Eric Adams ordonne à New York d’adopter la définition de l’antisémitisme de l’IHRA
Ce décret enjoint les agences municipales à utiliser la définition de l'International Holocaust Remembrance Alliance pour identifier et traiter les actes antisémites
Luke Tress est le vidéojournaliste et spécialiste des technologies du Times of Israël

Le maire de New York, Eric Adams, a annoncé dimanche avoir signé un décret reconnaissant la définition de l’antisémitisme de l’International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA).
Ce décret ordonne aux agences municipales d’utiliser la définition de l’IHRA pour identifier et traiter les actes antisémites, a déclaré le bureau du maire.
Le bureau d’Adams a également indiqué qu’il présenterait un projet de loi au conseil municipal pour que ce dernier codifie la définition de l’IHRA.
La définition de l’antisémitisme de l’IHRA a été adoptée par des groupes et des gouvernements du monde entier, mais elle est contestée car elle couvre certains exemples de rhétorique anti-Israël, tels que le déni du droit à l’autodétermination du peuple juif.
Le mois dernier, Adams avait annoncé la création d’un nouveau groupe de travail sous sa responsabilité visant à lutter contre l’antisémitisme, en réponse à la forte augmentation des crimes antisémites à New York ces dernières années. Le Bureau de lutte contre l’antisémitisme est le premier du genre dans une grande ville américaine.
Le maire brigue un nouveau mandat en novembre et a demandé à se présenter sous la bannière « EndAntisemitism » (Fin à l’antisémitisme).
Les questions relatives à Israël et aux Juifs occupent une place importante dans la course très médiatisée à l’investiture du parti démocrate pour les élections municipales qui se tiendront à la fin du mois. Adams se présente en tant que candidat indépendant.