Une frappe israélienne tue un responsable du CGRI et 2 membres du Hezbollah en Syrie – Médias iraniens
Les responsables de l'hôpital local ont déclaré que sept personnes avaient été blessées dans une explosion près de la ville de Baniyas ; pas de commentaire de la part d'Israël

Trois personnes parmi lesquelles Reza Zarei, un conseiller iranien, ont été tuées par une frappe aérienne attribuée à Israël qui a visé pour la première fois Banyas, ville sur la côte syrienne.
Le CGRI a réduit le déploiement de ses officiers supérieurs en Syrie en raison d’une série de frappes israéliennes meurtrières et s’appuie désormais davantage sur les milices chiites alliées pour y préserver son influence, rapportait Reuters en février.
« Trois violentes explosions ont retenti vendredi à l’aube, résultant d’une frappe aérienne vraisemblablement israélienne, sur une ‘villa’ à Banyas, hébergeant un groupe affilié à l’Iran », a déclaré l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Selon l’ONG, basée au Royaume-Uni et qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, la frappe a visé l’intérieur de la ville de Banyas, une première, tuant trois personnes parmi lesquelles un conseiller iranien dans la villa qui a été complètement détruite.
Un responsable d’un hôpital tout proche, s’adressant à l’agence de presse allemande dpa, a fait part d’un bilan de trois morts et sept blessés.
Une vidéo supposée provenir de la scène donne à voir des personnes en train de regarder des bâtiments endommagés et des décombres.
مقتل مستشار بالحرس الثوري الإيراني جراء قصف إسرائيلي فجر اليوم استهداف مبنى سكني في ريف مدينة بانياس على الساحل السوري #بانياس #طرطوس #سوريا pic.twitter.com/UeSiQN1Lnb
— مهاب ناصر -Mohab Nasser (@Mohab_Nasser2) March 1, 2024
Les autorités syriennes n’ont pas fait de commentaires.
Israël, qui commente rarement les frappes sur la Syrie, n’a pas non plus fait de déclaration à cette occasion mais a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne laisserait pas l’Iran, qui soutient le gouvernement du président Bachar al-Assad, s’installer durablement là-bas.
Mercredi soir, des frappes israéliennes ont endommagé des sites près de Damas, a fait savoir le ministère syrien de la Défense, dans ce qui semble être la dernière attaque en date contre les forces soutenues par l’Iran en Syrie.
« L’ennemi israélien a lancé des frappes aériennes depuis le Golan syrien occupé sur un certain nombre de sites dans la campagne de Damas », a déclaré le ministère dans un communiqué diffusé par les médias officiels.
Il a affirmé que la plupart des missiles avaient été abattus, déclaration courante à propos des supposées frappes israéliennes mais qui laisse les analystes plutôt sceptiques.
« Les pertes ne sont que matérielles », a rapporté l’agence officielle syrienne SANA.
Un correspondant de l’AFP dans la capitale syrienne a entendu des explosions suivies de sirènes d’ambulances.
Whatever the Syria air defense attempted to do, it doesn't seem to have worked. pic.twitter.com/OiLG6UeDsb
— Joe Truzman (@JoeTruzman) February 28, 2024
La télévision libanaise pro-iranienne Al Maydeen a déclaré qu’une forte explosion avait été entendue dans le quartier très fortifié de Sayeda Zainab, de la capitale syrienne, qui abrite un important sanctuaire chiite. Il n’a pas donné davantage de détails.
Selon des sources proches des milieux du renseignement dans la région, la Force Al-Qods iranienne et les milices qu’elle soutient, dont la présence s’est affirmée en Syrie ces dernières années, sont très présentes dans le quartier de Sayeda Zainab.
Ce quartier se situe dans le sud de Damas, là où des groupes soutenus par l’Iran disposent de bases clandestines.
Syria's air defenses confront enemy targets in Damascus pic.twitter.com/gStsF8bV5x
— Press TV ???? (@PressTV) February 28, 2024
Selon une source proche du groupe terroriste libanais, dimanche, une frappe israélienne sur un camion, en Syrie, non loin de la frontière libanaise, a tué deux membres du Hezbollah.
Le lendemain, Israël bombardait un site au cœur du Liban, dans le secteur de Baalbek, près de la frontière avec la Syrie, soupçonné de servir de voie d’acheminement des cargaisons d’armes.