Israël en guerre - Jour 376

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Des parents de tazpitaniyot du nord pourraient saisir la Haute Cour – média

Craignant une escalade des combats contre le Hezbollah, ils demandent que les soldats de surveillance soient déplacés vers une position plus sûre, plus éloignée de la frontière

Des soldates israéliennes supervisant des caméras de surveillance dans un centre de commandement de la base militaire du kibboutz Reïm, dans le sud d'Israël, le 5 novembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)
Des soldates israéliennes supervisant des caméras de surveillance dans un centre de commandement de la base militaire du kibboutz Reïm, dans le sud d'Israël, le 5 novembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

Les parents d’un certain nombre de tazpitaniyot – ou soldates de surveillance – servant sur une base proche de la frontière nord ont déclaré qu’ils allaient saisir la Haute Cour si leur demande n’était pas satisfaite, à savoir que les troupes soient déplacées vers une position plus sûre, plus éloignée de la frontière, a rapporté lundi la chaîne publique Kan.

Selon la chaîne, les parents veulent savoir pourquoi les unités de surveillance n’ont pas été éloignées de la frontière, et souhaitent savoir s’il existe un plan pour assurer leur évacuation ou leur protection en cas d’intensification des combats.

Les parents s’inquiètent depuis longtemps du fait que les soldats n’ont été ni équipés ni formés pour faire face aux risques potentiels liés à leur présence si près de la frontière.

Selon les parents, ces soldats sont « quotidiennement en danger de mort, avec des angoisses et des peurs, de l’épuisement et de la fatigue, ce qui nuit à leur capacité de fonctionnement ».

Ils ajoutent que les raisons pour lesquelles certains soldats ont été évacués de la frontière, alors que d’autres ne l’ont pas été, ne sont pas claires.

« Ma fille demande pourquoi on attend de les évacuer. Si une soldate pose une telle question, nous devons agir. Elles peuvent faire le travail de n’importe où, même de Tel Aviv », a déclaré l’une des mères à Kan.

Le porte-parole de l’armée a répondu à la chaîne. « Nous sommes conscients des craintes des soldats de surveillance et de leurs parents et nous sommes à leur disposition pour leur fournir les meilleurs moyens d’exercer leurs fonctions de manière professionnelle tout en assurant leur sécurité. »

En février, un certain nombre de parents avaient déclaré qu’ils préféraient que leurs enfants soient envoyés dans une prison militaire pour avoir défié les ordres plutôt que de les voir exposés à un danger inutile sur la base située près de la frontière avec le Liban. Certains avaient affirmé que leurs craintes n’avaient pas été prises en compte.

Le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah a lancé des attaques quasi-quotidiennes contre des communautés et des postes militaires dans le nord du pays depuis le 8 octobre.

Le traitement réservé par Tsahal aux soldats de surveillance, dont la grande majorité sont des femmes, a été fortement critiqué depuis le début de la guerre, lorsque le groupe terroriste palestinien du Hamas a lancé, le 7 octobre, un assaut barbare et sadique contre Israël depuis la bande de Gaza.

Lorsque l’attaque a commencé, les soldats de surveillance près de la frontière de Gaza n’étaient pas armés et n’étaient pas suffisamment protégés contre les terroristes qui ont envahi la base de Nahal Oz, où ils ont tué 52 soldats, dont quinze tazpitaniyot, et kidnappé sept autres soldates de surveillance.

Après l’assaut du 7 octobre, les tazpitaniyot qui ont servi le long de la frontière avec Gaza ont déclaré qu’elles avaient lancé des alertes avant ce jour-là pour signaler des activités suspectes, mais qu’elles avaient été ignorées.

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