, des officiels pensent que les menaces seraient liées à une affaire que Baron préside sur un recours contre une agence de l’Etat non identifiée. La Treizième chaîne a déclaré qu’il ne s’agissait pas d’une affaire criminelle.
Dimanche matin, un porte-parole de la Justice a déclaré que Baron avait reçu une lettre de menace vendredi. Le porte-parole avait rapproché la lettre précédente à « une incitation continue et débridée » à la haine contre les tribunaux.
La première lettre semblait menacer de s’en prendre au fils de Baron, Ido.

Baron a perdu son fils aîné, Ran, dans l’attentat-suicide de la place Mike à Tel Aviv. La lettre avertissait qu’une « autre punition l’attend ».
Dans un communiqué, le porte-parole de la Justice a déclaré que le service en charge de la sécurité des juges avait déposé une plainte à la police après les menaces formulées contre la juge Baron. Baron est une juge libérale qui a soutenu de nombreuses décisions ayant provoqué la colère de la droite. Parmi les récentes affaires sur lesquelles elle a statué, il y avait son interdiction de la destruction de la maison d’un terroriste présumé.
La justice a ensuite publié un deuxième communiqué très ferme.
« La lettre de menace envoyée à la juge de la cour Suprême Anat Baron, notamment son contenu abjecte, est le résultat direct d’une incitation continue et débridée [à la haine] contre le système judiciaire et ses juges », précisait le communiqué.
« Les tentatives visant à terroriser les juges d’Israël ne les dissuaderont pas, et ils continueront à faire leur travail sans crainte », précisait le communiqué.