23 combattants pro-iraniens tués dans des frappes en Syrie attribuées à Israël
Au moins trois positions gouvernementales et iraniennes autour de Damas et à l'ouest de la capitale ont été ciblées, selon Syrian Observatory for Human Rights (SOHR)
Tôt jeudi, des médias officiels du régime syrien ont déclaré qu’Israël avait mené des attaques sur plusieurs cibles situées autour de Damas. Ils ont affirmé que les défenses aériennes du pays avaient abattu un certain nombre de ces missiles.
Selon une source au sein de l’armée syrienne, les défenses anti-aériennes sont entrées en action en riposte à deux vagues de frappes israéliennes après minuit, qui ont pris pour cible la région de Damas et des positions à Deraa et dans la province voisine de Qouneitra.
Les systèmes de défense « ont pu abattre la plupart des missiles ennemis avant qu’ils ne touchent leurs cibles », a déclaré SANA.
Des correspondants de l’AFP situés dans plusieurs quartiers de Damas ont entendu de puissantes explosions autour d’1h15 du matin.
Des images diffusées par la télévision d’Etat montrent les explosions dans le ciel.
SANA a précisé que les frappes israéliennes ciblaient la zone d’al-Kiswah – déjà visée plusieurs fois dans le passé – mais aussi Marj al-Sultan et Jisr Baghdad.
Au moins trois positions gouvernementales et iraniennes autour de Damas et à l’ouest de la capitale ont été ciblées, selon Syrian Observatory for Human Rights (SOHR), qui a déclaré qu’un incendie s’était déclenché dans un des endroits visés.
Un porte-parole de l’armée israélienne a refusé de commenter le sujet.
Au moins 23 combattants, dont huit soldats syriens et des Iraniens, ont été tués dans les raids, selon un nouveau bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Il s’agit notamment de « trois Iraniens » et de sept autres combattants de nationalité étrangère qui appartiennent à des milices pro-Iran, tués dans le secteur de Kesswa, au sud-ouest de la capitale Damas, a précisé l’OSDH.
Cinq combattants syriens d’une faction pro-iranienne ont aussi été tués à Ezra, dans la province de Deraa, a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire, une ONG qui dispose d’un vaste réseau de sources à travers la Syrie.