Israël en guerre - Jour 645

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Des fans israéliens de WWE se sentent trahis par Sami Zayn

Certains demandent des sanctions contre la star pro-palestinienne du catch pour ses prises de position, tout en admettant que la WWE profite sans doute de la controverse

Sami Zayn à WrestleMania Goes Hollywood au SoFi Stadium le 1er avril 2023 à Inglewood, Californie. (Crédit : Ronald Martinez/Getty Images/AFP)
Sami Zayn à WrestleMania Goes Hollywood au SoFi Stadium le 1er avril 2023 à Inglewood, Californie. (Crédit : Ronald Martinez/Getty Images/AFP)

En 2023, Oren Treitman et ses compatriotes israéliens s’étaient réunis pour soutenir Sami Zayn lors d’une soirée de visionnage de WrestleMania, le grand rendez-vous mondial du catch professionnel.

Dans l’univers scénarisé de la WWE, Zayn campait alors un théoricien du complot paranoïaque, filmant un faux documentaire censé prouver que la fédération cherchait à le museler. Cette année-là, le catcheur canadien d’origine syrienne, un roux flamboyant au regard sombre, subissait une double humiliation : une défaite cuisante face à son rival Kevin Owens, suivie d’une trahison par le YouTubeur Logan Paul, présenté comme son allié. Ce dernier finissait lui-même au sol, renversé par Owens, furieux de la manière dont Zayn avait été traité.

En coulisses, ce dernier continuait d’endosser son personnage de victime du complot, déclarant à un commentateur de la WWE : « Tout ça me paraît complètement irréel », confiait-il à un commentateur de la WWE, à propos d’un adversaire présumé qui venait de le défendre sur le ring. « J’ai l’impression de rêver. »

Il s’agissait là d’un scénario typique de la WWE, connue pour ses intrigues extravagantes, ses trahisons théâtrales et ses personnages plus grands que nature. Et comme des millions de fans à travers le monde, les spectateurs israéliens se sont laissés prendre au jeu.

« En tant que catcheur, il est considéré comme l’un des meilleurs », a déclaré Treitman, animateur d’un podcast de catch en hébreu, à la Jewish Telegraphic Agency. « Il est charismatique, très attachant. Sur le plan technique, c’est sans doute l’un des meilleurs lutteurs au monde. »

Ce type de performance a contribué à asseoir la popularité de Sami Zayn. Quadruple champion intercontinental à la WWE, il a remporté de nombreux autres titres. Mais il a vite abandonné son personnage complotiste, passant du rôle de heel (le « méchant ») à celui de face (le héros), à l’image d’autres stars de la WWE devenues icônes mondiales, comme John Cena ou The Rock.

Quatre ans plus tard, Zayn est toutefois redevenu un heel aux yeux de nombreux fans israéliens qui l’admiraient autrefois. Depuis le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023, ses publications sur les réseaux sociaux, mêlant messages pro-palestiniens explicites et allusions plus subtiles, sont devenues pratiquement impossibles à ignorer.

Certains veulent que la WWE ou sa société mère prenne des mesures.

« Pour nous la limite est franchie dès lors qu’il se met à injecter ses opinions personnelles », explique Treitman. « Quand Sami a commencé à faire tout ça, j’étais vraiment agacé, mais encore plus déçu par la WWE qui l’a laissé faire. »

Treitman et d’autres fans israéliens ont passé au crible toutes les publications de Zayn sur les réseaux sociaux. Ils ont recensé minutieusement les messages faisant allusion à Israël, ainsi que les comptes ouvertement anti-israéliens suivis par le catcheur, d’autant plus choquant, selon eux, que Zayn poste ces contenus sous son nom de scène, qu’ils considèrent comme une extension de la marque WWE. (Son vrai nom est Rami Sebei.)

