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Égypte : Sommet tripartite entre Abbas et les dirigeants égyptien et jordanien

La réunion du dirigeant de l'AP, du président al-Sissi et du roi Abdallah II de Jordanie à al-Alamein, devrait porter sur l'instabilité croissante en Cisjordanie et à Gaza

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, à droite, saluant le dirigeant de l'AP Mahmoud Abbas, au centre, et le roi Abdallah II de Jordanie, lors d'une conférence au siège de la Ligue arabe, au Caire, en Égypte, le 12 février 2023. (Crédit : Amr Nabil/AP Photo)
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, à droite, saluant le dirigeant de l'AP Mahmoud Abbas, au centre, et le roi Abdallah II de Jordanie, lors d'une conférence au siège de la Ligue arabe, au Caire, en Égypte, le 12 février 2023. (Crédit : Amr Nabil/AP Photo)

Le dirigeant de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, se rendra en Égypte dimanche pour un sommet tripartite avec le président Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie, a annoncé samedi l’agence de presse officielle Wafa.

L’ambassadeur de l’AP au Caire, Diab al-Louh, a déclaré que la réunion porterait sur « les derniers développements concernant la cause palestinienne et la coordination des positions pour mobiliser le soutien international afin de mettre fin aux souffrances du peuple palestinien et de réaliser ses droits nationaux légitimes à la liberté et à l’indépendance et d’établir son État avec Jérusalem-Est comme capitale ».

Le sommet qui se tiendra dans la ville côtière d’al-Alamein intervient dans un contexte d’instabilité croissante en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza.

Jeudi, Abbas a ordonné la révocation de 12 des 16 gouverneurs régionaux de Cisjordanie et de la Bande de Gaza.

Les gouverneurs du nord de Gaza, de la ville de Gaza, de Khan Younis et de Rafah, dans la Bande de Gaza, figurent parmi les personnes mises à la retraite, selon l’agence de presse officielle Wafa. Ces fonctions sont symboliques et dépourvues d’autorité, puisque l’AP, contrôlée par le Fatah, a été violemment expulsée de l’enclave côtière en 2007 par le groupe terroriste palestinien du Hamas, qui y règne depuis lors.

En Cisjordanie, il a ordonné la révocation des gouverneurs de Jénine, Naplouse, Qalqilya, Tulkarem, Bethléem, Hébron, Tubas et Jéricho.

Aucune raison n’a été donnée, mais Wafa a indiqué que Abbas a ordonné la création d’un comité présidentiel chargé de trouver des candidats appropriés pour les postes laissés vacants.

Les observateurs ont prévenu que l’AP était au bord de l’effondrement financier et que le gouvernement, profondément impopulaire, perdait de plus en plus le contrôle de la sécurité dans certaines régions.

Ces dernières semaines, le groupe terroriste palestinien du Hamas a également connu de rares manifestations publiques contre son pouvoir à Gaza, dans un contexte d’amertume croissante face aux coupures d’électricité chroniques et aux conditions de vie difficiles.

En juillet, les dirigeants politiques palestiniens rivaux réunis en Égypte ont décidé de former un comité sur la réconciliation intra-palestinienne, une décision dont un analyste a douté qu’elle mette fin à leurs 17 années de dissension.

Le dirigeant de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dirigeant une réunion de pourparlers de réconciliation entre le Fatah et le Hamas en Égypte, le 30 juillet 2023. (Crédit : Capture d’écran de la vidéo WAFA ; utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur les droits d’auteur)

Abbas et le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, se sont rencontrés dans la ville côtière d’al-Alamein pour de rares entretiens en tête-à-tête, en compagnie de représentants de la plupart des factions politiques palestiniennes.

Cette dernière tentative de réconciliation vise à combler le fossé entre les gouvernements parallèles du Hamas à Gaza et de l’AP en Cisjordanie.

Abbas et Haniyeh ont été rejoints par les chefs des autres factions, à l’exception du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien et de deux autres groupes mineurs.

Le ministre des Finances, et chef du parti HaTzionout HaDatit, Bezalel Smotrich refuserait, pour sa part, d’approuver des mesures économiques destinées à soutenir l’AP, en dépit des engagements pris par Israël vis-à-vis des États-Unis.

La Douzième chaîne a rapporté lundi que Smotrich s’oppose catégoriquement à un accord israélien visant à retarder le paiement des dettes fiscales de l’AP, qui s’élèvent à environ 500 millions de dollars. Le reportage ajoutait que le ministre des Finances refusera probablement d’approuver toute autre mesure destinée à aider l’AP.

De plus, le sommet survient alors que les États-Unis s’efforcent de négocier un éventuel accord de normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a indiqué qu’il pourrait faire des concessions aux Palestiniens afin de garantir l’accord, bien que les analystes soient sceptiques quant à sa capacité à le faire avec sa coalition actuelle de partisans de la ligne radicale.

L’AFP a contribué à cet article.

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