Israël en guerre - Jour 502

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Exigeant un accord, les proches d’otages marchent de Tel Aviv à Jérusalem

Des centaines de personnes ont rejoint la marche de quatre jours pour faire pression sur le gouvernement, alors qu’une occasion se profile à l’horizon pour un accord

Des proches d'otages israéliens détenus par le Hamas dans la bande de Gaza mènent une marche de Tel Aviv à Jérusalem appelant à un accord pour obtenir leur libération, le 12 juillet 2024. (Crédit : Mouvement pro-démocratie/Oded Engel)
Des proches d'otages israéliens détenus par le Hamas dans la bande de Gaza mènent une marche de Tel Aviv à Jérusalem appelant à un accord pour obtenir leur libération, le 12 juillet 2024. (Crédit : Mouvement pro-démocratie/Oded Engel)

Des proches d’Israéliens retenus en otage à Gaza, accompagnés de centaines de sympathisants, ont quitté Shoresh, dans le centre d’Israël, vendredi matin, pour la troisième étape d’une marche de quatre jours entre Tel Aviv et Jérusalem, appelant à la conclusion d’un accord avec le groupe terroriste palestinien du Hamas pour obtenir la libération de leurs proches.

Le groupe a marché sous une chaleur étouffante le long de la Route 1, la principale autoroute d’Israël, en comptant collectivement à haute voix les 279 jours que les otages de Gaza ont passé en captivité depuis leur enlèvement par le groupe terroriste le 7 octobre.

La foule a également scandé une série de slogans, dont « Ils sont toujours en vie, l’heure d’un accord a sonné » et « Le gouvernement est responsable de la vie des otages », tout en brandissant une banderole sur laquelle on pouvait lire « Marchons pour un accord ».

La foule était beaucoup plus nombreuse que la veille, le vendredi étant habituellement un jour de congé en Israël.

La chaleur n’en est pas moins restée intense, avoisinant les 33 degrés Celsius. Un participant, décrit par le groupe de protestation pro-démocratie comme un « bon samaritain », est venu de Haute-Galilée vers le sud avec un petit canon à eau pour soulager les manifestants.

En tête du cortège se trouvait Einav Zangauker, dont le fils Matan, 24 ans, a été enlevé par des terroristes à son domicile du kibboutz Nir Oz le 7 octobre. Natalie Zangauker, la sœur de Matan, était également présente lors de la marche de vendredi.

Zahiro Mor, dont l’oncle Avraham Munder, 78 ans, a été enlevé chez lui au kibboutz Nir Oz, et Yehuda Cohen, dont le fils Nimrod, un soldat de 19 ans, a été enlevé à la base militaire de Nahal Oz, étaient également en tête du cortège.

Les Zangauker portaient des T-shirts à l’effigie de Matan, tandis que Cohen marchait avec une photo de Nimrod dans les mains.

Les quatre leaders représentent trois des douze familles qui ont organisé la marche sous le nom de « Kulanu Hatufim » (« Nous sommes tous des otages »). Le groupe est connu pour ses manifestations enflammées devant le quartier général de Tsahal à Tel Aviv et pour le blocage de l’autoroute Ayalon tous les samedis soir.

Des sympathisants accueillent les familles des otages à l’approche du pont Hemed, à l’extérieur de Jérusalem, le 12 juillet 2024. (Crédit : Mouvement pro-démocratie/Sharon Ben-Porath)

Une délégation de jeunes Arabes, membres de la Fédération des jeunes travailleurs et étudiants, un mouvement de jeunesse sioniste libéral, était également présente pour soutenir la marche, a annoncé Kulanu Hatufim sur X.

Avant de se mettre en route, le groupe a placé sur l’autoroute un panneau en carton portant l’inscription « Nous cherchons nos frères », une référence au livre de la Genèse.

Des dizaines de militants de gauche ont également puisé dans les sources religieuses, vêtus de t-shirts mentionnant le commandement juif de racheter les captifs.

116 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre dernier se trouveraient encore à Gaza, mais tous ne sont probablement plus en vie.

En novembre, un accord entre otages et cessez-le-feu a permis la libération de 105 otages civils, en échange de la libération de centaines de prisonniers sécuritaires palestiniens au cours d’un cessez-le-feu temporaire qui a duré une semaine. Aucun accord n’a été conclu depuis huit mois, malgré de nombreux rounds de négociations.

Les perspectives d’un accord semblent toutefois s’être améliorées ces derniers jours, le Hamas ayant renoncé à exiger d’Israël qu’il accepte d’emblée de mettre fin à la guerre.

Charlie Summers a contribué à cet article.

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