Exemples d’activités en ligne de Sami Zayn que les fans israéliens de catch critiquent (dans le sens des aiguilles d’une montre, à partir du coin supérieur gauche) : une photo de lui portant un sweat-shirt orné d’une pastèque ; une légende Instagram « hoes stay mad » sous une photo où il sourit, un drapeau israélien en arrière-plan ; une image avec un autocollant anti-israélien visible sur une poubelle ; et un post Instagram « liké » par Zayn comparant Benjamin Netanyahu à Hitler. (Crédit : captures d’écran via X/Instagram/JTA)

Ces dernières semaines, Zayn a publié une photo d’un terroriste palestinien de l’UFC brandissant le drapeau palestinien ; une autre photo de lui portant un sweat-shirt affichant une pastèque (un symbole largement adopté par le mouvement pro-palestinien) accompagnée d’une pancarte « Free $19.48 », référence au slogan « Free Palestine » et à l’année 1948, marquant l’indépendance d’Israël, mais aussi, pour les Palestiniens, la Nakba, leur déplacement massif. Il porte un keffieh sur sa photo de profil sur X.

Selon une capture d’écran partagée par Treitman et son équipe, Zayn a également « liké » une image Instagram comparant le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Hitler, avec cette légende : « History repeats it self [sic]. ZionNazi… War criminals ».

D’autres publications mettent davantage l’accent sur l’empathie envers les Palestiniens. Zayn a ainsi soutenu des associations d’aide alimentaire à Gaza (en plus d’une ONG qu’il a fondée pour aider les Syriens), partagé une publication de Ms. Rachel, une influenceuse YouTube dédiée au contenu éducatif pour enfants, exprimant sa compassion pour les enfants de Gaza, et tweeté la phrase : « Un jour, tout le monde aura toujours été contre cela », en référence au livre récemment publié par le journaliste Omar El Akkad, critique virulent de la guerre menée à Gaza.

Les fans israéliens ont également marqué le contenu des réseaux sociaux de Khadija, l’épouse de Zayn (actuellement privé sur Instagram), comme étant problématique. Dans des captures d’écran partagées avec la JTA, on la voit relayer une publication de la chanteuse Kehlani, connue pour ses positions anti-israéliennes, qui déclare notamment : « C’est f**k Israël du fond de mes poumons… DÉMANTELEZ ISRAËL. ÉRADIQUEZ LE SIONISME ».

D’autres captures d’écran montrent un graffiti qui dit « Zionism is terrorism » (« le sionisme est du terrorisme »), ainsi qu’une image faisant la promotion d’un campement pro-palestinien à l’université McGill de Montréal, d’où sont originaires Khadija et Zayn.

Mais ce sont les messages plus cryptiques de Zayn qui alimentent la majeure partie de l’obsession de ses anciens fans israéliens. À commencer par son admiration pour des groupes comme Macklemore, Propagandhi et Kneecap, tous connus pour être des critiques virulents d’Israël. Ou encore cette photo apparemment anodine postée sur Instagram, où on le voit souriant dans une rue. Sauf que, dans un coin de l’image, figure un autocollant sur une poubelle à l’arrière-plan, où l’on peut lire : « Israël va assassiner plus de 60 enfants palestiniens. Aujourd’hui. » Les fans israéliens sont convaincus que Zayn a publié cette photo délibérément pour attirer l’attention sur le sticker.

Peu de temps après les atrocités perpétrées par le Hamas le 7 octobre, Zayn est apparu dans l’émission WWE Raw, où il a lancé une tirade bien sentie contre une faction rivale appelée The Judgment Day (« Le jour du jugement »).

Zayn et Paul Heyman discutent pendant le match pour les ceintures WWE et Universal lors de l’événement Royal Rumble, à l’Alamodome de San Antonio, le 28 janvier 2023. (Crédit : Alex Bierens de Haan/Getty Images/AFP)

« Toute ma carrière, toute ma vie, j’ai combattu des gens comme The Judgment Day », a lancé Zayn sur le ring, sous les acclamations. « Des gens convaincus que seul le pouvoir compte, et que tant qu’on le poursuit, tout est permis : être impitoyable, impitoyablement dur, régner d’une main de fer, opprimer qui l’on veut, quand on veut, du moment que c’est au nom du pouvoir. »

Et de poursuivre : « Si c’est ça votre jeu, alors mon nom n’est pas Sami Zayn. Mon nom est Rébellion. Mon nom est Résistance ». Il conclut en disant que « tant qu’il [me] restera un souffle d’air dans mon corps, je combattrai. »

Le 7 octobre 2023, des milliers de terroristes dirigés par le Hamas ont envahi le sud d’Israël pour y commettre un véritable pogrom, marqué par des scènes de torture, de mutilation et de violences sexuelles, au cours duquel plus de 1 200 personnes, pour la plupart des civils, ont été assassinées, et 251 autres enlevées puis emmenées dans la bande de Gaza. Ce massacre a déclenché la guerre actuelle entre Israël et le Hamas.

Zayn n’a jamais fait explicitement référence au conflit dans ses déclarations. Mais en ligne, il était clair, tant pour aussi bien pour les partisans israéliens que palestiniens, qu’il soutenait la cause palestinienne. « Il est évident qu’il s’agissait d’une allégorie à peine voilée du sort de la Palestine. Une promo incroyable », a commenté un internaute sur YouTube.

Treitman partage l’interprétation, mais pas l’enthousiasme. « Nous avons bien compris ce que cette promo signifiait », a-t-il déclaré, mais pour lui, ce n’était en rien une performance remarquable.

Pour de nombreux Israéliens, qui s’étaient tournés vers le catch comme échappatoire aux horreurs du 7 octobre et à la guerre en cours, les publications de Zayn sur les réseaux sociaux et ses propos dans l’épisode de Raw représentaient une rupture de contrat implicite.

« C’est un peu comme un voyant rouge qui s’allume au-dessus de nos têtes et nous fait dire : ‘Attendez une seconde, où est le contrôle de la WWE là-dedans ?’ »

Mais la WWE n’a jamais vraiment suivi les règles du reste de l’industrie du divertissement ou du sport. Ici, la controverse, quelle qu’elle soit, fait partie du spectacle.

Le fondateur et ancien PDG emblématique, Vince McMahon, s’est lui-même mis en scène en train de prononcer le mot « nigger » lors d’un événement WWE, et a démissionné en 2024 suite à une plainte en cours pour viol et trafic sexuel. Il est proche du président américain Donald Trump, qui a lui-même participé à plusieurs éditions de WrestleMania.

L’épouse de McMahon, Linda, une ancienne cadre de la WWE qui est elle-même montée sur le ring est actuellement secrétaire américaine à l’Éducation. Elle est notamment chargée de la lutte contre l’antisémitisme sur les campus universitaires et conserve des parts dans la WWE.

La secrétaire américaine à l’Éducation, Linda McMahon, auditionnée par une sous-commission budgétaire de la Chambre des représentants, à Washington, le 21 mai 2025. (Crédit : Rod Lamkey Jr./AP)

« L’idée même que la WWE serait apolitique est une absurdité totale », estime Josie Riesman, autrice du livre Ringmaster : Vince McMahon and the Unmaking of America, consacré à l’histoire de la WWE. « Le catch aborde constamment des questions politiques. Ça a toujours été le cas. »

Riesman, qui est juive et engagée dans des causes pro-palestiniennes, a précisé qu’elle ne connaissait pas en détail les publications de Zayn sur les réseaux sociaux ni les reproches formulés par les fans israéliens. Elle a toutefois rappelé que Hulk Hogan, pris lui-même sur le fait en train d’utiliser le mot « nigger », avait pris la parole lors de la Convention nationale républicaine de l’an dernier pour soutenir Donald Trump. Elle a également noté que l’une des dernières interviews accordées par Trump avant l’élection avait été menée par The Undertaker, autre catcheur aujourd’hui à la retraite, au cours de laquelle ils ont longuement discuté de la WWE.

Le Iron Sheik, né Hossein Khosrow Ali Vaziri, arrive aux ESPY Awards à Los Angeles le 15 juillet 2009. (Crédit : Matt Sayles/AP)

Au-delà du cas McMahon, le monde du catch est depuis longtemps entaché par des scandales de mauvaise conduite. En 2020, le mouvement « #SpeakingOut » – équivalent du « #MeToo » dans l’univers de la lutte professionnelle – a révélé de nombreuses accusations d’agressions sexuelles visant des catcheurs en activité. Plus tôt cette année, la lutteuse professionnelle Tessa Blanchard, aujourd’hui sous contrat avec TNA, un concurrent de la WWE, est entrée sur le ring sous les huées, le public l’accusant de racisme en écho à des allégations anciennes formulées par d’autres catcheurs. Quant à Hulk Hogan, malgré un enregistrement audio dans lequel il tient des propos racistes, il continue d’apparaître régulièrement à la WWE.

Le Moyen-Orient a également toujours fait partie des intrigues de la WWE, notamment pendant la guerre du Golfe, lorsque Hogan a affronté le « Général Adnan », un lutteur irakien présenté sur le ring comme le bras droit de Saddam Hussein. (Le vrai lutteur qui l’incarnait, Adnan Al-Kaissie, était un camarade de lycée de Hussein). Quant à Iron Sheik, caricature d’un nationaliste iranien, il a été l’un des lutteurs « heel » les plus populaires des années 1980.

Et puis il y a eu le tristement célèbre Muhammad Hassan (qui était en réalité un Italo-Américain), méchant emblématique de l’ère post-11-Septembre. Entouré d’alliés simulant des décapitations sur le ring, Hassan incarnait une caricature anxiogène de l’islamisme radical, exploitant les peurs d’un public encore sous le choc du terrorisme – notamment de l’assassinat du journaliste juif Daniel Pearl par des djihadistes pakistanais en 2002. Le personnage d’Hassan a coïncidé avec les attentats de Londres en 2005, et il a été exclu de la WWE à la suite de la controverse.

Les précédents catcheurs arabo-américains ont souvent été cantonnés à des rôles polarisants. Pour de nombreux fans arabes, Sami Zayn représente un tournant.

« Il n’a pas besoin d’exploiter les stéréotypes ou de s’enfermer dans un rôle caricatural », a écrit cette semaine le journaliste Khalil AlHajal dans le Detroit Free Press, tout en rendant hommage à Sabu, un vétéran arabo-américain du catch récemment décédé. « Zayn peut simplement être un catcheur charismatique qui, incidemment, est d’origine arabe. »

Kevin Owens et Sami Zayn à WrestleMania Goes Hollywood au SoFi Stadium le 1er avril 2023 à Inglewood, Californie. (Crédit : Ronald Martinez/Getty Images/AFP)

À ce titre, la popularité de la WWE a fortement progressé dans le monde arabe, une région dans laquelle la fédération a d’ailleurs investi activement ces dernières années, avec l’aide de Zayn.

Il a participé à plusieurs événements en Arabie saoudite, s’adressant au public en arabe lors de l’un d’eux. Lors d’un précédent voyage documenté sur la chaîne YouTube de la WWE, il a même accompli un pèlerinage à La Mecque.

Le catch s’est également implanté en Israël. Dans les années 1980, les frères Von Erich – récemment remis à l’honneur par le biopic The Iron Claw – jouissaient d’une popularité immense dans le pays. dernièrement, un accord de diffusion en streaming entre la WWE et Netflix a ravivé l’intérêt du public israélien pour ce spectacle.

C’est pourquoi de nombreux fans israéliens disent avoir été profondément déçus par les prises de position de Zayn sur les réseaux sociaux. Le catch a d’ailleurs son propre terme pour désigner l’art de maintenir l’illusion des rivalités sur le ring : le kayfabe. Et bien que la WWE n’ait jamais abordé explicitement le conflit israélo-palestinien dans ses scénarios, Zayn, selon ces fans, aurait franchi cette ligne en intégrant ses opinions sur Israël dans son kayfabe, notamment lors d’un épisode où il semble envoyer promener un fan qui avait déployé un drapeau israélien.

Treitman a discuté avec ce spectateur après l’événement et affirme que son intention n’était pas de provoquer Zayn, mais simplement de suivre une habitude : celle d’apporter un drapeau israélien à tous les événements internationaux. Peu après, Zayn a publié sur Instagram une photo de lui sur le ring, le dos ostensiblement tourné au drapeau visible à l’arrière-plan, accompagnée d’une légende énigmatique : « hoes stay mad ».

Déjà avant le 7 octobre, Zayn s’était exprimé hors du ring sur des causes de justice sociale et avait fait référence à Israël d’une manière qui n’avait rien à voir avec ses activités sur le ring.

En 2020, lors d’un podcast avec Blindboy, figure médiatique irlandaise de gauche, il avait affirmé qu’il refuserait de se produire en Israël, un pays où la WWE n’a pas organisé de spectacle depuis 1994. (Un événement prévu en 2006 y avait été annulé en raison de la guerre avec le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.)

« Il est devenu très courant, et très simple, de dire : ‘Vous ne devriez pas aller dans ce pays, parce qu’ils font des choses horribles.’ Je comprends, et je suis d’accord », expliquait alors Zayn. « Si on me demandait de me produire en Israël, je refuserais, c’est évident. Mais en même temps, je me produis aux États-Unis. » Et d’ajouter en riant : « J’ai l’impression de faire partie du système que je critique. »

L’absence de réaction officielle à ses prises de position a d’autant plus choqué certains observateurs que le conseil d’administration de TKO Group Holdings, société mère de la WWE, est majoritairement composé de personnalités juives.

Sami Zayn réagit pendant WrestleMania 40 au Lincoln Financial Field le 06 avril 2024 à Philadelphie, Pennsylvanie. (Crédit : Tim Nwachukwu/Getty Images/AFP)

Le PDG de TKO, qui possède également l’UFC et la ligue de rodéo PBR, est Ari Emanuel, célèbre agent hollywoodien. Parmi les autres membres figurent Jonathan Kraft, fils du propriétaire des New England Patriots et engagé dans la lutte contre l’antisémitisme ; Mark Shapiro, cadre du divertissement ; Nancy Tellem, fille de survivants de la Shoah ; et Brad Keywell, milliardaire cofondateur de Groupon et investisseur dans l’intelligence artificielle.

Ni la WWE ni TKO n’ont répondu aux sollicitations de la JTA, que ce soit pour un commentaire officiel ou pour organiser un entretien avec Zayn. Treitman et d’autres fans espèrent toujours que la WWE ou sa maison mère prendra des mesures contre le catcheur.

Le licenciement de Zayn, a déclaré le podcasteur, serait le « meilleur scénario possible ». Si ce n’est pas le cas, « il faut qu’il y ait des répercussions sur cet homme ».

Il cite d’autres industries culturelles, tels le cinéma, ou la musique, où plusieurs célébrités ont été sanctionnées pour leurs prises de position sur Israël depuis le 7 octobre, même si ce n’est pas toujours sans débat ni retour de bâton.

« Le catch ne peut pas être le seul domaine où ce genre de choses passe à la trappe », affirme Treitman.

Riesman, qui avance l’hypothèse que les opinions de gauche de Zayn freinent en réalité sa carrière à la WWE, en dissuadant la fédération de lui attribuer le titre suprême, considère que se concentrer sur ses publications en ligne est une mauvaise piste.

« Il y a des gens bien plus haineux et toxiques dans le monde du catch que Sami Zayn », dit-elle.

Quant au silence de la WWE face à l’activité du catcheur sur les réseaux sociaux, Riesman estime « qu’on le laisse faire parce qu’ils savent que la guerre culturelle attirera immanquablement l’attention. C’est tout le principe du catch : capter l’attention à tout prix ».

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